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LE MINHDU SATISFAIT DE LA CADENCE DES TRAVAUX DU PDVIR À DOUALA

LE MINHDU SATISFAIT DE LA CADENCE DES TRAVAUX DU PDVIR À DOUALA

« Nous avons constaté une nette amélioration du rythme des travaux du PDVIR à Douala ». Telle est, en substance, l’appréciation de Célestine Ketcha Courtès, Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) au terme de sa visite de supervision du 15 au 16 janvier 2024 à Douala.
Le but de cette visite de travail était d’évaluer l’état d’avancement des projets de voirie portés par le MINHDU dans la ville de Douala sous financements Banque mondiale et ressources internes ordinaires.


Une descente sur les différents sites des travaux dans les arrondissements de Douala 3è et Douala 5e a permis de mesurer l’état des travaux de construction des voiries structurantes, drains structurants, de même que la Station de traitement des boues de vidange (STBV) de Ngombè. La descente s’est effectuée en compagnie du Maire de la ville, du représentant du Gouverneur de la Région du Littoral et du Représentant de la Banque mondiale. Tous les chantiers n’affichent pas le même niveau satisfaction et Madame le ministre a de nouveau prescrit aux entreprises retardataires un calendrier serré et l »urgence d’une mobilisation des équipes en vue l’achèvement des travaux dans les délais.
Avant de quitter la ville de Douala, Madame le ministre a réitéré aux entreprises l’impérieuse nécessité d’achever l’ensemble des travaux au 31 mars 2024, conformément aux recommandations déjà formulées lors de sa visite du 8 novembre 2023 à Douala.

Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes dans la ville de Douala: le MINHDU lance et évalue les travaux.

Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes dans la ville de Douala: le MINHDU lance et évalue les travaux.

 » Instruit par le Chef de l’État, Son Excellence Paul Biya, cet événement marque le début de la matérialisation d’un ambitieux projet porté en faveur des populations de la ville de Douala. Ces projets structurants qui s’exécutent dans la ville de Douala constituent le début d’un vaste processus qui vise à contribuer au changement de la physionomie de la ville de Douala « . Ainsi s’exprimait le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain lors de son discours de lancement des travaux du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR), sur l’esplanade de la Mairie d’arrondissement de Douala III le 08 novembre 2023. Une journée qui a vue le MINHDU effectué une descente sur plusieurs sites où les travaux sont déjà effectifs. Il s’agit entre autres des ouvrages de drainage dans la commune de Douala V et lll, des travaux de construction, sur un site de 10ha , de la plus grande station de traitement de boues de vidange dans le quartier Ngombe dans la Commune d’arrondissement de Douala V.


Cette visite comme l’a relevé Madame le Ministre  » vise à s’assurer de la mobilisation effective des entreprises adjudicataires des travaux, ainsi que les deux cabinets en charge du contrôle de ces travaux. Apprécier les travaux déjà réalisés, apprécier les difficultés rencontrées, donner des orientations en vue de l’amélioration de la cadence d’exécution des prestations afin de les achever dans les délais contractuels pour l’usage des bénéficiaires qui attendent « . C’est dans cet esprit que le MINHDU a présidé la séance de débriefing qui s’est déroulée dans la salle de réunion de la communauté urbaine en présence du Maire de la ville.


Le PDVIR à Douala c’est 46 milliards de FCFA TTC pour les constructions de drain et la réhabilitation de la voirie . En rappel il s’agit d’un Projet financé par la Banque mondiale et le Gouvernement camerounais.

Continuité de la coopération Cameroun – Banque Mondiale dans le secteur du Développement Urbain : un atelier pour plancher sur le sujet

Continuité de la coopération Cameroun – Banque Mondiale dans le secteur du Développement Urbain : un atelier pour plancher sur le sujet

Un atelier de consultation sur l’état du secteur urbain au Cameroun a été organisé du 9 au 11 avril 2023 à Yaoundé, sous la houlette de notre département ministériel en partenariat avec la Banque Mondiale. L’objectif global de l’atelier était de consulter les principales parties prenantes du secteur urbain au Cameroun afin de dégager les enjeux principaux et contraintes de ce secteur, et des orientations prioritaires en matière de réformes et d’investissements pour de futurs programmes.

