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Habitat social : Le projet de 10.000 LOGEMENTS porté par la société PIZZAROTTI piétine

Habitat social : Le projet de 10.000 LOGEMENTS porté par la société PIZZAROTTI piétine

En visite de travail ce 16 juin 2023, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain s’est rendue à Mfou où elle a visité la base industrielle et à Ekoko 2 pour l’inspection du chantier de construction des logements pilotes, exécuté dans le cadre du contrat entre l’État du Cameroun et la société PIZZAROTTI. Au terme de l’évaluation générale et de l’inspection des travaux de la phase pilote en cours , le Ministre Célestine Ketcha Courtès a prescrit la bonne gouvernance, un encadrement strict et l’urgence du recadrage de la mise en œuvre du cahier de charge.

Dans le cadre de la mise en exécution des très hautes instructions du président de la République relatives à la production en masse des logements et au transfert des technologies, un MEMORANDUM OF UNDERSTANDING avait été signé le 8 Novembre 2012 entre l’entreprise italienne PIZZAROTTI et l’Etat du Cameroun. Il s’en est suivi d’une part la signature d’un Contrat Commercial le 17 Mars 2016 et d’autre part deux conventions de financement (loan agreement) le 1er Juin 2016, ce qui a permis la signature des marchés relatifs aux travaux de la première phase, qui malheureusement piétinent et trainent à délivrer les logements sur un marché qui affiche 2.500.000 de déficits en logements.

Dans le cadre du suivi du projet de conception/réalisation de 10.000 logements et leurs équipements socioculturels à Yaoundé et ses environs, confié depuis Le 22 mars 2017, à l’entreprise IMPRESA PIZZAROTI & C.S.P.A à travers le Marché N°000079/PR/MINMAP/DGMI/DMBEC/2017, le comité interministériel de suivi évaluation mis sur pied sur l’égide du Premier Ministre Chef du Gouvernement a recommandé au MINEPAT de programmer la prise en charge des prestations de maitrise d’œuvre du projet dans le BIP MINHDU. A ce jour, les dispositions de prise en charge des dites prestations dans le BIP MINHDU 2024 sont en cours.

C’est dans le but de s’assurer de la situation exacte sur le terrain, pour davantage être édifiée sur la pertinence de l’inscription des ressources nécessaires et réalistes à l’exécution de cette tâche dans le BIP MINHDU et pour une exécution harmonieuse des travaux, que Mme le MINHDU a fait une descente pour visiter tour à tour les sites du projet Pizzarotti ( base industrielle et site des travaux de construction de 1000 logements) et celui du site des travaux de rénovation de la cité SIC Nlongkak.
Cette visite lui permettra d’avoir une vision assez globale de certains projets de la SIC, pour apprécier la pertinence de l’inscription de la prise en charge de certaines prestations dans le Cadre des Dépenses à Moyen Terme du MINHDU pour accompagner la production des logements attendus par le Chef de l’Etat.
Au terme de cette descente sur le terrain, les éléments probants en vue de justifier l’inscription de cette tache dans le Cadre des Dépenses à Moyen Terme pour 2024 ne semblent pas convaincants. En mettant en priorité la vision du Chef de l’Etat qui voulait à travers le contrat commercial de ce projet offrir aux populations 1000 logements tous les semestres, madame le ministre et la délégation constatera avec regret qu’au sujet de la construction des logements tout comme celui de la base industrielle, la majorité des problèmes relevés sur le terrain sont sans solution, et la situation reste inquiétante :

*Des 1000 logements à construire sur le site d’Ekoko II : La situation présente indique pour 47 milliards Conommees à date la mise en œuvre de 14 fondations en approche construction traditionnelle,
*Elévation appartements : 32/224 14.28% Toiture : une (01) toiture en cours /14 7.14%

Ce qui ne permet pas à ce jour d’avoir une projection à court, moyen voire long terme des quantités des logements à produire en vue de l’attribution aux populations des premiers logements.

A ce jour, l’on n’a aucune visibilité sur les travaux et activités relatif à la construction en masse des logements.

