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Développement urbain durable : le Burkina Faso à l’école du Cameroun

Développement urbain durable : le Burkina Faso à l’école du Cameroun

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Développement Durable de Ouagadougou phase 2 (PDDO 2), une mission d’études composée des responsables Burkinabè et conduite par M. TOGUYENI Youmandia Djibril, Directeur Général de l’Agence Municipale des Grands Travaux du Burkina Faso (AMGT) a séjourné au Cameroun du 24 au 29 mai 2022. Il a été question au cours de ce voyage d’étude de s’imprégner des bonnes pratiques des communes urbaines du Cameroun dans les choix technologiques pour la construction des chaussées revêtues ainsi que l’organisation et l’entretien des voiries dans le cadre du projet C2D intitulé « Capitales Régionales ».

Il y a quelques années, la Banque Mondiale avait financé une étude en vue de la « Construction de chaussées en béton de ciment au Cameroun ». Cette étude avait fait une large analyse des technologies routières durables, les avait comparées sous divers angles et concluait que le meilleur choix dans les pays en développement était le béton compacté au rouleau (BCR).  Les chaussées revêtues à base de bitume nécessitant beaucoup plus d’attention et de suivi que celles à base de béton de ciment. Le projet du C2D Urbain intitulé « Capitales Régionales » s’est donc appuyé sur cette étude pour réaliser le programme de réhabilitation et de construction des voiries des villes de Bafoussam, Bertoua et Garoua dans cette technologie. Les villes de Bamenda et Maroua vont suivre de manière imminente. D’où l’intérêts des responsables Burkinabè (une dizaine de cadres venus du ministère des infrastructures et de désenclavement, de la Commune de Ouagadougou et de l’Agence municipale des grands travaux) qui se sont rendus entre autres dans la ville de Bertoua. La ville a été choisie pour la similitude du sol avec celui de Ouagadougou : latérite avec des zones de cuirasse latéritique affleurant. Ils ont ainsi pu apprécier l’expérience de construction et de l’entretien des chaussées revêtues de béton compacté au rouleau qu’ils pourraient répliquée dans la capitale de leur pays.

Il faut relever que le Projet PDDO 2 du Burkina Faso se rapproche du Programme C2D ‘’Capitales Régionales’’ mis en place au Cameroun, dans ce sens qu’il vise à accompagner et intensifier un développement territorial équilibré de la Commune de Ouagadougou en favorisant la mobilité et l’émergence de centralités secondaires, en cohérence avec le Plan d’Occupation des Sols (POS) et le « Schéma de principe de circulation du centre-ville de Ouagadougou », élaborés sous maîtrise d’ouvrage de la Commune en 2011 et 2012 sur financement AFD. Il s’agit de désenclaver des quartiers périphériques et d’améliorer les conditions de vie des habitants par l’aménagement de 12 km de voiries structurantes (bitumage, drainage, éclairage, plantations, arrêts de bus). Il est aussi question de développer trois quartiers parmi les sept identifiés par le POS ayant vocation à devenir des centralités secondaires dans un effort de déconcentration de la ville à travers la création et le renforcement d’équipements publics, l’aménagement de voiries, le drainage, etc. 

A l’issue de cette visite les parties camerounaises et burkinabè ont convenues d’initier des axes de collaboration entre la Direction Générale des Services Techniques Municipaux (DGSTM) de la Commune de Ouagadougou et les Services Techniques Municipaux de la Communauté Urbaine de Yaoundé.

C2D Urbain ‘’Capitales régionales’’ : le temps de l’évaluation

C2D Urbain ‘’Capitales régionales’’ : le temps de l’évaluation

Réunis le 25 janvier 2022 dans le cadre de la traditionnelle réunion de coordination, Célestine Ketcha Courtès a fait référence aux avancées significatives qu’a connu le Programme au cours de l’année 2021 ; notamment l’achèvement des travaux de voirie de Capitales Régionales 1 et l’actualisation des diagnostics organisationnels et institutionnels des Communes.

Présentant les perspectives pour l’année en cours, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a annoncé pour Capitales Régionales 1, l’achèvement des travaux d’équipements marchands et d’espaces publics en fin d’année et pour Capitales Régionales 2, le démarrage de l’ensemble des travaux au second semestre, ceci malgré le contexte sécuritaire qui prévaut dans la ville de Bamenda. Elle a par ailleurs rassuré les Maires de la poursuite en 2022 des formations du personnel communal et des conseillers municipaux.