Cet atelier intervient dans le cadre d’une mission de l’équipe-Projet à la Banque Mondiale prévue du 8 au 12 mai 2023, au Cameroun. Il était question de définir les contours du PDVIR, et de s’assurer non seulement de son alignement stratégique vis-à-vis des priorités du gouvernement, mais aussi de sa coordination avec les Programmes en cours et de sa cohérence avec les travaux analytiques existants.
Ainsi l’atelier consultation sur l’état du secteur urbain au Cameroun organisé en collaboration avec les ministères et les CTD, s’est tenu du 9 au 11 mai 2023 à Yaoundé. Les participants constituaient un groupe élargi des principales parties prenantes du secteur urbain ; en matière de développement des villes, de résilience climatique, et de foncier urbain. Il s’agissait d’échanger avec lesdits participants sur la manière dont les enjeux et défis de cet atelier pourraient servir de base à la définition des grandes lignes de futurs programmes qui appuieraient le Gouvernement, en valorisant les études existantes, l’expérience du PDVIR, et celle des partenaires techniques et financiers (PTF).

De manière spécifique, cet atelier de consultation sur l’état du secteur urbain visait à :
-Faire un état des lieux du secteur urbain et du contexte stratégique, notamment des politiques et documents stratégiques existants ou en projet au niveau du gouvernement dans les domaines du développement urbain, de l’habitat, de la résilience climatique des villes, et du foncier urbain.
-Faire le point des travaux analytiques et académiques existants et de leur mise en œuvre à travers des programmes existants.
-Engager le dialoguer avec les PTF autour de leurs portefeuilles de projets urbains au Cameroun, notamment les objectifs, les activités, et les enseignements tirés à ce stade de ces derniers, ainsi que les orientations prioritaires pour les futures interventions, et définir des axes de coordination.
-Discuter des priorités et des défis des différents ministères et des municipalités en matière de fragilité et de résilience climatique, de foncier urbain, de périurbanisation informelle, d’amélioration de l’accès aux services de base, d’organisation institutionnelle et de financement du développement urbain, au travers de sessions thématiques dédiées.

Lutte durable contre les inondations à Yaoundé : Le Projet complémentaire d’assainissement pluvial durable de la ville de Yaoundé (PCADY) prend corps

Lutte durable contre les inondations à Yaoundé : Le Projet complémentaire d’assainissement pluvial durable de la ville de Yaoundé (PCADY) prend corps

Une réunion préparatoire à la mise en œuvre des activités du projet complémentaire d’assainissement pluvial durable de la ville de Yaoundé (PCADY), le 03 mai 2023 dans la salle des Délibérations de l’Hôtel de ville de Yaoundé. Cette rencontre, à laquelle prenait part une forte délégation du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) conduite par OUSSEYNOU GUENE, chef de la division eau et assainissement pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre,
fait suite à l’entrée en vigueur le 23 février 2023 de la convention de prêt signée entre le gouvernement camerounais et la BAD le 20 septembre 2022.

D’un coût global de 23,6 milliards de FCFA, le Pcady a vocation à apporter une solution complémentaire aux multiples actions déjà déployées par la mairie de la ville pour améliorer la gestion des eaux pluviales dans capitale camerounaise dans le cadre des phases 1 et 2 du Projet d’assainissement de Yaoundé (PADY). Le maire de la Ville, Luc MESSI ATANGANA, a expliqué qu’afin d’avoir une vue globale de la problématique des inondations dans la ville de Yaoundé et prévoir les
infrastructures à construire, un plan de prévention des inondations et un plan directeur d’assainissement pluvial ont été élaborés. Par ailleurs, les solutions à mettre en œuvre ont été consignées dans un programme d’investissement qui comprend une tranche d’urgence. C’est cette tranche urgente qui sera exécutée dans le cadre du Pcady.

De la présentation de Gérard ESSI NTOUMBA, coordonnateur du Pcady, il ressort que le nouveau projet s’attèlera à l’aménagement d’un bassin de rétention des eaux fluviales et d’un canal en béton armé sur la rivière Djoungolo de sa source à l’arrière du lycée d’Elig-Essono, en longeant l’Avenue Kennedy, jusqu’à son raccordement au canal construit sur la rivière Mfoundi, au niveau de l’immeuble siège de la Société nationale des investissements. Bien plus, un dalot permettant le raccordement du canal construit sur la rivière Mingoa et celui construit sur la rivière Mfoundi en face
de la voirie municipale sera reconstruit en améliorant son implantation pour assurer un meilleur drainage.