De la fabrication de polystyrène à la production de peinture, l’assemblage de portes et fenêtres, la menuiserie bois et métallique, la centrale à béton, et la mise en exploitation de la station de concassage des granulats ne sont pas encore opérationnels, alors qu’au lieu de mettre en priorité la construction des logements, la Sic a choisi de signer un avenant de plus de 115 milliards.

La base industrielle qui à ce jour n’est pas opérationnelle était la priorité de ce projet et constituait pourtant la plus value dans la mesure où on devait tester sa pertinence et son efficience par la construction des 1000 logements de la première phase. A date rien ne bouge et pire on parle désormais de 224 logements en lieu et place des 1000 logements et une base industrielle prévus dans le contrat

En quittant les lieux, madame le ministre a entre autres recommandations, prescrit :

  • à la Sic de faire un point détaillé avec des objectifs réalistes de production des logements conformément au contrat assorti d’un planning serré
  • un suivi professionnel et dans un esprit de bonne gouvernance en vue de l’atteinte des objectifs visés par Le Président de la République SEM Paul Biya
  • l’urgence d’une réunion avec Pizzaroti pour un encadrement
2ème Assemblée d’ONU-Habitat à Nairobi: Célestine Ketcha Courtès porte la voix du Cameroun

2ème Assemblée d’ONU-Habitat à Nairobi: Célestine Ketcha Courtès porte la voix du Cameroun

« Un avenir urbain durable grâce à un multilatéralisme inclusif et efficace : atteindre les objectifs de développement durable en temps de crises mondiales ». C’est le thème évocateur de la 2ème session de l’Assemblée du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat), qui s’est tenue du 5 au 9 juin 2023 à Nairobi (Kenya).

Pendant les cinq jours de travaux sur des problématiques relatives aux logements décents et villes durables à travers la planète, la voix du Cameroun a été portée par le ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès. Rappelons que Madame le MINHDU est la lauréate du prix d’Excellence des Nations Unies pour Service public 2014 (maire de Bangangté d’alors) et qu’elle est réputée pour son dynamisme et pragmatisme avérés en matière de développement urbain et de la mise à disposition des logements sociaux décents au Cameroun.  

Par ailleurs, la délégation camerounaise était composée de 16 personnes issues du FEICOM, de la SIC, de la MAETUR, du CFC, de la MIPROMALO, de l’AASOAL ; ainsi que des promoteurs immobiliers.

Dans son discours de circonstance, Célestine KETCHA COURTES a plaidé pour un meilleur avenir urbain au Cameroun et dans la sous-région Afrique centrale. Elle a affirmé que dans l’optique de soutenir les efforts d’ONU-Habitat dans la sous-région Afrique Centrale, le Cameroun entend lancer la Première Conférence des Ministres en charge de l’Urbanisme, pour repenser, harmoniser et rendre plus applicables les instruments de planification spatiale concertée et de mise en œuvre plus coordonnée de l’urbanisation puis du développement immobilier en vue de soutenir le libre-échange proné par l’Union Africaine.

Les principales questions abordées durant cette assemblée étaient : les activités d’ONU-Habitat ; l’examen des progrès réalisés dans la mise en œuvre du Nouveau Programme pour les villes et du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ; les rapports sur le Forum urbain mondial ; le dialogue sur le thème spécial de la 2ème session de l’Assemblée d’ONU-Habitat ; le plan stratégique d’ONU-Habitat ; ainsi que l’élection du nouveau Bureau de l’Assemblée et des membres du Conseil exécutif.

La participation du Cameroun à cette assemblée avait pour objectif de contribuer à repenser le nouveau programme pour les villes et la mise en œuvre des objectifs du développement durable dans le cadre de la collaboration avec ONU-habitat.