Le suivi de la mise en œuvre des recommandations formulées lors de la précédente réunion de coordination a été présenté par le Coordonnateur du Programme C2D « Capitales Régionales », M. Hermann Kemekong. Il a également rappelé aux Maires que l’unité de projet continuera de les accompagner dans la recherche de financement des projets complémentaires tel que cela a été le cas pour Bafoussam qui a bénéficié d’un financement FEICOM pour un projet étudié par le C2D Urbain.

Dans la suite des échanges, les maires des villes concernées ont tour à tour présenté les résultats obtenus au cours de l’année 2021.

  • Pour ce qui est de la ville de Bertoua, le maire a parlé de 02 carrefours à feu tricolores photovoltaïques construits ; 460 candélabres installés ; 426 mètres linéaires d’allées piétonnes réalisées, La construction de boutiques au marché central, La construction du marché Mokolo 2.

Comme perspective le Maire de la ville a annoncé la réception définitive des projets achevés en 2021, l’achèvement et la réception provisoire de certains projets à savoir l’aménagement de 03 jardins publics et la construction d’un espace commercial et enfin le démarrage des travaux du marché historique donc le site est à date totalement libéré et les commerçants recasés.

  • Pour la ville de Bafoussam, au titre des réalisations 2021, le Maire a présenté les éléments ci-après :

Pour les infrastructures de voiries, la totalité des projets ont été réceptionnés provisoirement et les visites trimestrielles se poursuivent. S’agissant des équipements marchands, la réalisation des travaux sur les 03 sites concernés (salle de fête, marché A et marché Casablanca) est à un taux de réalisation de 47%. En ce qui concerne les espaces publics, le parc de loisir a été réceptionné provisoirement en novembre 2021 et des finitions restent à faire. Pour ce qui est des services urbains, la huitième et dernière toilette publique est achevée et réceptionnée.

  • Dans la ville de Bamenda, Des projets ont été achevés et réceptionnés provisoirement au cours de l’année 2021. Il s’agit, entre autres, du pont pieton, des toilettes dans les écoles ; des aires de jeux et des plateformes pour bacs à ordures.

Des projets démarrés se sont poursuivis ; il s’agit de :

  • L’électrification publique donc le taux d’avancement est de 95%
  • La construction de la bibliothèque municipale le taux d’avancement est de 80%
  • La réhabilitation de l’abattoir exécutée à 60%

S’agissant des travaux HIMO la méthodologie a été validée et le lancement des travaux a eu lieu décembre 2021. Le Maire estime que cette opération va participer à réduire la tension dans la ville de Bamenda Compte tenu du nombre élevé de jeunes qui seront formés et employés dans cette opération.

  • Pour ce qui est de Garoua, le bilan de l’année 2021 se présente comme suit :
  • Achèvement du volet voirie et drainage qui représente plus de 70% des investissements du Programme dans la ville
  • Démarrage des travaux des marchés poisson et bétail : le taux de réalisation des travaux est de 50% pour une consommation des délais de 63% ;
  • Le marché de Yelwa BEAC est attribué
  • Travaux du parc boisé en cours : Taux d’exécution de 78% pour une consommation des délais de 95%.
  • Enfin, à Maroua, les activités menées au cours de l’année 2021 sont les suivantes :
  • Achèvement de l’extension du réseau d’eau dans le quartier Pitoaré avec branchement de 260 familles
  • Achèvement de l’extension du réseau électrique
  • Réception des latrines dans certaines écoles et les toilettes publiques

Comme perspective pour l’année en cours la Communauté urbaine de Maroua prévoit le démarrage des travaux suivants :

  • Construction des terrains multisports,
  • Aménagement des espaces grillades et des espaces publics
  • Construction des marchés et de la salle polyvalente
  • Construction des boutiques et hangars
  • Recrutement et renforcement des capacités du personnel

A l’issue de la rencontre, des recommandations ont été formulées à l’endroit des maires des villes concernées. Il leur a été demandé d’accorder une attention particulière à l’appropriation des projets rétrocédés, d’améliorer les voies connexes à celles construites dans le cadre du C2D, de porter à 80% minimum le taux de réalisation des prévisions dans chaque ville et de solliciter d’autres guichets de financement notamment le FEICOM, qui s’est d’ailleurs engagé à financer des travaux donc les études ont été réalisées par le C2D. Il faut rappeler que Le Programme C2D « Capitales Régionales » concerne principalement cinq villes camerounaises : Bertoua, Garoua, Bafoussam, Bamenda et Maroua.

