Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès, a présidé 18 avril 2023 à Yaoundé l’atelier Bailleurs couplé à la signature des Contrats de ville avec les communes de Bélel du département de la Vina dans l’Adamaoua, Foumban du département du Noun dans la région de l’Ouest et Mouanko du département de la Sanaga Maritime, région du Littoral.
Le Contrat de Ville est un instrument de mise en œuvre à moyen terme, de la politique urbaine telle que définie dans les Documents de Planification Urbaine. Il s’agit d’un outil de mise en cohésion des actions de l’Etat avec la vision de développement émanant des magistrats municipaux et des populations. Il concourt à la réduction des écarts de développement entre les quartiers défavorisés et leurs unités urbaines et l’amélioration des conditions de vie des habitants, en luttant notamment contre toute forme de discrimination.
D’un montant d’environ 5 milliards de FCFA pour accélérer le développement des collectivités territoriales décentralisées cibles durant la période 2023 -2026, ce processus s’inscrit dans la stratégie de développement du sous-secteur urbain suivant le Document de Stratégie Nationale de Développement – Cameroun 2030 (SND-30). Ces premiers contrats de ville qui bénéficient d’un positionnement légal octroyé par le décret du Premier ministre du 30 décembre 2022 fixant le régime général des Contrats-plan et des Contrats de Ville entre l’Etat et les collectivités territoriales décentralisées, vont permettre la mobilisation de financements.
Pour la commune de Bélel, c’est un contrat de 1 572 118 439 FCFA dont 1 445 274 927 FCFA à mobiliser par département ministériel en charge de l’Habitat et du Développement urbain. Ce fonds sera consacré aux travaux d’infrastructures. Pour les travaux d’accompagnement et d’entretien des ouvrages réalisés, la commune va mobiliser 126 843 512 FCFA.
Pour le département du Noun, le contrat de Foumban paraphé par Patricia Tomaino Ndam Njoya, maire de la ville dote la commune d’un montant total : 1 597 447 648 FCFA. Le Minhdu mobilisera 1 453 770 508 FCFA pour les travaux d’infrastructures, les travaux d’accompagnement et d’entretien seront financés par la commune à hauteur de 143 677 140 FCFA. Au littoral, Mouanko, bénéficie d’un contrat de chiffré à 1 393 133 603 FCFA avec une contribution du Mindhu à hauteur de 1 299 555 783 FCFA pour les travaux d’infrastructures, contrepartie de la commune de Mouanko 93 577 820 FCFA par la commune pour les travaux d’accompagnement et d’entretien des ouvrages réalisés. « Ceci implique l’engagement de ces trois maires à développer leurs villes de manière planifiée. Ils acceptent d’accompagner le chef de l’État à développer durablement leurs villes sur la base des projets identifiés, priorisés et matures avec l’accompagnement du ministère de l’Habitat et du développement urbain. Cela veut dire également que ces communes ont accepté de changer de paradigme, c’est-à-dire partir sur des projets sur 3 ans, sur 10 ans pour voir ce que seront leurs villes dans 5 ans ou dans 10 ans », martèle Célestine Ketcha Courtes.
L’atelier qui s’est tenu en prélude à la signature des contrats a permis aux 3 collectivités de présenter la liste des projets retenus pour être exécutés sur la durée des Contrats de Ville ; de révéler la liste des projets à besoin de financements, de recueillir des propositions de financements et de finaliser les Programmes Cadres d’Investissement. Visant le renforcement du rôle économique des villes en procédant à l’extension, à la réhabilitation et à la maintenance des infrastructures urbaines et à l’amélioration des conditions de vie des populations urbaines, une trentaine de Contrats de Ville et protocoles de partenariat ont déjà été signés depuis 2004.
Le lundi 17 avril 2023, le Gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, représentant personnel du Ministre de l’habitat et Développement Urbain (MINHDU), a présidé à la cité des Logements sociaux de Mbanga Bakoko à Douala la cérémonie de remise des clés à la 6e vague des nouveaux acquéreurs. Ceci, dans le cadre du projet de construction de 1675 logements sociaux, soit 500 à Olémbé par Yaoundé et 1175 à Mbanga Bakoko par Douala.
Il convient de dire que le MINHDU est résolument engagé à rendre concrète la politique du Chef de l’Etat à travers le vaste programme gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux et d’aménagement 50 000 parcelles constructibles, afin de faciliter l’accès à un logement décent aux Camerounais. « Madame le Ministre ne pouvait pas faire attendre ces Camerounais qui ont fait confiance au Chef de l’Etat en adhérent à cet important projet », a déclaré le Gouverneur. Cette 6e vague de remise des clés concernait 36 acquéreurs dont 22 qui sont passés par le prêt acquéreur qu’offre le Crédit Foncier du Cameroun (CFC), et 14 qui ont procédé par achat cash. C’est dire que cette remise vient soulager l’attente de ces acquéreurs.
