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Coopération : MINHDU, ONU-Habitat et le FEICOM posent les bases de la gestion du foncier dans les opérations de restructuration des quartiers précaires pour la finalisation de la stratégie nationale d’amélioration des bidonvilles au Cameroun

Coopération : MINHDU, ONU-Habitat et le FEICOM posent les bases de la gestion du foncier dans les opérations de restructuration des quartiers précaires pour la finalisation de la stratégie nationale d’amélioration des bidonvilles au Cameroun

« Je vous invite donc, au cours de vos échanges et réflexions, à rechercher et proposer des pistes de solutions pour mettre en place des mécanismes et des outils robustes d’aménagement foncier concerté, de copropriété, de réinstallation des ménages soumis au déplacement forcé, pour faciliter et favoriser l’amélioration et la prévention des bidonvilles, les autres aménagements urbains y compris les conflits fonciers en milieu urbain ». Ainsi s’exprimait le Secrétaire Général du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain, représentant Madame le Ministre, le 27 octobre 2022, lors de la cérémonie de l’ouverture de l’atelier national sur la gestion du foncier dans les opérations de restructuration des quartiers précaires.

Co-organisés par le MINHDU, ONU-Habitat et le FEICOM, l’atelier avait pour objectif de dégager des perspectives de réformes foncières permettant une gestion efficace des opérations de restructuration urbaine et d’aménagement concerté au Cameroun.

A cet effet, il faut rappeler que le Cameroun collabore avec le Système des Nations Unies depuis 2004 à sortir les quartiers précaires de l’extrême pauvreté à travers le Programme Participatif d’Amélioration des Bidonvilles (PPAB), une initiative du Secrétariat des Pays ACP, financé par la Commission de l’Union Européenne et mise en œuvre par ONU-Habitat dans une quarantaine de pays. L’objectif poursuivi par le PPAB est d’amener les Etats à élaborer des politiques de prévention de l’apparition des quartiers à habitat spontané par l’implication des populations et des institutions publiques et privés nationales dans la planification urbaine.

Après plusieurs années de mise en œuvre reconnue comme exemplaire en Afrique, le Cameroun s’est approprié les outils et les méthodes promus au niveau international afin de doter ses capitales régionales de stratégies d’amélioration de certains quartiers précaires en 2019. Plus encore, le Gouvernement a formulé en 2019 une Stratégie Nationale d’amélioration des bidonvilles afin d’étendre cette initiative sur l’ensemble du territoire. Toutefois, l’un des défis que doit encore relever cette stratégie pour une mise en œuvre effective est celui d’une gestion concertée du foncier. Elle est en effet une source importante de conflits entre les différents intervenants de l’aménagement concerté (collectivités locales, autorités administratives et traditionnelles, populations, investisseurs etc.).

Aussi, la rencontre du 27 octobre 2022 à Yaoundé a-t-elle rassemblé une cinquantaine de participants représentant les services centraux et les services déconcentrés des départements en charge de l’Habitat, du foncier, de la décentralisation, de l’aménagement du territoire, du développement rural, de l’eau et de l’énergie, de la recherche scientifique (MINDCAF, MINDDVEL, MINEPAT, MINHDU, MINADER, MINEE, MINRESI), des entreprises et établissements publics (MAETUR, FEICOM, SIC, MAGZI, INC, MIPROMALO), des Collectivités Territoriales et leurs associations (CVUC, Communautés urbaines de Bamenda, Douala et Bafoussam, Conseil Régional du Centre, Communes d’Arrondissement de Yaoundé 6, Kribi 2, Bamenda 3), des Ordres professionnels nationaux ou organisations (OBEC, ONUC, ONIGC, notaire), des universitaires (Université de Yaoundé 1 ), du Secteur privé ( La Régionale Banque, Afriland First Bank).

Au cours des travaux, il s’est agi de présenter les expériences de gestion et régularisation foncière dans les opérations de restructuration et d’aménagements concertés au Cameroun et d’ailleurs. De même, il a débattu des approches de gestion et d’administration foncière susceptibles de prendre en compte tous les modes de production, d’échanges, de reconnaissance de « titres » de propriété, en vue d’une meilleure sécurisation foncière, notamment les conditions de mise en place du Registre Foncier Urbain (RFU) au Cameroun.