PDVIR : Batouri et Ngoundéré sur les starting block

PDVIR : Batouri et Ngoundéré sur les starting block

Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Célestine Ketcha Courtès a procédé les 11 et 12 avril 2022 au lancement officiel des travaux de réhabilitation et de construction des voiries dans les villes de Batouri et Ngaoundéré. Ces chantiers bénéficient de financements issus de la coopération entre le Cameroun et la Banque mondiale dans le cadre du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (Pdvir).

A Batouri, ce sont 1,46 milliard de FCFA qui ont été mis à disposition par le bailleur de fonds. Pour le MINHDU, c’était également l’occasion de mobiliser les parties prenantes de l’exécution du chantier, d’échanger sur les difficultés rencontrées et de donner les orientations nécessaires pour achever le chantier dans les délais contractuels. En effet, la consistance des travaux concerne entre autres la construction et le bitumage de deux tronçons de rue pour un linéaire de 2,2 km. Il s’agit de la rue « carrefour mairie-carrefour Mepo » et la rue n°7 « carrefour Mepo-carrefour Gbwako’o ». Les travaux engagés sur ces tronçons reposent sur les drains et les superficies aménagées.

Selon le chef de l’unité technique de liaison de Batouri, le compteur affiche un taux d’avancement des travaux à environ 42% pour un délai de douze mois. Avec une consommation de délai de 76 jours, le chantier enregistre quelques blocages liés au retard enregistré par le prestataire. L’on note en première ligne le retard dans le paiement des décomptes de l’entreprise. A cela s’ajoutent d’autres difficultés telles que la pénurie des matériaux de construction, des caniveaux préfabriqués, d’un nombre élevé de bordures, pavés, dalettes et cunettes et les difficultés liées à l’approvisionnement en granulats pour le béton hydraulique en quantité suffisante.

Le MINHDU a exigé le contrôle permanent de la qualité du matériel utilisé, et le respect rigoureux des exigences du cahier de charges.

Pour ce qui est de Ngaoundéré, les travaux de réhabilitation concernent les tronçons Carrefour Gare Banane – Carrefour Djalingo; Carrefour Djalingo – Carrefour Gada 1; Carrefour Gada 1 – Carrefour Marché; Carrefour Marché–Intersection Nationale; Carrefour Marché – Carrefour Modibo; et enfin Carrefour Modibo – Carrefour Mairie. Un tronçon additionnel, en cours de maturation, ira du Carrefour Gada 1 au Carrefour Modibo.

Il s’agit donc d’un linéaire total de 6,3 km de voiries urbaines à réhabiliter, dans un délai de 18 mois par l’entreprise CSCEC, pour un montant de 3 799 833 008 FCFA. A date, le taux global d’avancement est estimé à 38%. Pour Célestine Ketcha Courtès, ce sont près de 5,5 milliards de FCFA qui seront investis, non seulement dans la voirie urbaine de Ngaoundéré, mais également dans les services sociaux de base.

Rappelons que le Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes vise à améliorer la gestion urbaine et l’accès à l’infrastructure dans des zones urbaines sélectionnées, en particulier pour les quartiers sous-équipés, et accroitre la résilience aux aléas naturels et autres crises admissibles. A Batouri comme ailleurs, les principaux bénéficiaires de ce projet sont les résidents de certains quartiers sous-équipés.  Les principaux avantages attendus de ces populations découlent de l’amélioration des conditions de vie, résultant d’un meilleur accès aux infrastructures et aux services urbains, de l’amélioration de la connectivité avec la ville, ainsi que du renforcement de l’organisation communautaire et de la capacité des populations bénéficiaires à pouvoir exprimer leurs besoins.

Programme gouvernemental de 10 000 logements sociaux et 50 000 parcelles constructibles : Des clés pour des nouveaux acquéreurs

Programme gouvernemental de 10 000 logements sociaux et 50 000 parcelles constructibles : Des clés pour des nouveaux acquéreurs

