Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès, accompagné du Secrétaire d’Etat en charge de l’Habitat, Marie Rose Dibong, a présenté ce 28 novembre 2025, devant la Commission des Finances et du Budget de la chambre basse, le projet de budget 2026 de son département. Celui-ci s’éleve à 168 milliards 365 millions FCFA, soit une hausse de 10,6 milliards par rapport à 2025. Ce budget, premier du « Septennat des Grandes Espérances » du Président Paul Biya, met l’accent sur la mobilité urbaine, l’habitat décent et l’inclusion sociale, aligné sur la Stratégie Nationale de Développement 2030 (SND30).
Bilan satisfaisant de l’exécution budgétaire 2025
L’enveloppe 2025 de 157,7 milliards FCFA (13 milliards en fonctionnement, 144,6 milliards en investissement) a priorisé la mobilité urbaine via la construction et réhabilitation de voiries. Malgré des défis comme l’insécurité dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest ou les retards de paiements, des avancées notables ont été réalisées : 230 nouveaux logements construits (80 à Douala, 140 à Yaoundé) dans le cadre des 10 000 logements sociaux ; achèvement de 25 cités municipales (369 logements) ; 43 km de voiries et 64 km de drains via le PDVIR ; entretien de 107,5 km de voiries nationales. L’assainissement a progressé avec 7,3 km de drains à Douala, une station de traitement des boues à Ngombè, et les États Généraux sur les déchets ont abouti à une feuille de route. Le « Concours Villes Propres » a récompensé Nkongsamba 1er (100 millions FCFA).
Perspectives ambitieuses pour 2026
Avec 28,3 milliards en dépenses courantes (dont 3,7 milliards pour le personnel, 10,9 milliards en biens et services) et 140,1 milliards en investissement, financés par 46 milliards de ressources internes, 53 milliards externes et 11,3 milliards du C2D, le budget cible les projets structurants comme Yaoundé Cœur de Ville, l’autoroute Yaoundé-Nsimalen et la mobilité à Douala. Il renforce l’appui aux communes (9 milliards FCFA, +1,5 milliard) et la gestion des déchets via des centres de regroupement et de transfert à Yaoundé et Douala.
Programme 390 : Développement de l’Habitat
Ce programme vise l’habitat décent et l’assainissement. En 2026 : achèvement de 200 logements PME et 200 à Bamenda/Buéa (PLANUT) ; démarrage PCADY à Yaoundé ; points de regroupement/transfert de déchets ; stabilisation du ravin Logbessou (Douala) ; drains à Maroua.
Programme 391 : Amélioration de l’environnement social urbain
Focus sur l’embellissement et l’inclusion : aménagement de 16 733 m² d’espaces publics dans 10 communes ; éclairage de 40 communes ; formation de 400 jeunes à la fabrication de pavés dans 6 communes ; création de 11 unités pilotes et 9 Centres d’Insertion des Jeunes ; équipement de 6 Comités de quartiers ; 7 Documents de Planification Urbaine (Kontcha, Tignère, etc.).
Programme 392 : Infrastructures de transport et mobilité durable
Priorité à la fluidité urbaine : finalisation de la voie de contournement Yaoundé ; poursuite Yaoundé Cœur de Ville et mobilité urbaine de Douala ; réhabilitation voiries Yaoundé/Douala ; achèvement C2D Capitales Régionales ; démarrage Ville et Gestion Foncière Durable ; ponts à Yagoua, Mokolo et Bindia-Mboutoutou. Programme 393 : Gouvernance et fonctions support Amélioration des conditions de travail
achat de véhicules et matériel ; décrets sur hygiène/salubrité et loi sur l’habitat ; études pour immeuble siège MINHDU ; poursuite de la construction de 3 délégations départementales ; promotion du bilinguisme.
Ce budget illustre l’engagement du MINHDU à transformer les villes en leviers de croissance, via une approche HIMO et une synergie public-privé, pour une urbanisation inclusive.
Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) a procédé à l’installation des nouveaux responsables du Projet Villes et Gestion Foncière Durable (PVGFD) qui naît des cendres du Projet de Développement des villes inclusives et résilientes dont les activités ont été clôturées le 30 juin dernier. Le PVGFD est un programme financé par l’Etat du Cameroun et la Banque mondiale à hauteur de 200 millions de dollars, visant à améliorer l’accès aux infrastructures urbaines résilientes au changement climatique et à renforcer les services d’administration foncière. Il cible principalement les villes de Yaoundé et Douala, avec un impact direct ou indirect sur environ 2,1 millions de personnes. Le projet adopte une approche multisectorielle intégrée pour lever les principaux obstacles à l’urbanisation durable, à la croissance du secteur privé et à la transformation économique des villes camerounaises. Il comprend deux composantes principales : l’investissement dans des infrastructures urbaines transformatrices et résilientes, et l’amélioration des services d’administration foncière. En outre, le projet prévoit un renforcement des capacités des personnes et institutions impliquées dans le développement urbain et la gouvernance foncière, pour plus d’efficacité, de transparence et de responsabilité. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale de développement urbain et bénéficie de l’appui technique de plusieurs partenaires internationaux spécialisés en adaptation climatique et réduction des risques de catastrophe. Le projet est conduit sous la supervision du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) du Cameroun, avec un cadre institutionnel précis et des mécanismes opérationnels pour la gestion, le suivi et l’évaluation des activités. En termes de voirie dans la ville de Douala c’est 11,5 km de voirie à aménager à savoir : la Rocade des 10 km, section Rond-point MAETUR à Bonamoussadi – Beedi Haute tension (Douala 5ème) ; la section Boulevard urbain Est, section Marché Madagascar – Total Nkolmbong (phase 1 – Marché Madagascar – Total Ndogpassi) et la section section Marché Madagascar – Total Nkolmbong (phase 2 : Total ndogpassi – Total Nkolmbong) Douala 3ème ; Toujours à Douala 10 km de drains à aménager soit : l’aménagement de 6 km de drain sur le bassin versant du Tongo Bassa principalement dans le sous-bassin versant du Kondi et l’aménagement de 4 km sur le bassin versant du drain Bobongo. La capitale politique Yaoundé verra 13 km de voiries structurantes à construire ou réhabiliter à savoir la réhabilitation de la boucle de Nkolbikok (Carrefour MEEC-Carrefour GP, Carrefour Marché Melen -Total Melen – Mini Ferme – Carrefour MATGENIE) + bretelle Chapelle Elig-Effa – Carrefour Elig-Effa à Yaoundé 6ème; la réhabilitation d’un raccordement de la boucle de Nkolbikok (Total Melen – Carrefour EMIA – Maison du Parti – MINFOPRA (Rue 3.351)) + bretelle Carrefour Emia – Lycée Ngoa-Ekelle – Pharmacie Château (Yaoundé 6), le réhabilitation du raccordement PDVIR (Carrefour Petit Marché Madagascar – Carref Yoyo Bar) (Yaoundé 7 et 2); l’aménagement en 22 voies d’une voirie structurante de Mimboman (Entrée FEICOM – Carrefour MVOG ENYEGUE) – 2,4 km + reconfiguration du carrefour Petit marché Mimboman+bretelles de désengorgement+elargissement en 2×2 voies de la voie Carreffour petit marché Mimboman-entrée FEICOM+ Entrée FEICOM – Carrefour MVOG ENYEGUE); l’aménagement en 22 voies du raccordement au PDVIR 5.1 (Carrefour petit Marché Mimboman – Carrefour MEBE-CITY/Nkolmesseng – Carrefour Onambele) (Yaoundé 4) et l’aménagement des voiries structurantes/secondaires d’amenée (y compris des carrefours critiques de certains quartiers de la ville de Yaoundé : quartier Nkolbikok : entrée MIPROMALO – entrée collège ISEIG + bretelle entrée Linda et les Chatons) + Voiries de proximité du quartier Mimboman FEICOM (Carrefour Boumnyebel – Entrée Don Bosco/Boucle Chateau) (Yaoundé 2) En somme, le PVGFD est une initiative majeure pour soutenir un développement urbain durable, inclusif et résilient, en intégrant la planification urbaine, la gestion du foncier, la lutte contre les effets du changement climatique, et la stimulation de la croissance économique à travers l’amélioration des infrastructures et services urbains. Dans son allocution, le Ministre Célestine Ketcha Courtès rappelle aux nouveaux responsables que : « Je