De manière spécifique il était question pour le Cameroun de :

  • Présenter l’état de mise en œuvre du Nouveau Programme pour les Villes et les ODD au Cameroun ;
  • Partager la transformation urbaine consécutive à la mise en œuvre au Cameroun du Nouveau Programme pour les Villes et des ODD en collaboration avec ONU HABITAT qui met un accent particulier sur le lien de la thématique « Un avenir urbain durable grâce à un multilatéralisme inclusif et efficace : atteindre les objectifs de développement durable en temps de crises mondiales ».
  • Participer à l’exposition urbaine des meilleures pratiques et solutions de pointe pour relever les défis du logement, des transports, de l’énergie et du changement climatique.
  • Multiplier les rencontres B to B (Audience avec la Directrice Exécutive d’ONU-Habitat)
  • S’enquérir des expériences des autres Pays

Cette session, d’après la Directrice exécutive d’ONU-Habitat, Mme Maimunah Mohd Sharif « devrait jouer un rôle important dans le renforcement de l’application de la résolution 73/239 de l’Assemblée générale, dans laquelle cette dernière a visé à renforcer la structure de gouvernance d’ONU-Habitat et à orienter les travaux du Programme».

Conformément à la résolution 73/239 de l’Assemblée générale des Nations Unies, la 1ère session de l’Assemblée d’ONU-Habitat s’est tenue du 27 au 31 mai 2019. Et au cours de celle-ci, l’Assemblée a adopté son règlement intérieur, approuvé le Règlement intérieur du Conseil exécutif d’ONU-Habitat et élu 36 membres au Conseil exécutif et au Bureau du Comité des représentants permanents.

Créé en 1977, l’ONU-Habitat est un programme des Nations Unies qui œuvre à un meilleur avenir urbain. Sa mission est de promouvoir le développement durable des établissements humains sur le plan social et environnemental ainsi que l’accès à un logement décent pour tous.

Développement urbain : Ngaoundéré dans le train de la modernité

Développement urbain : Ngaoundéré dans le train de la modernité

Le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain, architecte de l’État dans la concrétisation de la vision du Président de La République SEM Paul Biya, en matière d’habitat et du développement urbain s’emploie sans cesse à transformer la physionomie des villes camerounaises.

C’est dans cette perspective que le MINHDU s’est déployée  dans la ville de Ngaoundére, capitale régionale de l’Adamaoua du 26 au 27 mai.

Cette visite de travail du MINHDU dans les nombreux chantiers en cours  dans la ville de Ngaoundéré, en compagnie de l’ambassadeur de France au Cameroun avait pour objectif d’évaluer l’état d’avancement des chantiers réalisés par le MINHDU tant dans le cadre du Budget d’Investissement Public (BIP) du MINHDU et du projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR) fruit de la Coopération Cameroun- Banque Mondiale.

En ce qui concerne les projets BIP visité le 26 mai 2023,  Madame le Ministre a trouvé le  niveau d’avancement est peu satisfaisant. Elle  a immédiatement prescrit pour ceux non résiliés diligences pour livrer ces projets dans les deux  mois qui viennent. Le lendemain 27 mai 2023, Madame le ministre a  visité les travaux de construction de la voirie structurante de Ngaoundéré construit dans le cadre du PDVIR, en compagnie de l’ambassadeur de France au Cameroun. Ils se sont rendus notamment sur les sites de pose des pavés réalisés selon l’approche HIMO (Haute intensité de main d’œuvre).

Mme le Ministre a noté avec satisfaction l’état d’avancement des travaux du PDVIR: la pose de la couche de roulement en béton bitumineux qui a débuté. Le pont est réalisé à 90%. L’emploi de 97% de la Main d’œuvre Locale dont plus de 30% des femmes. L’entreprise s’est engagée à achever les travaux dans les délais notamment le 10 juillet. Le deuxième volet de cette mission  était de partager avec Monsieur l’Ambassadeur de France au Cameroun les 1ers résultats de l’état des lieux réalisés par ses collaborateurs dans le cadre du début de l’instruction du Projet Capitale Régional à Ngaoundéré qui a été éligible à ce programme. Visiter les voies potentielles éligibles à ce projet enfin de voir la possibilité de mutualiser les ressources avec la Banque Mondiale qui réalise actuellement des projets dans la ville de Ngaoundéré.

