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Projet  » Plateforme urbaine au Cameroun « : l’équipe du projet s’installe.

Projet  » Plateforme urbaine au Cameroun « : l’équipe du projet s’installe.

La salle de réunion du huitième étage du MINHDU a servi de cadre ce 12 juillet 2023 à l’audience accordée par le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain a une équipe d’Expertise France conduite par son Chef de Projet, Madame Cécile Haller.
Le Projet « Plateforme urbaine au Cameroun s’inscrit dans un programme plus vaste financé par l’Union Européenne intitulé « Cameroun – ville vertes inclusives et durables » pour lequel le MINHDU a lancé les activités à Maroua le 04 mars 2023.


Ce projet a pour ambition de renforcer la gouvernance du secteur urbain et le cadre de dialogue sur les aspects de développement urbain durable, inclusif et résilient face au changement climatique, en lien avec la décentralisation.
L’un des points à l’ordre du jour portait sur la présentation des membres de l’équipe du projet qui sont basés au Cameroun et échanger sur certaines modalités pratiques liées à la mise en œuvre du projet.

Appropriation des bonnes pratiques rwandaises en matière de gestion des déchets : les communes s’activent

Appropriation des bonnes pratiques rwandaises en matière de gestion des déchets : les communes s’activent

Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a présidé ce lundi 10 juillet 2023, une réunion relative à l’évaluation de la mise en œuvre du projet pilote « Villes propres et vertes : implémentation des bonnes pratiques rwandaises de gestion des déchets ». Ceci, en présence des représentants de quatre communes d’arrondissement, à savoir : Douala 3ème, Douala 5ème, Yaoundé 1er et Yaoundé 4ème.
Durant cette rencontre, il était question de faire le point et d’évaluer les différentes actions mises en œuvre au sein des communes dans le cadre de ce projet. Une rencontre qui intervient suite à la visite à Kigali d’une délégation conduite par Mme le MINHDU du 31 juillet au 06 août 2022, dans l’optique de s’approprier du modèle rwandais de gestion des déchets, pour le contextualiser et le dupliquer au Cameroun. Lors d’une précédente rencontre, des recommandations avaient été formulées à l’endroit des maires qui faisaient partie de la délégation à Kigali, notamment de mettre en place des plans d’action dans leurs communes et de choisir chacun un quartier pilote. Il avait également été demandé à l’entreprise Hysacam, acteur majeur de la gestion des déchets, de renforcer la sensibilisation des populations, de remobiliser son personnel, d’intégrer dans ses procédures le tri et la valorisation des déchets ; et d’optimiser la rotation des équipes de ramassage.


Ainsi, la réunion du 10 juillet 2023 était l’occasion pour les maires concernés d’exposer les activités menées depuis lors. Prenant la parole, le représentant du Maire de ville de Douala a cité, parmi les actions entreprises et en projet :

  • La suppression progressive des bacs à ordures à Douala 1er, avec sensibilisation des populations à attendre le passage d’Hysacam pour sortir leurs ordures;
  • Les campagnes de tri sélectif des déchets ménagers à Bonapriso et Bonanjo;
  • La mise en fonction en septembre 2023 de bornes sélectives pour la collecte et le tri des déchets , soit 3 bornes par bloc;
  • La communication dans les écoles pour éduquer les tout-petits;
  • Le partenariat avec des structures privées pour la valorisation des déchets selon leur nature;
  • La préparation des DAO pour la gestion des déchets en plusieurs lots;
  • Le programme Green City pour embellir la ville par un reboisement massif et la création des espaces verts;
  • La conduite d’études pour la reconversion de la décharge municipale de PK 10;
  • La mise en place du programme Douala Clean City pour doter la ville en matériel de nettoyage;
  • L’aménagement d’un pôle de gestion des déchets (site de Ngombè : 70 hectares);
  • L’instauration d’amendes pour manquement aux règles d’hygiène et salubrité;