En plus de la construction des bassins d’écrêtage, il est prévu dans le cadre du PCADY, la réhabilitation des voies de circulation, l’aménagement des aires de sport, d’un espace boisé avec des voies piétonnes, d’un centre de promotion de la femme, des parkings… Cette rencontre a aussi permis aux différentes parties prenantes, au premier rang desquelles les maires d’arrondissement de Yaoundé et les représentants des administrations publiques ; de prendre connaissance du projet, de ses objectifs et des zones impactées. Les échanges qui ont suivi la présentation du coordonnateur ont essentiellement porté sur la nécessité d’harmoniser les projets de certaines mairies avec ceux prévus dans le cadre du Pcady. Les services techniques des municipalités ont été mobilisés à cet effet.
Le PCADY a une durée d’exécution de 48 mois. Il est financé à 90 % par la BAD et à 10 % par le gouvernement camerounais. A travers ce projet complémentaire, le maire de la ville de Yaoundé entend résoudre de manière définitive le problème des inondations dans le centre-ville.

LE PDVIR RECRUTE : 13 POSTES DE STAGIAIRES PROFESSIONNELS À POURVOIR

LE PDVIR RECRUTE : 13 POSTES DE STAGIAIRES PROFESSIONNELS À POURVOIR


APPEL A CANDIDATURE N° 00043/AC/MINHDU/PDVIR/CCP/RGS/ARGES/03-2023 DU 16 MARS 2023
RELATIF À LA SÉLECTION DE JEUNES DIPLOMÉS POUR STAGE PROFESSIONNEL AU SEIN DU PROJET DE DÉVELOPPEMENT DES VILLES INCLUSIVES ET RÉSILIENTES (PDVIR) ET DES UNITÉS TECHNIQUES DE LIAISON DE DOUALA ET YAOUNDÉ

1. La République du Cameroun a obtenu de l’Association Internationale de Développement (IDA) un crédit pour le financement du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilients (PDVIR). La cellule de coordination du projet de concert avec l’équipe de la Banque mondiale a adopté de mettre en place, une initiative de renforcement des capacités pour accroitre le nombre d’experts techniques sur le marché de l’emploi au Cameroun. Cette initiative qui se décline en effet en « un programme de stage professionnel en faveur des jeunes diplômés camerounais ». Ce programme a pour objectif de fournir une première expérience professionnelle aux jeunes diplômés de l’Enseignement Supérieur tout en les rendant utiles dans l’exécution des activités des projets et favoriser par conséquent l’insertion de ces jeunes dans le milieu professionnel.

2. L’objet du présent appel à Manifestation d’intérêt est de sélectionner 13 stagiaires professionnels qui devront effectuer leur stage pendant une période de six (06) mois éventuellement renouvelable une fois au sein de la Cellule de Coordination du PDVIR et des Unités techniques de liaison de Douala et Yaoundé.

3. La participation au présent appel à candidature est ouverte aux jeunes diplômés de l’Enseignement Supérieur de nationalité Camerounaise, dont l’âge est compris entre 23 et 30 ans au plus tard le 1er Janvier 2023. Chaque candidat intéressé devra avoir un diplôme ayant une ancienneté d’au plus 2 ans avant l’année de lancement de cet appel à candidature.
Les candidats doivent avoir une bonne connaissance de l’outil informatique, et maîtriser le français et l’anglais. Les candidatures féminines sont particulièrement encouragées. Ce programme de stage concerne les domaines suivants : Comptabilité, Communication, Génie Civil, Génie Urbain, Passation des Marchés, Sauvegarde environnementale, Sauvegarde sociale, et Gestion administrative et Financière.

ii) Cellule de Coordination
• Comptabilité (01)
• Communication (01)
• Sauvegarde environnementale (01)
• Sauvegarde sociale (01)
• Ingénierie (Génie Civil/ Génie Urbain) (02)
• Passation des marchés (02)
• Service Administratif et Financier (01)

ii) Unité Technique de Liaison de Douala
• Sauvegarde environnementale (01)
• Sauvegarde sociale (01)

ii) Unité Technique de Liaison de Yaoundé
• Sauvegarde environnementale (01)
• Sauvegarde sociale (01)