La première séance de travail a eu lieu le vendredi 26 mai 2023 dans les locaux des services du Gouverneur où il a été question de présenter aux autorités locales comment le programme C2D urbain a amélioré les conditions de vie des populations dans les villes de Garoua, Bertoua et Bafoussam, Batouri ainsi que le niveau d’exécution dans les villes de Maroua et Bamenda ; ensuite la présentation de la situation exacte du réseau routier et des équipements marchands dans la ville de Ngaoundéré et les projets qui pourraient être inscrits dans le programme à mettre en œuvre.

En conclusion il a été noté que l’intervention de ce programme est pertinent, urgent au regard du niveau de dégradation du réseau routier et de sa priorisation par les Populations. Cette intervention du programme urbain << capitales régionales>> contribuera à moderniser définitivement la ville de Ngaoundéré tel que prescrit et engagé à travers des nombreux projets en cours, par le Chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya. La mutualisation des ressources avec la Banque Mondiale permettra d’accélérer la mise en œuvre de ce beau programme dans la ville de Ngaoundéré.

La séance de travail suivante a eu lieu le samedi 27 mai 2023, au cours de laquelle le ministre accompagné de l’Ambassadeur de France a visité des projets réalisés par le PDVIR sous le financement de la Banque Mondiale dans la ville de Ngaoundéré ainsi que des sites de projets qui pourraient être inscrits dans le programme urbain  »Capitales régionales » dans les jours à venir. Il s’est dit heureux de voir les projets qui se mettent en place selon les règles de l’art et convaincu de la pertinence du programme Capitales Régionales pour Ngaoundéré quand à son caractère intégrateur pour la Sous région.

La prochaine étape après cette belle mission c’est la finalisation de l’instruction de ce beau projet dans les mois à venir.

Continuité de la coopération Cameroun – Banque Mondiale dans le secteur du Développement Urbain : un atelier pour plancher sur le sujet

Continuité de la coopération Cameroun – Banque Mondiale dans le secteur du Développement Urbain : un atelier pour plancher sur le sujet

Un atelier de consultation sur l’état du secteur urbain au Cameroun a été organisé du 9 au 11 avril 2023 à Yaoundé, sous la houlette de notre département ministériel en partenariat avec la Banque Mondiale. L’objectif global de l’atelier était de consulter les principales parties prenantes du secteur urbain au Cameroun afin de dégager les enjeux principaux et contraintes de ce secteur, et des orientations prioritaires en matière de réformes et d’investissements pour de futurs programmes.

Cet atelier intervient dans le cadre d’une mission de l’équipe-Projet à la Banque Mondiale prévue du 8 au 12 mai 2023, au Cameroun. Il était question de définir les contours du PDVIR, et de s’assurer non seulement de son alignement stratégique vis-à-vis des priorités du gouvernement, mais aussi de sa coordination avec les Programmes en cours et de sa cohérence avec les travaux analytiques existants.
Ainsi l’atelier consultation sur l’état du secteur urbain au Cameroun organisé en collaboration avec les ministères et les CTD, s’est tenu du 9 au 11 mai 2023 à Yaoundé. Les participants constituaient un groupe élargi des principales parties prenantes du secteur urbain ; en matière de développement des villes, de résilience climatique, et de foncier urbain. Il s’agissait d’échanger avec lesdits participants sur la manière dont les enjeux et défis de cet atelier pourraient servir de base à la définition des grandes lignes de futurs programmes qui appuieraient le Gouvernement, en valorisant les études existantes, l’expérience du PDVIR, et celle des partenaires techniques et financiers (PTF).