vous exhorte à faire preuve d’un engagement sans faille et d’une détermination inébranlable. Le succès du PVGFD sera le succès de la vision du Chef de l’État pour un Cameroun aux villes modernes et résilientes ». Le PVGFD succède au Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR) au bilan élogieux qui est arrivée à son terme le 30 juin 2025. Le (PDVIR) a été mise en œuvre par le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) avec l’appui financier de la Banque mondiale. Son objectif principal est d’améliorer la gestion urbaine et l’accès aux infrastructures dans des zones urbaines ciblées, en particulier dans les quartiers sous-équipés, tout en augmentant la résilience aux aléas naturels et autres crises admissibles. Le projet a été exécuté dans sept villes camerounaises : Yaoundé (Yaoundé 5 et 7), Douala (Douala 3 et 5), Batouri, Ngaoundéré, Maroua, Kousseri et Kumba avec pour but :
d’améliorer la connectivité intra-urbaine et l’intégration des quartiers sous-équipés ;
d’améliorer les conditions de vie dans les quartiers sélectionnés ;
de soutenir des initiatives locales, notamment pour l’inclusion économique des jeunes ;
de renforcer la résilience urbaine face aux inondations et autres risques. Au total, le PDVIR a réalisé plus de 31,5 km de voiries structurantes dans plusieurs villes et environ 6,8 km de drains à Douala, avec des retombées positives pour plus de 650 000 bénéficiaires directs dans les villes concernées. Ce projet vise à améliorer la connectivité, la gestion des eaux pluviales et les conditions de vie dans les quartiers sous-équipés des sept villes prioritaires. À travers ces initiatives porteuses d’un développement inclusif, le PDVIR apparaît aujourd’hui comme un précieux levier pour la construction des villes durables et résilientes et un moteur de la connectivité des quartiers, dans le vaste chantier de la modernisation des villes camerounaises décidé par le Chef de l’Etat, SEM Paul BIYA.
Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) a reçu en audience, ce 11 novembre 2025, Son Excellence Monsieur Sylvain Riquier, nouvel ambassadeur de France au Cameroun. Au cœur de leurs échanges figurait l’évaluation de l’ensemble des projets portés par la France au Cameroun dans le domaine du développement urbain, notamment le Programme C2D Urbain Capitales Régionales ainsi que d’autres projets structurants en cours dans la ville de Yaoundé précisément le projet «Coeur de ville».Pendant plus d’une heure d’horloge Célestine Kétcha Courtès et son hôte on revisité les importantes réalisations fruits de la coopération Franco-camerounaise.
Parmi les succès majeurs de la coopération Cameroun-France en matière de développement urbain, le Programme C2D Urbain Capitales Régionales (CR1 et CR2) se démarque. Ce partenariat bilatéral vise à accompagner le développement des villes régionales du Cameroun, en s’appuyant sur le mécanisme du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D). Par ce mécanisme, les remboursements de la dette extérieure camerounaise sont réaffectés au financement de projets urbains durables. Ce programme a pour objectifs la modernisation des infrastructures urbaines, le développement d’équipements commerciaux, le renforcement des infrastructures de proximité, ainsi que la promotion du développement économique local et de la qualité de vie des habitants. Il contribue à transformer les villes en espaces modernes, durables et attractifs.
Plusieurs villes ont bénéficié de réalisations importantes dans le cadre du Programme C2D Urbain Capitales Régionales.
Bertoua, capitale de la Région de l’Est, a vu la construction de 18,4 km de voiries en béton compacté au rouleau, qui ont métamorphosé la ville. De nouveaux centres commerciaux, marchés modernes et parcs de loisirs ont vu le jour, à l’image du marché rénové de Mokolo II, inauguré en septembre 2022, améliorant ainsi significativement l’offre commerciale et le cadre de vie des habitants, notamment en facilitant la mobilité urbaine.
À Garoua, chef-lieu de la Région du Nord, plus de 20 km de voies ont été rénovées en béton compacté au rouleau et en pavés. Des infrastructures comme le Parc boisé, le Jardin de l’An 2000 et le Marché Yelwa ont été mises en place dans le cadre d’un programme de modernisation d’une valeur de plus de 33 milliards FCFA, incluant également des équipements de proximité et des espaces verts.
