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BATOURI : PDVIR, le MINHDU rétrocède 2,2 km de route bitumée à la commune de Batouri

BATOURI : PDVIR, le MINHDU rétrocède 2,2 km de route bitumée à la commune de Batouri

Les populations de Batouri, dans la Région de l’Est, bénéficient désormais de 2,2km de voirie urbaine réalisés par le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) dans le cadre du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR), fruit de la coopération Cameroun- Banque Mondiale. Cetteréalisation va contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations de trois quartiers sous-équipés de la ville de Batouri.

Le 11 avril 2022, Le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Célestine Ketcha Courtès, procédait au lancement officiel des travaux de construction des voiries structurantes dans la ville de Batouri. Au moment où Madame le Ministre effectue le lancement officiel, les travaux connaissent déjà un taux d’avancement de plus de 30%. Le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain en avait profité pour lever les blocages et difficultés qui étaient susceptibles de freiner les travaux. Cinq mois plus tard, le MINHDU revient à Batouri pour réceptionner officiellement l’ouvrage et le rétrocéder à la commune pour exploitation, gestion et entretien. La commune de Batouri qui bénéficie de ces travaux a été créée par décret du 7 juin 1955. Elle est située dans le département de la Kadey, région de l’Est. Elle est dirigée par le Maire Mbelessa Auberlin. C’est lui qui va signer avec le MINHDU le Procès-verbal de rétrocession. Il s’agit d’un acte officiel par lequel la mairie de Batouri prend possession de l’ouvrage en vue de son exploitation et de son entretien pour le bien-être des populations. Plus précisément, les populations des quartiers Ndembodio, Mepo, Mokolo, Mokolo-Haoussa sont les premières bénéficiaires des deux tronçons de route que sont la rue n°65 « Carrefour Mairie – Carrefour Mepo » et la rue N°7 «Carrefour Mepo – Carrefour Gbwako’o ». Travaux réalisés sur un total linéaire de 2,202 km et exécutés dans le cadre du Projet de Développement desVillesInclusives et Résilientes (PDVIR). Il s’agit d’un programme de développement durable, qui, comme le souligne Madame le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, «facilite l’appui à la décentralisation, l’aménagement des quartiers précaires, le renforcement de la résilience des villes face aux crises et catastrophes, le renforement des capacités de l’ensemble des acteurs urbains dont en particulier les élus locaux pour une gestion plus rigoureuse, plus inclusive et plus responsable des villes »

PDVIR : Batouri et Ngoundéré sur les starting block

PDVIR : Batouri et Ngoundéré sur les starting block

Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Célestine Ketcha Courtès a procédé les 11 et 12 avril 2022 au lancement officiel des travaux de réhabilitation et de construction des voiries dans les villes de Batouri et Ngaoundéré. Ces chantiers bénéficient de financements issus de la coopération entre le Cameroun et la Banque mondiale dans le cadre du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (Pdvir).

A Batouri, ce sont 1,46 milliard de FCFA qui ont été mis à disposition par le bailleur de fonds. Pour le MINHDU, c’était également l’occasion de mobiliser les parties prenantes de l’exécution du chantier, d’échanger sur les difficultés rencontrées et de donner les orientations nécessaires pour achever le chantier dans les délais contractuels. En effet, la consistance des travaux concerne entre autres la construction et le bitumage de deux tronçons de rue pour un linéaire de 2,2 km. Il s’agit de la rue « carrefour mairie-carrefour Mepo » et la rue n°7 « carrefour Mepo-carrefour Gbwako’o ». Les travaux engagés sur ces tronçons reposent sur les drains et les superficies aménagées.

Selon le chef de l’unité technique de liaison de Batouri, le compteur affiche un taux d’avancement des travaux à environ 42% pour un délai de douze mois. Avec une consommation de délai de 76 jours, le chantier enregistre quelques blocages liés au retard enregistré par le prestataire. L’on note en première ligne le retard dans le paiement des décomptes de l’entreprise. A cela s’ajoutent d’autres difficultés telles que la pénurie des matériaux de construction, des caniveaux préfabriqués, d’un nombre élevé de bordures, pavés, dalettes et cunettes et les difficultés liées à l’approvisionnement en granulats pour le béton hydraulique en quantité suffisante.

Le MINHDU a exigé le contrôle permanent de la qualité du matériel utilisé, et le respect rigoureux des exigences du cahier de charges.

Pour ce qui est de Ngaoundéré, les travaux de réhabilitation concernent les tronçons Carrefour Gare Banane – Carrefour Djalingo; Carrefour Djalingo – Carrefour Gada 1; Carrefour Gada 1 – Carrefour Marché; Carrefour Marché–Intersection Nationale; Carrefour Marché – Carrefour Modibo; et enfin Carrefour Modibo – Carrefour Mairie. Un tronçon additionnel, en cours de maturation, ira du Carrefour Gada 1 au Carrefour Modibo.

Il s’agit donc d’un linéaire total de 6,3 km de voiries urbaines à réhabiliter, dans un délai de 18 mois par l’entreprise CSCEC, pour un montant de 3 799 833 008 FCFA. A date, le taux global d’avancement est estimé à 38%. Pour Célestine Ketcha Courtès, ce sont près de 5,5 milliards de FCFA qui seront investis, non seulement dans la voirie urbaine de Ngaoundéré, mais également dans les services sociaux de base.

Rappelons que le Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes vise à améliorer la gestion urbaine et l’accès à l’infrastructure dans des zones urbaines sélectionnées, en particulier pour les quartiers sous-équipés, et accroitre la résilience aux aléas naturels et autres crises admissibles. A Batouri comme ailleurs, les principaux bénéficiaires de ce projet sont les résidents de certains quartiers sous-équipés.  Les principaux avantages attendus de ces populations découlent de l’amélioration des conditions de vie, résultant d’un meilleur accès aux infrastructures et aux services urbains, de l’amélioration de la connectivité avec la ville, ainsi que du renforcement de l’organisation communautaire et de la capacité des populations bénéficiaires à pouvoir exprimer leurs besoins.