Le chef de notre département ministériel reste constant dans le processus de facilitation de ses compatriotes à s’installer dans leur logement dans le cadre du Programme gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux et d’aménagement de 50 000 parcelles. C’est ainsi que plus de 120 camerounais ont reçu leur clé les 26 janvier et 14 février respectivement à Olembé à Yaoundé et Mbanga Bakoko à Douala. Ces septième et huitième cérémonie du genre vient concrétiser la promesse prise par Célestine Kétcha Courtès à savoir, procéder à la remise des clés toutes les fois que les logements seront disponibles. Occasion pour Madame le Ministre de rassurer tous les acquéreurs de la disponibilité future de leur titre foncier car la plateforme MINHDU-MINDCAF est à pied d’œuvre. Elle n’a pas manqué de rappeler aux heureux élus de rester respectueux à leur engagement vis-à-vis de la co propriété qui leur garantira les meilleures garanties du vivre ensemble dans ces villes nouvelles. En ce qui concerne Mbanga Bakoko, elle a salué les acquéreurs, locataires et autres propriétaires qui se sont organisés en différents regroupements Associative et autre comité de développement.

AFD : LEBEURRE s’en va DAGO s’installe.

AFD : LEBEURRE s’en va DAGO s’installe.

Revisiter la coopération franco-camerounaise dans le secteur urbain. C’était le point essentiel de l’audience accordée par Célestine Ketcha Courtès, Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain à Benoît LEBEURRE Directeur sortant de l’Agence Française de Développement (AFD) et Virginie DAGO, Directrice entrante, le 15 juin 2022 dans le salon du 8ème étage de l’immeuble ministériel N°1. L’occasion pour l’ancien directeur de l’AFD de faire le point sur ses 4 années de mission au Cameroun, à travers différentes réalisations visibles. Les détails avec vous, Ruth EBOBISSE.

L’AFD se déploie dans notre pays à travers plusieurs activités dont le Programme C2D Urbain ‘’Capitales Régionales’’ est un des projets phares dans le secteur urbain. Ce programme a deux composantes principales que sont, la réalisation de projets d’investissement et le renforcement des capacités des Collectivités territoriales décentralisées (Ctd). Le séjour de Benoît LEBEURRE au Cameroun a vu le passage du taux d’exécution du Programme de 18% à 85% en trois ans dans un environnement marqué par la crise du Covid-19.

La première phase a consacré la transformation trois villes bénéficiaires ; Bafoussam, Bertoua et Garoua en termes de mobilité urbaine, d’espaces verts, d’assainissement avec des constructions des latrines et des équipements marchands et des points d’eau. Le renforcement des capacités des Collectivités Territoriales décentralisées est également un axe important de cette coopération. Le Minhdu assure, comme le prévoit la convention liant l’AFD et le Cameroun, la maitrise d’ouvrage de ces projets, et il en assure le pilotage global, aux côtés des Ctd, qui se voient ainsi déléguer une partie de la maitrise d’ouvrage. On peut en outre citer d’autres projets comme celui du drainage des eaux pluviales de Douala, ou le programme « Yaoundé-cœur de ville » dont l’accord cadre Cameroun-France a été signé le 4 février 2022 par le Ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, l’Ambassadeur de France au Cameroun, qui permet à la France de décaisser un montant de 66,5 millions d’euros, soit environ 43,624 milliards de FCFA.

Ce montant servira entre autres à  l’aménagement du carrefour Elig-Edzoa et de ses abords ; l’aménagement de la Place Élig-Effa et de ses abords, y compris la réhabilitation de la gare routière ; la transformation de la zone du carrefour Mvan et de ses abords en pôle d’échange multi-modal ; des actions à impact rapide (Quicks Wins), identifiées dans le cadre de l’élaboration du Plan de Mobilité Urbaine Soutenable (PMUS) de la ville de Yaoundé et incluant notamment ; l’amélioration des accès aux Monts Messa et leur aménagement en espace de loisir ; – la reconfiguration légère de plusieurs carrefours ; l’aménagement de cheminements piétons au centre-ville ; des actions de communication et de sensibilisation ; le renforcement des capacités de la CUY dans l’opérationnalisation et la mise en œuvre du PMUS.

FUM 11 : le MINHDU porte haut la voix du Cameroun

FUM 11 : le MINHDU porte haut la voix du Cameroun

Sous la conduite du Ministre de l’Habitat et du développement urbain, célestine ketcha Courtès a conduit une importante délégation camerounaise à la 11ème édition du Forum Urbain Mondial (FUM) à Katowice en Pologne du 26 au 30 juillet 2022. Organisé sous le thème ; « Transformer nos villes pour un meilleur avenir urbain », La 11ème édition du Forum Urbain Mondial s’inscrit également dans le prolongement de la mise en œuvre effective du Nouvel Agenda Urbain conformément à l’Appel à l’action lancé au terme de la dixième session du Forum, qui s’est tenue à Abou Dhabi en 2020, et pour lequel tous les acteurs se sont engagés à mettre en œuvre le Nouveau Programme pour les villes en vue d’accélérer la réalisation des objectifs de développement durable pendant la décennie d’action.