Le CFC, l’un des partenaires de choix de ce programme, a contribué depuis 2008 par un prêt à l’Etat 25 milliards FCFA pour le démarrage du programme (entièrement débloqués et en cours de remboursement), et depuis 2013, a offert plus de 254 prêts aux acquéreurs éligibles pour un montant global d’environ 4 milliards de FCFA, qui n’ont pu cependant pas être débloqués en raison des contraintes des procédures. Notamment, « la difficulté liée à l’indisponibilité des titres de Propriété », soulignera Jean Clavin Tjonog, le Directeur Général adjoint du CFC. A cet effet, Mme le Ministre fera dire que les services techniques du MINHDU et ceux du MINDCAF sont à pied d’œuvre pour que les premiers titres de copropriété soient produits dans les meilleurs délais. Toutefois, l’appui du CFC a permis de soutenir les camerounais désireux d’accéder à la propriété immobilière à travers ce programme gouvernemental a permis de financer à nouveau 143 acquéreurs qui ont réactualisé leurs dossiers de prêts.
Dans le cadre de son séjour dans la capitale régionale du Littoral, le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès a procédé, le 06 avril dernier, à la rétrocession des dons aux populations de Douala 4 en respect des normes institutionnelles du Plan de Gestion environnementale et sociale relatif aux travaux du PLANUT.
La cérémonie présidée par la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain a été l’occasion de procéder à la rétrocession des dons en faveur de la santé et de l’éducation et des populations. Sur le plan médico-sanitaire, l’hôpital de District de Bonassama a bénéficié du traitement et du rafraichissement des murs et plafonds des services de la maternité, de pédiatrie, de l’équipement des services de maternité et pédiatrie en matériels et appareils parmi lesquels des tensiomètres pédiatriques, des pèses pédiatriques ; une couvreuse et des tables d’accouchement.
Sur le plan socio-éducatif, l’Ecole publique de Bonamikano a bénéficié de la construction d’un bloc administratif de 04 bureaux avec toilettes ; la réhabilitation de 08 salles de classe et latrine ; ainsi que la fourniture des table-bancs.
A l’occasion, le MINHDU a procédé à la remise solennelle des matériels d’hygiène et salubrité aux 56 blocs dans les 02 villages, constitués de brouettes, de mini-bacs à ordures, des pelles, des pioches, des balais cantonnés, des gangs de manutention, des bottes, des machettes et des futs en Pvc.
La ville de Douala a bénéficié de la réhabilitation de 54 Km réhabilités à Douala y compris la fourniture et la pose de 1100 lampadaires, avec en bonne place la réhabilitation des voies de desserte, des voies au quartier Bonamikano et de la voie de desserte permanente du parti de Bonabéri et quelques amorces. Les travaux curatifs de certaines sections de voies de Douala 5e à Bonamoussadi et la réhabilitation de la voie d’accès à l’Aéroport International de Douala contribue grandement à la mobilité urbaine et l’interconnexion entre les quartiers. On note également la réhabilitation de 02 km de route en terre à Bonendale quartier 105 et la construction des toilettes publiques au marché Ndobo à Douala 4e.
Dans son volet voirie, le PLANUT (Plan d’Urgence triennale) a permis la réalisation des travaux d’aménagement, de réhabilitation de la voirie urbaine et l’éclairage public de 120 Km de voiries secondaires dans les villes de Douala et Yaoundé par le département ministériel. Comme plusieurs autres communes, la Commune d’arrondissement de Douala 4e a connu plusieurs infrastructures réalisées dans le cadre du Planut instruit au ministère.
Le PGES (Plan de Gestion environnementale et sociale) relatif aux travaux du Planut a permis à Madame le MINHDU de mettre en place un processus d’évaluation environnementale en faveur du développement durable de la Commune de Douala 4.
Les actions et dons résultant du PGES se résument dans un premier temps à plusieurs campagnes de sensibilisation effectuées dans l’arrondissement de Douala 5, avec pour principal objectif la réduction du taux de paludisme, la lutte contre la Covid-19 ainsi que la propagation du choléra, la lutte contre les Mst/Ist soldée par des tests de dépistage. L’on note aussi des actions pour lutter contre les accidents de circulation ainsi que la préservation du patrimoine routier, la lutte contre l’insalubrité (Hygiène et salubrité).