Par la suite, les représentants de Douala 3ème et Douala 4ème ont présenté les actions menées de leur côté. Pour Douala 3ème, qui a pour quartier pilote la Cité Chirac/Japoma : la distribution de 34 poubelles métalliques, la recherche de partenariats pour la valorisation des déchets plastiques du centre de Bilonguè et le curage de 17km de drains et des rigoles.
Pour ce qui est de Douala 5ème qui a pour quartier pilote Bonamoussadi-Kotto, les actions menées sont : l’acquisition de 3 tricycles pour la pré-collecte avec la sensibilisation des populations, le partenariat avec une structure privée pour le recyclage des déchets plastiques, le curage de 5000 mètres linéaires de caniveaux.
Concernant la ville de Yaoundé, les communes de Yaoundé 1er et Yaoundé 4ème étaient représentées. A Yaoundé 1er, qui a pour quartiers pilotes Etoudi et Bastos, des autorisations de précollecte ont été accordées à certaines structures. Par ailleurs, il y a la dotation de matériel de nettoyage, et la sensibilisation des populations à la gestion responsable et écologique des déchets ; ainsi que le projet de création de 3 espaces verts aux lieux-dits : Axe de la présidence, Rails Ngousso et Dispensaire Messassi.
Quant à Yaoundé 4ème qui a pour quartier pilote Mimboman, la représentante a cité : l’instauration de journées de propreté, le projet de création d’une radio communautaire pour une sensibilisation plus large, la collaboration avec une association volontaire pour le ramassage des tas d’ordures sauvages, ainsi que le curage des rigoles.


Au sujet des difficultés présentées, chaque commune a parlé de l’insuffisance des financements et l’incivisme des populations, qui compliquent l’exécution des plans d’action. Après toutes ces présentations, Mme le Minhdu a salué l’engagement et les efforts des communes pour mettre en place les bonnes pratiques. Elle a néanmoins déploré le manque de collaboration entre les communes et la Communauté urbaine de Douala, et l’absence d’intégration du numérique dans les opérations de gestion des déchets. En outre, Célestine Ketcha Courtès a recommandé la mise en place de modèles économiques pour que les structures partenaires de la valorisation des déchets paient une subvention aux communes, et que le principe de pollueur-payeur prenne effectivement forme. Elle a instruit aux communes de préparer des plans d’action 2024, afin de dupliquer les bonnes pratiques des quartiers pilotes dans d’autres quartiers. Pour finir, des descentes sur le terrain sont prévues dans les différents quartiers pilotes.

Habitat social : Le projet de 10.000 LOGEMENTS porté par la société PIZZAROTTI piétine

Habitat social : Le projet de 10.000 LOGEMENTS porté par la société PIZZAROTTI piétine

En visite de travail ce 16 juin 2023, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain s’est rendue à Mfou où elle a visité la base industrielle et à Ekoko 2 pour l’inspection du chantier de construction des logements pilotes, exécuté dans le cadre du contrat entre l’État du Cameroun et la société PIZZAROTTI. Au terme de l’évaluation générale et de l’inspection des travaux de la phase pilote en cours , le Ministre Célestine Ketcha Courtès a prescrit la bonne gouvernance, un encadrement strict et l’urgence du recadrage de la mise en œuvre du cahier de charge.

Dans le cadre de la mise en exécution des très hautes instructions du président de la République relatives à la production en masse des logements et au transfert des technologies, un MEMORANDUM OF UNDERSTANDING avait été signé le 8 Novembre 2012 entre l’entreprise italienne PIZZAROTTI et l’Etat du Cameroun. Il s’en est suivi d’une part la signature d’un Contrat Commercial le 17 Mars 2016 et d’autre part deux conventions de financement (loan agreement) le 1er Juin 2016, ce qui a permis la signature des marchés relatifs aux travaux de la première phase, qui malheureusement piétinent et trainent à délivrer les logements sur un marché qui affiche 2.500.000 de déficits en logements.