La participation du Cameroun à ce forum a pour objectif principal de contribuer à repenser le Nouveau Programme pour les Villes (NPV) et la mise en œuvre des Objectifs du Développement Urbain Durable (ODD), à travers les propositions d’outils et de politiques publiques et recommandations tenant compte des spécificités africaines en général et camerounaises en particulier.

Il s’est agit pour le Cameroun de:

– présenter l’état de mise en œuvre du Nouveau Programme pour les Villes et les ODD au Cameroun ;

– partager la transformation urbaine consécutive à la mise en œuvre au Cameroun du Nouveau

Programme pour les Villes et des ODD

– présenter les grands projets et politiques en matière de développement urbain durable ;

– participer à l’exposition des meilleures pratiques urbaines organisée dans ce cadre.

Outre les cérémonies d’ouverture et de clôture, les dialogues, les sessions spéciales, les tables rondes, le Cameroun a pris une part active aux

  • Assemblées qui offrent des opportunités de dialogue, de consensus et de réseautage autour d’expériences partagées
  • Événements de réseautage qui offre l’opportunité d’établir des liens mondiaux avec d’autres professionnels
  • Sessions de formation
  • A Bibliothèque urbaine quiest une nouveauté du FUM 11 et offre un espace pour la bibliothèque urbaine riche de publications, livres ou rapports de recherche afin de permettre aux participants du FUM11 d’approfondir les dernières informations produites par un éventail de partenaires sur la façon de localiser les éléments clés du Nouveau Ordre urbain.

Au-delà de cette abondante activité de la délégation camerounaise qui comprenait entre autres les directeurs généraux du FEICOM, de la SIC, du CFC, de la MIPROMALO, l’agenda du Ministre de l’habitat et du développement urbain était partagé entre la participation aux activités du Forum et des audiences à elle accordées par différents partenaires comme celle accordée par la Vice-Ministre du Ministère des Fonds de développement et de la politique régionale de Pologne, Mme Malgorzata Jarosinska Jedynak, avec en perspective, la revitalisation des quartiers précaires, des logements pour les jeunes, une rencontre qui a incité le chef de notre département ministériel à visiter l’ancien quartier de Mines de NIKISZOWIEC. Ce quartier dont la particularité est qu’il accueillait les ouvriers travaillant dans les mines a été revitalisé et réhabilité en conservant son architecture originelle faite de briques rouges. Une autre audience est celle accordée par la Sous-Secrétaire Générale des Nations Unies, Mme Maimunah Mohd Sharif, Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONUHabitat) qu’elle retrouvait après son passage au Cameroun lors de la célébration de la Journée Mondiale de l’Habitat ici à Yaoundé en octobre 2021.  Cette dernière s’est engagée à accompagner le Cameroun dans son bel élan de Développement Durable, autre souhait c’est institutionnalisation de la Célébration de la JMH à la façon façon Camerounaise et surtout accélérer la mise en place à Yaoundé du Centre Régional d’Excellence pour le Développement Durable en Afrique (CREDUDA). L’ouverture du Bureau Régional ONU-Habitat à Yaoundé qui a été validée.

 En somme, c’est un séjour plein de retombées qui boucle la participation du Cameroun à la 11ème édition du Forum Urbain Mondial.

Voie de contournement de Yaoundé : place à la recherche des financements

Voie de contournement de Yaoundé : place à la recherche des financements

L’hôtel Mont Fébé de Yaoundé a servi de cadre à l’organisation de la table de ronde des bailleurs de fonds pour le financement de la voie de contournement de Yaoundé le 24 mai 2022. Sous la double présidence du Ministre de l’habitat et du Développement urbain, célestine Ketcha Courtès  et du Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie de le Planification et de l’Aménagement du territoire, Paul Tassong.

Cette rencontre avait pour objectif de présenter les enjeux et les montages financiers possibles de cet important projet. En rappel, dans le souci de décongestionner le noyau urbain des grandes villes Camerounaises, le Gouvernement a entreprit depuis l’année 2017 la construction des voies de contournements conformément aux scénarios du plan Directeur Routier du Cameroun élaboré par le MINEPAT et le MINTP.