Au terme des échanges, près d’une quarantaine de recommandations ont été formulées à l’endroit de l’Etat, des collectivités territoriales et du secteur privé notamment :

  • Réviser les textes sur l’expropriation pour cause de l’utilité publique en prenant en compte la valeur économique des biens et les normes internationales sur la protection des droits économiques et sociaux ;
  • Développer la fiscalité foncière afin d’en faire le principal outil de financement de l’aménagement urbain ;
  • Encourager l’utilisation d’outils fonciers et de solutions d’administration des terres adaptés aux objectifs et permettre l’amélioration progressive de la sécurité des régimes fonciers pour les citadins pauvres ;
  • Renforcer les capacités opérationnelles des collectivités territoriales décentralisées à l’identification et la conduite des opérations d’aménagement concerté qui devront désormais être adoptées comme principal outil de gestion des extensions urbaines ;
  • Réviser la loi sur les déclarations d’utilité publique en incluant des dispositions particulières favorables aux opérations d’aménagement concerté ;
  • Etc.
Autoroute Yaoundé-Nsimalen : Vers la réception provisoire de l’infrastructure.

Autoroute Yaoundé-Nsimalen : Vers la réception provisoire de l’infrastructure.

« Nous avons fait le tour d’horizon dans le cadre de la réception provisoire de cette autoroute, la première que le Chef de l’Etat a mis en circulation depuis bientôt huit (08) mois ». Ainsi s’exprimait le Ministre de l’Habitat et du développement urbain, célestine Ketcha Courtès, Président du COPIL au sortir de la 8ème session du Comité interministériel de pilotage du projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen et des voies de contournement Est et Ouest de Yaoundé, qui s’est tenue le mardi 1er Novembre 2022.

En compagnie du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des travaux publics, Armand Ndjodom, représentant le Ministre des Travaux Publics, Vice- président du COPIL, il était question de valider les recommandations et mettre en place les dispositions nécessaires pour l’exécution des voies de raccordement, et des passerelles piétonnes.

Opérationnelle depuis plusieurs mois déjà, l’autoroute Yaoundé- Nsimalen Section Rase Campagne fait le plus grand bien et la fierté des Camerounais. Après plusieurs inspections et les multiples mobilisations des sectorielles compétentes, l’heure est à la réception provisoire de cet ouvrage.

Une descente sur le terrain a précédé les travaux de ce comité de pilotage. Sur le terrain Célestine Ketcha Courtès et les autres membres du Copil ont noté que le véritable problème pour la construction des voies de raccordement et des parcelles piétonnes est la libération des emprises.

Entre autres recommandations du comité de pilotage qui s’est tenu ce jour, l’on peut noter que le suivi des opérations de libération des emprises devra se faire en collaboration avec le Préfet du Mfoundi, la Communauté urbaine de Yaoundé et les Mairies d’arrondissements ; la réalisation des voies d’accès des passages supérieur (PS1) et supérieur (PS3) confiée à la MAETUR.

En plus des activités de ce jour, le Copil a examiné le projet de raccordement de la voie de contournement de Yaoundé et la section urbaine ou voie rapide de l’autoroute qui prendra sa source à Ahala 2, au terminus de la section rase campagne.

Le raccordement futur De l’autoroute à la voie de contournement de Yaoundé et le lancement des travaux de la section Urbaine, sont des projets structurants qui permettront non seulement de désengorger Yaoundé, mais aussi de booster l’économie camerounaise et de la sous-région en adressant les questions des changements climatiques.

JMH 2022 : La déclaration de Bertoua pour repenser nos villes

JMH 2022 : La déclaration de Bertoua pour repenser nos villes

La capitale régionale de l’Est, Bertoua, a abrité le 03 octobre 2022 la célébration de la Journée Mondiale de l’Habitat édition 2022. Cette journée était précédée de toute une semaine dite de l’Habitat qui a installé sa Base au Parc Sembe Lecco de Bertoua nouvellement inauguré par le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain.