Plus d’inquiétudes pour les populations de la ville de Maroua. Avec l’inauguration du pont sur le Mizao le 04 mars 2023 par le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, c’est l’ensemble des travaux de protection des berges des fleuves Kaliao et Ziling lancés en 2018 qui prennent forme. Ce sont ainsi les risques d’inondations et leurs conséquences, auxquels faisait face jusqu’ici la ville qui s’éloignent ; à l’exemple des destructions des parcelles, des biens mobiliers, des équipements et des marchandises.
C’est justement à la suite de l’érosion continue des berges du fleuve et des inondations à répétition que le pont sur le Mizao avait cédé le 23 août 2019 coupant la ville en deux. Des travaux d’urgence de reconstruction du pont effondré avaient été prescrits par le Président de la République S. E. Paul BIYA, ceci à l’effet de rétablir la circulation entre le quartier Baoliyol et le reste de la ville. Il avait été alors question de construire un radier submersible pour le rétablissement immédiat de la circulation avant de procéder à la construction de l’ouvrage de franchissement principal. Ledit ouvrage est constitué d’un pont mixte acier-béton d’une longueur de 60 mètres ainsi que de voies de raccordement à l’ouvrage principal de 580 mètres (dalots et caniveaux compris).
L’importance stratégique du pont sur le fleuve Mizao pour la ville de Maroua n’est plus à démontrer. Ce pont permet aux populations des quartiers Palar, Baoliyol et Florina ainsi que celles des villages environnants de se rendre en tout temps et en toute saison à l’hôpital régional, dans certains services publics, au marché central et à l’abattoir sans contourner et passer plus loin par le pont Palar ; d’où la grande satisfaction des populations. Madame le ministre a donc profité de l’occasion pour remercier tous les acteurs qui ont de près ou de loin contribué à la réalisation de cet ouvrage qui aura coûté 5,2 milliards de Fcfa, entièrement financé par le budget d’investissement public.
En rappel, les travaux de protection des berges des mayos Kaliao et Ziling, repartis en 08 points critiques ont permis de protéger 06 km de berges ainsi que de renforcer quatre piles du pont Rouge. Le projet présentera à son achèvement : 6 kilomètres de berges protégées reparties sur 08 points ; l’amélioration des conditions de vie de 8000 habitants riverains du projet ; la reconstitution des berges des mayos dans les quartiers : Domayo Bololo de 30 mètres de large pour 01 kilomètre 420 mètres ; Baoliwol de 15 mètres de large pour 01 kilomètre 560 m ; et Kakataré de 15 mètres de large pour 01 kilomètre 100 mètres. Le projet permettra également d’aménager 04 kilomètres 400 de route le long des berges. En définitive, en plus de permettre la sécurisation des berges et des biens, le projet a permis d’embellir la physionomie de la cité.
Au cours des différentes tables rondes organisées à l’occasion de la célébration de l’édition 2022 de la Journée Mondiale de l’Habitat (JMH) célébrée à Bertoua, il a été constaté que plusieurs Magistrats Municipaux ignorent ou encore méconnaissent la réglementation et les procédures en matière d’urbanisme notamment les textes régissant ce domaine comme la loi de 2004 et ses décrets d’application. Une recommandation avait été alors faite aux magistrats municipaux, de s’approprier lesdits textes ainsi que les dispositions internationales en la matière et de les partager avec leurs conseillers municipaux et les populations.
C’est la raison d’être de la série d’ateliers de sensibilisation organisés dans les villes de Ngaoundéré le 23 février, de Garoua le 02 mars, de Maroua le 03 mars et de Bafoussam le 20 mars 2023, sur les textes régissant l’urbanisme au Cameroun et consacrés aux échanges en vue d’améliorer leurs contributions à l’amélioration des conditions de vie des populations à travers une application appropriée de ces textes. Ces rencontres contribuent à n’en point douter au renforcement des capacités des magistrats municipaux sur la maitrise d’ouvrage et permettent de recueillir des suggestions pour une mise en œuvre efficace desdits textes. Elles contribuent aussi à l’implication des citoyens dans les réflexions qui entourent les prises de décision.
En effet, la méconnaissance des textes entraine un non-respect des règles et des normes en matière d’urbanisme et de construction. Cela crée de nombreux dysfonctionnement dans les villes,d’où la prolifération des bidonvilles et des vastes zones d’habitats insalubres formant dans certains cas plus de 2/3 de la superficie urbanisée. Que ce soit à Ngaoundéré, à Garoua, à Maroua ou à Bafoussam, ces échanges auront permis aux acteurs de partager les bonnes pratiques et expériences, d’identifier les entraves à la mise en œuvre desdits textes et de formuler des recommandations pour une amélioration.