Bafoussam a bénéficié de la réalisation de 20,625 km de routes en béton compacté au rouleau, de la construction et rénovation d’équipements marchands générateurs de revenus, ainsi que de la création du Parc de loisirs Paul Biya, un espace de 8 300 m² dédié aux loisirs et à la détente, et d’une salle polyvalente de 1 200 m² pouvant accueillir environ 1 000 personnes.
Maroua a profité de plus de 16 km de voiries, tandis que Bamenda a lancé les travaux pour la construction de plus de 18 km de routes. Ces villes bénéficient également du projet SPORCAP, financé à hauteur de 10 millions d’euros, visant à construire des infrastructures sportives de proximité, offrant aux jeunes des espaces d’activités pour renforcer la cohésion sociale. Ces travaux ont dynamisé les économies locales, contribué à la création d’emplois et amélioré les conditions de vie dans toutes ces villes, concrétisant ainsi la vision du Chef de l’État SEM Paul Biya. Le programme C2D a eu un impact tangible à travers l’amélioration des infrastructures, la facilitation de la mobilité urbaine et l’accès à des équipements commerciaux modernes, tout en stimulant l’économie locale. Ces réalisations ont renforcé la dynamique urbaine et permis de créer des espaces de vie fonctionnels, sécurisés et attractifs.
L’engagement commun du Cameroun et de la France, via l’Agence Française de Développement (AFD), illustre une volonté forte de développement durable et de modernisation au bénéfice des populations. Cette coopération s’inscrit également dans des projets importants à Yaoundé, tels que « Cœur de Ville » et « Mobilité Verte Yaoundé ».
Le projet « Cœur de Ville », financé par l’AFD à hauteur de 66,5 millions d’euros, vise à améliorer la mobilité dans le centre-ville. Il comprend le réaménagement de carrefours stratégiques (Mvan, Elig-Effa), la modernisation des voiries, des gares routières et des espaces piétons. L’objectif est de faciliter les transports collectifs, renforcer la sécurité routière et améliorer les déplacements urbains, contribuant ainsi à la revitalisation du centre-ville. Le projet « Mobilité Verte Yaoundé » (MoVe), lancé en janvier 2024, ambitionne de créer un modèle de mobilité durable centré sur les personnes plutôt que sur la voiture. Il promeut la mobilité active, les transports publics à faibles émissions, et l’aménagement de corridors verts et de cheminements piétons, afin d’améliorer la qualité de vie, la sécurité et la durabilité à Yaoundé.
Concernant ces projets le Ministre de l’Habitat et du développement Urbain déclare qu’«Au-delà de la simple gestion du trafic, le projet « Yaoundé Cœur de Ville » apportera une modernisation significative du paysage urbain…Ce projet s’inscrit pleinement dans la vision et la volonté affirmées de Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, qui œuvre résolument pour la transformation de Yaoundé en une capitale moderne, dynamique et exemplaire. Il est en parfaite cohérence avec les ambitions de développement durable portées par le Programme C2D et les efforts constants du Gouvernement camerounais pour améliorer les conditions de vie des populations urbaines».
Avant sa nomination au Cameroun, Son Excellence Monsieur Sylvain Riquier a été ambassadeur de France aux Comores pendant trois ans. Fort de plus de 20 ans d’expérience, il est diplômé de l’École Nationale des Chartes (1989), où il a débuté comme conservateur aux Archives de Paris. En 1995, il a été chef du service documentation et archives à l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris. Après avoir intégré l’École Nationale d’Administration (ENA) en 2001, il a rejoint le ministère des Affaires étrangères. Sa première affectation étrangère fut le Pakistan en 2003, où il a successivement occupé les postes de conseiller des affaires étrangères, puis premier conseiller à l’Ambassade de France en 2009, démontrant ses compétences diplomatiques et sa capacité à évoluer dans des environnements complexes.
Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a présidé, ce mardi 12 août 2025, une réunion sur la mobilisation des recettes non fiscales, en présence, entre autres, du Directeur général adjoint de la Société Immobilière de Cameroun, des représentants des Direction Générales du Budget et du Trésor et des nombreux responsables du MINHDU. Cette réunion stratégique s’inscrivait dans le cadre de la volonté collective des administrations publiques, de renforcer la mobilisation des ressources non fiscales, en cohérence avec les orientations du Gouvernement en matière de gestion des finances publiques.
En ce qui concerne le MINHDU, les recettes non fiscales comprennent : la commercialisation des logements sociaux, les frais de concours de l’EAMAU, la délivrance et le renouvellement des agréments, et les sanctions, amendes et pénalités issues à l’exercice irrégulier de la profession immobilière. Pour l’exercice 2025, l’objectif de recouvrement pour le ministère de l’Habitat et du Développement urbain est de 2 079 450 000 FCFA. Mme le MINHDU a rappelé que, dans un contexte marqué par une exigence accrue de performance budgétaire et par une volonté politique affirmée de diversifier les sources de financement du développement, les recettes non fiscales, longtemps considérées comme marginales, apparaissent désormais comme un levier essentiel dans la stratégie nationale de mobilisation des ressources. Elles représentent un gisement considérable encore sous-exploité, dont la structuration, la sécurisation et la valorisation s’imposent désormais comme une priorité stratégique. A l’issue de cette rencontre, les recommandations suivantes ont été formulées à l’endroit du MINHDU, notamment : -Accélérer le processus de rapatriement au Trésor Public des fonds issus de la commercialisation des logements sociaux ; -Mettre en place un cadre de suivi et de reddition de comptes pour s’assurer de l’effectivité des mesures de rapatriement et de l’utilisation conforme des fonds; -Dynamiser la collecte des recettes non fiscales issues de la commercialisation des logements sociaux ; -Renforcer la collaboration entre les acteurs impliqués dans le processus de recouvrement de la commercialisation des logements sociaux, afin d’améliorer la remontée des informations sur les recettes collectées.
Par ailleurs, Célestine KETCHA COURTES a souligné que la mobilisation des ressources non fiscales constitue une opportunité historique pour asseoir une meilleure souveraineté financière nationale dont le potentiel estimé à ce jour à plus de 900 milliards de FCFA. Elle doit être portée par une vision claire, par des outils efficaces, et par l’engagement sans faille de tous les acteurs institutionnels.
Les travaux confortatifs de la voirie urbaine prescrits par le Président de la République SEM Paul BIYA et mis en œuvre par le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain, dans les différentes communes de Yaoundé, sont en pleine exécution et s’accélèrent. Afin de s’assurer de la qualité des travaux, le Ministre de l’habitat et du développement urbain Celestine Ketcha Courtès est descendue sur le terrain ce mardi 5 Aout 2025.
Il y’a 06 mois, le Ministre Célestine Ketcha Courtès organisait avec la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) et les mairies des sept communes d’arrondissement de la ville une action Coup de poing et de travail en synergie pour mutualiser leurs efforts pour l’entretien de la voirie de la cité Capitale dans une opération « YAOUNDE INTRA MUROS SANS NIDS DE POULES ». Dans un environnement fait de rareté de ressources le Chef de l’Etat a priorisé les travaux d’infrastructures et de réhabilitation de la voirie qui viendront, avec les travaux en cours d’atterrissage du PDVIR, et ceux en cours de démarrage ; Cœur de ville, Yaoundé Ville Verte et Projet des Villes Gestion Foncière Durable (PVGFD) faire de Yaoundé, une des plus belles villes d’Afrique.
« Les voiries urbaines des villes de Douala et Yaoundé fortement dégradées du fait de leurs vétustés et usage en raison de transit des gros camions des marchandises des ports de Douala et de Kribi, vers les pays de la sous-région Afrique centrale en plus de la poussée démographique.
Suivant les très Hautes Directives du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE CHEF DE L’ETAT, le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain a lancé l’opération « Yaoundé intra-muros sans nids de poules ». Cette opération d’envergure est entrée dans sa phase d’exécution après la signature d’une dizaine de contrats avec les entreprises de BTP sélectionnées parmi les plus aguerries, pour la réhabilitation d’environ 100 km de voiries structurantes et secondaires de la Ville de Yaoundé. le taux de contractualisation est à 100% et le démarrage effectif des travaux connaît un franc succès.