Ouverte le 27 septembre 2022 par une marche de piquetage conduite dès 07h par le Ministre de l’Habitat et du développement qu’accompagnait pour la circonstance, le Maire de la ville, Jean Marie DIMBELE, le Secrétaire Général des Services du gouverneur et le principal partenaire de l’édition 2022 de la JMH, le Représentant résident de l’Organisation Mondiale de la Santé au Cameroun, Phanuel Habimnna. Balaie en main, Madame le Ministre a parcouru plusieurs artères de la capitale régionale de l’Est. Tout au long de son trajet elle en a profité pour réaliser une sensibilisation de proximité auprès des ménages, des établissements scolaires, des administrations sur l’importance de l’adoption des bonnes pratiques en matière d’hygiène et salubrité.

Autour de 13 le même jour le MINHDU était devant la presse pour un point de presse afin d’expliquer aux hommes de média les contours de l’édition 2022 de l’évènement dont le thème mondiale arrêté par ONU-Habitat cette année est : « « Attention à l’écart. Ne laisser personne ni aucun endroit de côté ». À la suite du point de presse, Madame le Ministre a coupé le ruban symbolique ouvrant le village de l’habitat où plusieurs acteurs du secteur exposaient sur les bonnes pratiques urbaines et des innovations technologiques à travers des stands. Le lendemain 28 septembre 2022 le représentant résident de l’OMS a lancé la série des communications qui a meublé toute la semaine jusqu’au 03 octobre. Il a entretenu les participants sur le thème : « l’impact de l’hygiène et la salubrité sur les questions de santé publique ».Beaucoup d’autres thèmes étaient au menu des échange au courant de la semaine entre autres : « la promotion des villes durables » ; « restructuration et rénovation des villes : montage des projets et stratégies de mobilisation des ressources » ; « pratiques de restructuration et de rénovation urbaines » ; « auto-construction, approche participative et coopérative pour un habitat plus durable » ; « ‘’Smart Cities’’ Opportunités, défis et Perspectives » ; « la Vulgarisation du modèle rwandais de gestion des déchets et assainissement ». Un autre moment fort fut l’atelier sur « le Dialogue multi acteurs sur la professionnalisation des polices municipales et la réduction du désordre urbain », animé par le Directeur du bureau régional pour l’Afrique de ONU-Habitat, Oumar Sylla.L’autre atelier, animé par l’Agence Nationale D’Algérie s’est appesanti sur « les outils de planification pour l’amélioration de la gestion des déchets ménagers, les modes de traitement des déchets adoptés en Algérie ainsi que les actions menées pour la préservation de l’environnement ».

Le 03 octobre 2022 était réservé à la grande célébration puisqu’étant le premier lundi du mois d’octobre, car par sa résolution A/RES/40/202 du 17 décembre 1985, l’Assemblée Générale des Nations Unies a décidé de faire du premier lundi d’octobre de chaque année, la Journée Mondiale de l’Habitat. En dehors de la grande solennité de cette journée, ce fut également le jour des proclamations des différents résultats, à l’image du concours ‘’Villes Propres’’ gagné par la Commune de Yaoundé V, du concours d’idées urbaines du Cameroun, mais aussi des prix spéciaux remis par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) aux Comités de développements, femmes et jeunes les plus actifs. Madame le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, dans son allocution de clôture, a invité tous les acteurs concernés par la déclaration de Bertoua, de se mettre ensemble pour la mise en œuvre de seulement 50% de la déclaration de Bertoua pour faire bouger les lignes dans nos cités.

Télécharger la déclaration de Bertoua (.pdf)

Concours national « Villes Propres » : Pour des villes Camerounaises résilientes et durables

Concours national « Villes Propres » : Pour des villes Camerounaises résilientes et durables