De manière spécifique, cet atelier de consultation sur l’état du secteur urbain visait à :
-Faire un état des lieux du secteur urbain et du contexte stratégique, notamment des politiques et documents stratégiques existants ou en projet au niveau du gouvernement dans les domaines du développement urbain, de l’habitat, de la résilience climatique des villes, et du foncier urbain.
-Faire le point des travaux analytiques et académiques existants et de leur mise en œuvre à travers des programmes existants.
-Engager le dialoguer avec les PTF autour de leurs portefeuilles de projets urbains au Cameroun, notamment les objectifs, les activités, et les enseignements tirés à ce stade de ces derniers, ainsi que les orientations prioritaires pour les futures interventions, et définir des axes de coordination.
-Discuter des priorités et des défis des différents ministères et des municipalités en matière de fragilité et de résilience climatique, de foncier urbain, de périurbanisation informelle, d’amélioration de l’accès aux services de base, d’organisation institutionnelle et de financement du développement urbain, au travers de sessions thématiques dédiées.

Lutte durable contre les inondations à Yaoundé : Le Projet complémentaire d’assainissement pluvial durable de la ville de Yaoundé (PCADY) prend corps

Lutte durable contre les inondations à Yaoundé : Le Projet complémentaire d’assainissement pluvial durable de la ville de Yaoundé (PCADY) prend corps

Une réunion préparatoire à la mise en œuvre des activités du projet complémentaire d’assainissement pluvial durable de la ville de Yaoundé (PCADY), le 03 mai 2023 dans la salle des Délibérations de l’Hôtel de ville de Yaoundé. Cette rencontre, à laquelle prenait part une forte délégation du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) conduite par OUSSEYNOU GUENE, chef de la division eau et assainissement pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre,
fait suite à l’entrée en vigueur le 23 février 2023 de la convention de prêt signée entre le gouvernement camerounais et la BAD le 20 septembre 2022.

D’un coût global de 23,6 milliards de FCFA, le Pcady a vocation à apporter une solution complémentaire aux multiples actions déjà déployées par la mairie de la ville pour améliorer la gestion des eaux pluviales dans capitale camerounaise dans le cadre des phases 1 et 2 du Projet d’assainissement de Yaoundé (PADY). Le maire de la Ville, Luc MESSI ATANGANA, a expliqué qu’afin d’avoir une vue globale de la problématique des inondations dans la ville de Yaoundé et prévoir les
infrastructures à construire, un plan de prévention des inondations et un plan directeur d’assainissement pluvial ont été élaborés. Par ailleurs, les solutions à mettre en œuvre ont été consignées dans un programme d’investissement qui comprend une tranche d’urgence. C’est cette tranche urgente qui sera exécutée dans le cadre du Pcady.

De la présentation de Gérard ESSI NTOUMBA, coordonnateur du Pcady, il ressort que le nouveau projet s’attèlera à l’aménagement d’un bassin de rétention des eaux fluviales et d’un canal en béton armé sur la rivière Djoungolo de sa source à l’arrière du lycée d’Elig-Essono, en longeant l’Avenue Kennedy, jusqu’à son raccordement au canal construit sur la rivière Mfoundi, au niveau de l’immeuble siège de la Société nationale des investissements. Bien plus, un dalot permettant le raccordement du canal construit sur la rivière Mingoa et celui construit sur la rivière Mfoundi en face
de la voirie municipale sera reconstruit en améliorant son implantation pour assurer un meilleur drainage.

En plus de la construction des bassins d’écrêtage, il est prévu dans le cadre du PCADY, la réhabilitation des voies de circulation, l’aménagement des aires de sport, d’un espace boisé avec des voies piétonnes, d’un centre de promotion de la femme, des parkings… Cette rencontre a aussi permis aux différentes parties prenantes, au premier rang desquelles les maires d’arrondissement de Yaoundé et les représentants des administrations publiques ; de prendre connaissance du projet, de ses objectifs et des zones impactées. Les échanges qui ont suivi la présentation du coordonnateur ont essentiellement porté sur la nécessité d’harmoniser les projets de certaines mairies avec ceux prévus dans le cadre du Pcady. Les services techniques des municipalités ont été mobilisés à cet effet.
Le PCADY a une durée d’exécution de 48 mois. Il est financé à 90 % par la BAD et à 10 % par le gouvernement camerounais. A travers ce projet complémentaire, le maire de la ville de Yaoundé entend résoudre de manière définitive le problème des inondations dans le centre-ville.