Le MINHDU lutte contre la Corruption

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Présentation

Contexte de création


  • Le Cameroun est un pays à revenu intermédiaire inférieur, mais ne s’aligne pas aux pays comparables en termes de pauvreté et d’autres indicateurs sociaux. Le Cameroun a un Revenu National Brut (RNB) par habitant de 1 320 dollars EU en 2015 (méthode Atlas), contre une moyenne de 1 628 dollars EU pour les pays d’Afrique subsaharienne. Aucun Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD) n’a été atteint au Cameroun en 2015. En effet, les scores du Cameroun dans l’Indice de Développement Humain (HDI) se sont détériorés au cours des deux dernières décennies (rang 153 sur 197 en 2015). Par ailleurs, 38 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté national et 27 % en dessous du seuil de pauvreté international de 1,90 dollars EU par jour. La pauvreté au Cameroun se caractérise par de grandes disparités spatiales qui s’accroissent entre les zones urbaines et rurales, les régions centrales et côtières du Sud (où les taux ont légèrement diminué) et les régions du Nord (où la pauvreté est de plus en plus concentrée). La qualité de la prestation des services est inférieure à ce qu’on pourrait attendre d’un pays à revenu intermédiaire inférieur.
  • Le Cameroun a un grand potentiel économique grâce à sa diversité, à ses ressources naturelles et à sa position de porte d’entrée en Afrique de l’Ouest et du Centre. Le pays est doté de pétrole, de gaz naturel, de bauxite, de fer et de produits agricoles abondants dont le café, le cacao et le coton. C’est l’un des pays les plus diversifiés en Afrique. Le territoire s’étend du Lac Tchad dans le nord jusqu’à la forêt tropicale du bassin du Congo et des zones fertiles de culture et d’élevage dans le sud. Le Cameroun représente 44 % du PIB total dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Quatre-vingt-dix pour cent des marchandises destinées à l’Afrique centrale transitent par le port de Douala, tandis que les exportations et les importations vers la République centrafricaine (RCA), le Tchad et la République du Congo empruntent le réseau national des routes et du rail du Cameroun.
  • Cependant, la croissance économique récente n’a pas été attribuée à une transformation structurelle et est vulnérable à divers risques, y compris les effets de la variabilité et du changement climatiques. Malgré un sombre environnement économique global dans la région de la CEMAC et la baisse des prix du pétrole, les développements économiques en 2016 sont restés positifs avec un taux de croissance de 4.7 pour cent (contre 5,8 pour cent en 2015). Toutefois, la croissance économique a principalement été stimulée aux investissements publics au lieu des réformes structurelles. Les revenus issus des ressources naturelles ont contribué à financer un système de gouvernance hautement centralisé et un modèle de développement dirigé par l’État, qui pèse sur l’économie avec des monopoles, un environnement commercial défavorable et une gouvernance faible. Récemment, la situation de la dette du pays s’est également détériorée en raison de la baisse des revenus, ce qui accroit l’incertitude macroéconomique.
  • Le ratio de la dette publique par rapport au PIB a atteint 34.1 pour cent en 2016 (contre 15.6 pour cent en 2013) et le risque de détresse de dettes est passé de moyen à élevé dans la DSA conjointe FMI/BM 2015, reflétant l’effondrement de la valeur des exportations et la croissance rapide des emprunts non concessionnels.

De plus, l’augmentation de la variabilité climatique et des événements extrêmes (tels que les sècheresses et les inondations) constituent une menace pour la croissance économique. Et les prochaines élections présidentielles et législatives en 2018 dans un contexte de mécontentement social croissant dans les deux régions anglophones ainsi que la crise de la sécurité dans l’extrême nord du pays pourraient ralentir la mise en œuvre des réformes structurelles tant nécessaires.

Missions


  1. Renforcement des capacités pour une gestion urbaine inclusive et résiliente :
  • Soutien aux CTDs pour une gestion urbaine inclusive et résiliente ;
  • Appui aux entités nationales pour améliorer les outils de planification urbaine et la gestion foncière pour des villes plus inclusives et résilientes
  1. Amélioration de la connectivité et du cadre de vie dans les villes bénéficiaires :
  • Amélioration de la connectivité intra-ville et intégration des quartiers sous-équipés ;
  • Amélioration du milieu de vie dans les quartiers sélectionnés ;
  • Soutien aux initiatives locales axées sur l’inclusion économique des jeunes ;
  • Amélioration de l’environnement urbain et renforcement de la résilience aux inondations
  1. Contingente d’intervention en situation d’urgence

Domaines d’activités


  • Construction/réhabilitation Voirie urbaine ;
  • Construction de drain ;
  • Eclairage public ;
  • Adduction en eau potable ;
  • Construction/réhabilitation centre de santé ;
  • Construction/réhabilitation salle de classe ;
  • Aménagement espace vert, de loisir, de détente et de jeux ;
  • Aménagement espaces marchands ;
  • Renforcement de capacités ;
  • Acquisition du matériel au profil des communes et des entités nationales, …

Cibles


Les principaux bénéficiaires seront les résidents de certains quartiers sous-équipés dans les sept villes ciblées par le projet (Batouri, Douala, Kousséri, Kumba, Ngaoundéré, Maroua et Yaoundé). Les principaux avantages découlent de l’amélioration des conditions de vie résultant d’un meilleur accès aux infrastructures et aux services urbains, de l’amélioration de la connectivité avec la ville, ainsi que du renforcement de l’organisation communautaire et de leur capacité à exprimer leurs besoins. On s’attend à ce que des avantages supplémentaires découlent d’opportunités temporaires d’emplois, par exemple dans le cas d’activités de construction à haute intensité de main-d’œuvre.

Documents


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Les Réalisations