4. Les qualifications et aptitudes requises pour chaque candidat sont les suivantes :
• Pour le poste de stagiaire en sauvegarde sociale, avoir un diplôme de niveau BAC + 5 au moins en sciences sociales (sociologie, anthropologie, psychologie) ;
• Pour le poste de stagiaire en sauvegarde environnementale, avoir un diplôme de niveau BAC + 5 au moins en sciences de l’environnement, Management HSE ;
• Pour le poste de stagiaire en comptabilité, gestion administrative et financière, avoir un diplôme de niveau BAC + 2 au moins en comptabilité, finance, économie, gestion ou fiscalité ;
• Pour le poste de stagiaire en passation de marchés, avoir un diplôme de niveau BAC + 4 au moins en ingénierie, gestion, finance, commerce ou domaine connexe ;
• Pour le poste de stagiaire en communication, avoir un diplôme de niveau BAC + 3 au moins en Sciences et techniques de l’information et de la communication ;
• Pour le poste de stagiaire en ingénierie, avoir un diplôme de niveau BAC + 5 au moins en Génie Urbain ou Génie Civil.

En plus du diplôme spécifique requis suivant le domaine sollicité, chaque candidat devra :
• Justifier les performances académiques par la production des relevés de notes des deux (02) dernières années d’obtention du diplôme ;
• Attester de sa disponibilité à temps plein ;
• Attester de son aptitude à exécuter des instructions avec humilité dans l’esprit d’apprentissage et de développement professionnel ;
• Avoir une bonne capacité rédactionnelle et d’expression orale en français
• Avoir une bonne connaissance de Microsoft Word, Excel et power point ;
• Être capable de travailler efficacement en équipe et sous pression ;
• Avoir l’esprit de confidentialité ;
• Pouvoir exprimer ses idées en anglais serait un atout.

5. Au risque de voir son dossier rejeté, chaque candidat devra fournir un dossier comprenant :
• Une lettre de motivation adressée au Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain précisant clairement le domaine et l’institution dans laquelle il aimerait effectuer le stage ;
• Un Curriculum vitae de 3 pages maximum daté et signé ;
• Une photocopie de la carte nationale d’identité ;
• Une copie légalisée du diplôme requis ;
• Une photocopie légalisée des relevés de notes.
Seuls les candidats remplissant les critères de qualifications seront conviés au test de sélection.
Le dépôt des dossiers de candidature complets rédigés en français ou en anglais doivent être transmis uniquement par voie électronique à l’adresse mail suivante : stage.profesionnel.pdvir@gmail.com; au plus tard le 07 avril 2023 à 18 heures du Cameroun et porter expressément la mention suivante : «AVIS D’APPEL À CANDIDATURE RELATIF À LA SÉLECTION DE JEUNES DIPLOMÉS POUR STAGE PROFESSIONNEL AU SEIN DU PROJET DE DÉVELOPPEMENT DES VILLES INCLUSIVES ET RÉSILIENTES (PDVIR)».

LE MINISTRE
COURTES née KETCHA Célestine

La Directrice des opérations de la Banque mondiale chez le MINHDU : le PDVIR passé en revue

La Directrice des opérations de la Banque mondiale chez le MINHDU : le PDVIR passé en revue

Madame Elisabeth Huybens, la Directrice des Opérations Pays de la Banque mondiale a été reçue en audience le 06 mars 2023 par le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès. Au menu des échanges, la supervision et la restructuration du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR) à la suite d’une mission de supervision commencée le 01er mars 2023.  

Les discussions avec la Directrice des Opérations et son équipe de la Banque mondiale ont permis de tirer les leçons des expériences d’inclusion et de résilience en cours dans les 07 villes camerounaises concernées par le projet à savoir : Yaoundé, Douala, Batouri, Kumba, Ngaoundéré, Maroua et Kousséri. Les deux parties ont également mis en exergue leur volonté commune d’accélérer la réalisation des activités identifiées dans chaque ville concernée par le projet, afin de permettre au projet d’atteindre ses objectifs de développement. Il s’agit notamment du renforcement des capacités de gestion urbaine inclusive et résiliente et de la mise à niveau des infrastructures urbaines pour accroître l’accès aux services de base dans les quartiers d’habitats précaires.  D’un montant de 93 milliards de Fcfa, le PDVIR prévoit entre autres le bitumage de 28,051 kilomètres de voiries et la construction de 7,256 kilomètres de drains.

Au cours de cette audience, il a également été question de la prolongation des délais de clôture du PDVIR prévus pour 2024. Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain en a profité pour mettre sur la table, la proposition du gouvernement camerounais de passer à la phase II du projet afin d’intégrer un maximum de villes et de répondre aux besoins urgents d’urbanisation et de logements dans les collectivités territoriales décentralisées.