Dans le cadre du suivi du projet de conception/réalisation de 10.000 logements et leurs équipements socioculturels à Yaoundé et ses environs, confié depuis Le 22 mars 2017, à l’entreprise IMPRESA PIZZAROTI & C.S.P.A à travers le Marché N°000079/PR/MINMAP/DGMI/DMBEC/2017, le comité interministériel de suivi évaluation mis sur pied sur l’égide du Premier Ministre Chef du Gouvernement a recommandé au MINEPAT de programmer la prise en charge des prestations de maitrise d’œuvre du projet dans le BIP MINHDU. A ce jour, les dispositions de prise en charge des dites prestations dans le BIP MINHDU 2024 sont en cours.

C’est dans le but de s’assurer de la situation exacte sur le terrain, pour davantage être édifiée sur la pertinence de l’inscription des ressources nécessaires et réalistes à l’exécution de cette tâche dans le BIP MINHDU et pour une exécution harmonieuse des travaux, que Mme le MINHDU a fait une descente pour visiter tour à tour les sites du projet Pizzarotti ( base industrielle et site des travaux de construction de 1000 logements) et celui du site des travaux de rénovation de la cité SIC Nlongkak.
Cette visite lui permettra d’avoir une vision assez globale de certains projets de la SIC, pour apprécier la pertinence de l’inscription de la prise en charge de certaines prestations dans le Cadre des Dépenses à Moyen Terme du MINHDU pour accompagner la production des logements attendus par le Chef de l’Etat.
Au terme de cette descente sur le terrain, les éléments probants en vue de justifier l’inscription de cette tache dans le Cadre des Dépenses à Moyen Terme pour 2024 ne semblent pas convaincants. En mettant en priorité la vision du Chef de l’Etat qui voulait à travers le contrat commercial de ce projet offrir aux populations 1000 logements tous les semestres, madame le ministre et la délégation constatera avec regret qu’au sujet de la construction des logements tout comme celui de la base industrielle, la majorité des problèmes relevés sur le terrain sont sans solution, et la situation reste inquiétante :

*Des 1000 logements à construire sur le site d’Ekoko II : La situation présente indique pour 47 milliards Conommees à date la mise en œuvre de 14 fondations en approche construction traditionnelle,
*Elévation appartements : 32/224 14.28% Toiture : une (01) toiture en cours /14 7.14%

Ce qui ne permet pas à ce jour d’avoir une projection à court, moyen voire long terme des quantités des logements à produire en vue de l’attribution aux populations des premiers logements.

A ce jour, l’on n’a aucune visibilité sur les travaux et activités relatif à la construction en masse des logements.

De la fabrication de polystyrène à la production de peinture, l’assemblage de portes et fenêtres, la menuiserie bois et métallique, la centrale à béton, et la mise en exploitation de la station de concassage des granulats ne sont pas encore opérationnels, alors qu’au lieu de mettre en priorité la construction des logements, la Sic a choisi de signer un avenant de plus de 115 milliards.

La base industrielle qui à ce jour n’est pas opérationnelle était la priorité de ce projet et constituait pourtant la plus value dans la mesure où on devait tester sa pertinence et son efficience par la construction des 1000 logements de la première phase. A date rien ne bouge et pire on parle désormais de 224 logements en lieu et place des 1000 logements et une base industrielle prévus dans le contrat

En quittant les lieux, madame le ministre a entre autres recommandations, prescrit :

  • à la Sic de faire un point détaillé avec des objectifs réalistes de production des logements conformément au contrat assorti d’un planning serré
  • un suivi professionnel et dans un esprit de bonne gouvernance en vue de l’atteinte des objectifs visés par Le Président de la République SEM Paul Biya
  • l’urgence d’une réunion avec Pizzaroti pour un encadrement

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