Le concours ‘’Villes Propres’’ est sans aucun doute l’un des moments les plus fort de la célébration de la JMH. L’avènement prend corps dès l’arrivée du Ministre Célestine Ketcha Courtes à la tête du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU). Lancée en 2019 sous la dénomination ‘’Quartiers Propres’’ parce que mettant en concurrence les seuls quartiers de la ville de Yaoundé, il s’élargi en 2020 en mettant en rivalité les communes des villes de Yaoundé dans le Centre, de Douala dans le Littoral et de Limbé dans la région du Sud-Ouest. En 2021 c’est l’ensemble des 360 communes de notre pays qui est sur la ligne de départ. En 2019 le vainqueur était le quartier Melen6 dans la Commune d’arrondissement de Yaoundé VI avec une cagnotte de 5 millions FCFA, en 2020 les trois vainqueurs sont par ordre La commune de Limbé 150 millions, Douala 2ème 75 millions et Yaoundé 5ème 50 millions. En 2021 c’est la commune d’Ebolowa 2ème qui est le grand vainqueur pour une enveloppe de 100 millions suivi de la Commune de Douala 2ème 85 millions et Buea avec 75 millions ; Il faut souligner qu’à partir de 2021 les 10 communes finalistes sont récompensées. En 2022 le trio de tête est composé de Yaoundé 5ème avec 100 millions de FCFA, suivi de Garoua 2ème 65 millions et Bertoua 1er 50 millions Concernant le sacre de la Commune d’arrondissement de Yaoundé V en 2022, il faut saluer la récompense de l’endurance. Classé 3ème respectivement en 2019 et 2020, la commune d’arrondissement de Yaoundé 5ème va reculer en 2021 pour occuper le 4ème rang. 2022 est le couronnement de plusieurs années d’effort.

En effet, l’annotation du concours ‘’Villes Propres’’ tient en compte plusieurs paramètres.  En un, parlant de la propreté, l’on évalue non seulement les routes mais aussi les établissements scolaires, formations hospitalières et les marchés. Le volet esthétique n’est pas en reste avec en deux, le pavoisement et le badigeonnage des bordures de rues, décorations des rues, élagage des arbres. En trois nous avons l’existence des équipements d’assainissement soit la présence des unités de
traitement et de valorisation des déchets. On évalue encore en quatrième position, l’entretien des rivières des cours d’eau et des caniveaux en termes de fréquence trimestrielle de nettoyage, débroussaillage et curage. En cinquième position, l’implication des services de la Commune avec le moyen de communication utilisé pour sensibiliser la population, l’existence d’un programme hebdomadaire dédié à l’assainissement de la commune et le pourcentage du budget communal dédié à l’assainissement. La suite en sixième position concerne la participation citoyenne, c’est-à-dire le taux hebdomadaire de participation des populations. Enfin l’implication des services de la Commune dans la lutte contre les maladies tels que le Paludisme, COVID 19, Choléra et autres à travers le nombre annuel de campagne de dératisation, désinfection, désinsectisation et de sensibilisation effectuées.

Le concours Villes Propres est une initiative du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain qui s’inscrit dans le cadre de l’implémentation de la Campagne nationale d’hygiène et de salubrité lancée par le Premier Ministre Chef du Gouvernement

De manière spécifique, il est question :

 D’organiser au niveau de chaque département un concours visant à sélectionner la Commune la plus propre ; ensuite sélectionner la Commune la plus propre de la Région. Il est question à long terme de :
– Sensibiliser et mobiliser les acteurs pour les opérations d’entretien des espaces urbains et du     cadre       de vie       ;
– Promouvoir et pérenniser les initiatives locales en matière d’hygiène et de salubrité ;
– Renforcer la participation collective des acteurs, entre autres, élus locaux, autorités traditionnelles, société civile et population, dans l’entretien et la préservation des espaces urbains.

Classement général des 10 communes les plus propres du Cameroun en 2022 :

  • Commune de Yaoundé 5 (Centre) : 100 millions
  • Commune de Garoua 2e (Nord) 65 millions
  • Commune de Bertoua 1er (Est) : 50 millions
  • Commune de Bafoussam 2e (Ouest) 45 millions
  • Commune de Nkongsamba 1er (Littoral) 40 millions
  • Commune de Mayo Darlé (Adamaoua) 30 millions
  • Commune d’Ebolowa 2e (Sud) : 30 millions
  • Commune de Limbe 1er (Sud-Ouest) 30 millions
  • Commune Yagoua (Extrême Nord) 30 millions
  • Commune de Nkambe (Nord-Ouest) 20 millions
  • Prix spécial résilience : Bamenda (Nord-Ouest) 20 millions