S’agissant de la vulgarisation de « La Déclaration de Bertoua » sur la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable au Cameroun, elle a pour objectif de promouvoir la mise en œuvre des agendas internationaux pour la réduction des inégalités dans les villes. Cette déclaration évalue les progrès et les lacunes en matière de mise en œuvre au Cameroun des Objectifs de Développement Durable et formule des recommandations y relatives.
Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a procédé le 04 mars 2023 à Maroua au lancement de deux projets dans le cadre du Programme Contrat de Désendettement et de Développement « C2D-Urbain Capitales régionales » pour un montant de 25 Milliards de Fcfa. C’était en présence de l’ambassadeur de France au Cameroun, Thierry Marchand, et de de nombreux autres ambassadeurs de pays membres de l’Union Européenne.
Le premier projet concerne la réhabilitation de la voirie revêtue en béton compacté au rouleau (BCR) et en pavés sur une distance de 15 kilomètres. Le financement est assuré à hauteur de 17 milliards par l’Agence Française de Développement (AFD). Le projet prévoit également le renforcement des capacités organisationnelles de la mairie de ville et des mairies d’arrondissement.
Le second projet de 08 milliards de Fcfa a trait à « l’acquisition les équipements sociaux ». Dénommé « Maroua : ville verte, inclusive et durables », il est financé par l’Union européenne (UE). Il vise à améliorer la résilience face aux changements climatiques ainsi qu’à renforcer l’inclusion sociale et la participation citoyenne des femmes, des jeunes et des populations déplacées. Le projet inclut le renforcement des capacités des CTD sur la gouvernance urbaine, la construction et la réhabilitation d’infrastructures et d’espaces verts et la promotion des activités génératrices de revenus pour les populations vulnérables à travers l’économie verte et circulaire.
Plus concrètement, il sera question de doter la ville de Maroua d’importants équipements de proximité dont les premières acquisitions sont visibles depuis 2020 et se déclinent ainsi qu’il suit : 240 Points d’éclairages publics dans les quartiers Pont Vert, Hardé, Louggol, Pitoaré ; 2874 mètres linéaires d’extension du réseau d’eau potable dans les quartiers Pitoaré ; 02 Toilettes publiques dans les quartiers Hardé et Pont Vert ; 15 Blocs de Latrines scolaires dans 10 Ecoles primaires publiques de la ville de Maroua ; 885 tables bancs dans 11 Ecoles primaires publiques.
Par ailleurs, dans la même composante sociale du Programme, figure l’aménagement de la voirie par la méthode HIMO dans les quartiers Pont vert, Hardé, Louggol, Pitoare. Il est financé par le Bureau International du Travail (B.I.T). A ce jour, l’atelier de fabrication des pavés est installé et le recrutement des jeunes est en cours. Lesdits travaux devraient générer environ 1600 emplois directs et 6700 emplois indirects dans la ville de Maroua.
Plusieurs autres projets dont les marchés ont déjà été lancés verront également le jour dans les prochains mois. Il s’agit entre autres ; de la construction du marché de Douggoi (550 points de ventes), d’une salle polyvalente de 1000 places modulables ; de trois marchés secondaires au niveau de Pont Vert, Loumo Baba et Djarengol Kodek ; de 3 espaces de grillade au lieu-dit Ministère de Soya, Founangué et Fassao ; de trois terrains multisports à Domayo, Fassao et Founangué ; de deux crèches à Domayo et à Founangué ainsi que l’aménagement de deux jardins au niveau de Sous le Bois (face Résidence Présidentielle) et en face de la Préfecture.
Le ministre Célestine Ketcha Courtès a rappelé que tous ces projets lancés dans la ville de Maroua marquent la volonté du Chef de l’Etat de faire en sorte que toutes les cités du Cameroun présentent fière allure « en réalisant à leur échelle les ODD urbains : la durabilité, l’inclusive, la résilience environnementale, la sécurité, ceci pour le bien-être des populations ». « Ces importants investissements, a-t-elle ajouté, qui ont été consentis par l’Etat avec l’appui de ses partenaires au développement, marquent des progrès majeurs de notre pays vers l’atteinte des ODD ». Pour le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, ces travaux de voiries, d’assainissement, d’éclairage public, de construction de logements décents et abordables, placent résolument, durablement, la ville de Maroua sur le chemin d’une belle cité résiliente, sûre, inclusive, concrétisant de ce fait l’ODD. Elle a invité l’ensemble des acteurs impliqués dans le projet à ne pas ménager leurs efforts pour le plein succès des travaux et a exhorté les populations à accompagner la réalisation de ces infrastructures dont ils sont les bénéficiaires ainsi que d’en faire un très bon usage. Elle a enfin rappelé à tous qu’elle sera, pour sa part, très attentive à la qualité et la célérité des travaux, notamment le respect du calendrier et la livraison des travaux.