C’est pour se rassurer de la qualité des travaux, du respect des délais, et des autres dispositions du cahier de charge que Le Ministre Célestine Ketcha Courtes est descendue sur le terrain ce Mardi. Pour cette inspection, le Minhdu s’est notamment rendu à la poste centrale où la réhabilitation des voiries en cours au niveau de la par l’entreprise CMEC avance considérablement .
Selon les services techniques qui l’accompagnent , il s’agit non seulement d’une inspection mais aussi de l’évaluation des travaux encours.
Avec rigueur et portant des instructions fermes, le Minhdu a visité les travaux de Réhabilitation de la voie « Carrefour OILIBYA Omnisport – total Ngousso et bretelles et voie Carrefour OILIBYA Omnisport-Mosquée Ngousso-carrefour Hôtel le paradis et bretelle d’une longueur 3000 ml.
Ensuite et sans détour, elle s’est rendu sur les chantiers de l’aménagement de certaines voies au quartier Bastos (rues 1.788; 1.786; 1.809; et 1.772, Centre médical Barakat – Haut-commissariat des Nations Unies. Elle a visité les travaux d’aménagement des voies d’accès dans les zones abritant les représentations diplomatiques au quartier Bastos,
A chaque étape, le Ministre a donné des recommandations fermes aux parties prenantes:
Aux entreprises il a été prescrit l’élaboration et la transmission de leurs plannings révisés d’achèvement des travaux ;
Le Mindu a aussi demander aux entreprises d’ intensifier la signalisation temporaire des chantiers avec les différents panneaux usuels.
S’adressant aux maires, le Ministre a recommandé la sensibilisation des populations pour une meilleure appropriation des travaux ainsi que le maintien de l’état de salubrité après les travaux ;
L’on se souvient que devant l’Assemblée Nationale, Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), avait annoncé, que le traitement des nids de poules en zone urbaine est une priorité du gouvernement dans les villes de Yaoundé et Douala.
La ministre avait alors expliqué aux députés que « l’entretien routier coûte cher » et que de nombreuses routes sont « vieillissantes et n’ont jamais connu de véritables réhabilitations ». Elle avait aussi précisé qu’une route en béton bitumineux nécessite des réparations régulières des points dégradés tous les cinq ans pour éviter les petits nids de poules.
les travaux de réhabilitation des voiries urbaines lancés en ce moment sur très hautes instructions du Chef de l’Etat, englobe l’étendue du territoire National. Dans la ville de Yaoundé, l’on peut déjà apprécier les travaux effectués sur divers lots : le LOT 5 :
Tronçon 1 : L’Assemblée Nationale et amorces – Voirie Municipale (1800ml) (achevés) ;
Tronçon 2 : Messe des officiers -SONEL Centrale – Trésorerie Nationale 410ml (achevés) ;
Tronçon 3 : Rond-Point Poste Centrale et Amorces (400ml) ;
Tronçon 7 : Pharmacie du Soleil – Niki marché centrale et amorces (300ml) ;
Tronçon 8 : Carrefour Trois Statues (60ml) (achevés).
Visiblement satisfait des de la qualité des travaux et des évaluations, le Minhdu à invité la Gouverneur de la Région du Centre et le Préfet du Mfoundi à veiller, en liaison avec les Forces de Maintien de l’ordre à la gestion du trafic pendant des travaux afin de diminuer les risques d’embouteillages et autres désagréments.
Selon les normes et dispositions techniques, les voiries construites en Béton Bitumineux nécessitent des entretiens permanent tous les 5ans. Après dix ans, une réhabilitation complète de la surface est nécessaire, et après quinze ans, une reconstruction totale s’impose. Pour pallier ce problème, le Minhdu encourage depuis plusieurs années l’utilisation systématique du Béton Compacté Routier (BCR) dans la réhabilitation des voiries urbaines, déjà en usage dans les villes de Bertoua, Bafoussam et Garoua. Selon le ministre, le BCR est une solution plus économique, le coût du béton bitumineux étant trois fois plus élevé que celui du BCR. Elle a donc recommandé aux maires d’adopter cette technologie pour l’entretien des routes de leurs communes respectives.