Pour ce qui est du cas particulier de la ville de Yaoundé, la situation est d’autant plus accentuée que cette ville se retrouve sur l’itinéraire des corridors régionaux Douala/kribi-Bangui-Ndjamena ; Ndjamena-Yoko-Djoum-Oesso-brazaville (et plutard kinshasa) et Njdamena-Yoko-Ambam-Libreville. Par conséquent, elle est sujette à un important trafic poids lourd qui doit traverser la ville, malgré les restrictions diurnes.

L’Union européenne a accordé un peu plus de 2 millions d’euros (1,3 milliards de FCFA) pour financer l’ensemble des études préparatoires (techniques, économiques, environnementales et sociales, urbanistiques) nécessaires au démarrage des travaux. Sous la supervision de la Cellule d’Appui à l’Ordonnateur du FED (MINEPAT) comme maitre d’Ouvrage et le MINHDU comme maitre d’Œuvre, lesdites études ont été réalisées par le bureau THIEG pour ce qui est des études de faisabilité en 2017 et par le bureau CIRA SAS pour le reste de 2018 à 2021.

Cette rocade d’une longueur de 90 km, et avec un profil en travers de 45 m de largeur (2×2 voies avec terre-plein-central de 14 m pour la future voie express ou Transport en commun en site propre), transformera le visage de la ville de Yaoundé et ses environs.

Ses 4 sections ci-après présentées traversent les 7 communes d’arrondissement de la ville de Yaoundé et 7 communes de son Aire Métropolitaine (LOBO, OKOLA, SOA, MFOU, BIKOK, MBANKOMO, NKOLAFAMBA) :

  • Section T1 : Mbankomo (RN3) – Nkolméyang (RN10) d’environ 36 km ;
  • Section T2 : Nkolméyang (RN 10) – Nkozoa (RN1) d’environ 22 km ;
  • Section T3 : Nkozoa (RN1) – Minkoameyos (Autoroute Yaoundé-Douala) d’environ 23 km;
  • Section T4 : Minkoameyos (Autoroute Yaoundé-Douala) – Mbankomo (RN3) d’environ 9 km.

En termes d’ouvrages il sera aménagé dans de ce projet, 16 échangeurs, 03 ponts, 13 passages supérieurs, 1 passage inférieur et plusieurs dalots.

Ainsi, cette rocade optimisera le temps de parcours entre Douala et le Tchad, la RCA et le Gabon ce qui va faciliter les échanges sous-régionaux ; évitera la traversée de la ville par les camions transportant du fret ; Facilitera la mobilité urbaine dans Yaoundé ; permettra la réduction des émissions de Carbone et la conservation des zones naturelles traversées afin de conférer à la rocade un rôle de ceinture verte autour de Yaoundé.

Par ailleurs, considérant que la mise en œuvre de ce projet suscitera la naissance et/ou la densification de plusieurs pôles de développement secondaires autour de Yaoundé, le Gouvernement a également entreprit à travers la composante N°2 du projet, l’aménagement et la viabilisation de 04 futurs pôles urbains jouxtant la voie de contournement de Yaoundé dans les communes de SOA, MFOU, MBANKOMO et OKOLA. Ces pôles urbains viendront répondre à un besoin de la ville de Yaoundé en termes d’équipements spécifiques

La mise en œuvre de ce projet va engendrer plusieurs impacts de plusieurs ordres dont les plus signifiants sont les suivants :

  • L’amélioration des conditions de transport des personnes et des biens. Selon les études économiques, la mise en œuvre de la VCY a des avantages économiques relatif au gain de temps de parcours et à la réduction du coût d’exploitation des véhicules. Le taux de rentabilité interne du projet (TRI) est de 12% tandis que la valeur actuelle nette est de 3,3 milliards pour une période de 2025 à 2050.
  • La dynamisation de l’économie régionale, pour les différents secteurs d’activités. Le trafic poids lourds de transit ne sera plus assujetti aux restrictions diurnes ;
  • La plus-value foncière des terrains situés à proximité de la VCY ;
  • L’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables desservies par la VCY et les voies et pistes connexes ;
  • Économie sur les émissions CO2

Par ailleurs une telle infrastructure ne va pas sans grincement de dents, ainsi va-t-on assiter à :

  • L’expropriation, pertes de biens et déplacements involontaires. Le cadre 1624 ménages seront déplacés ; 200000 cultures détruites ; 1 038 tombes déplacées ; 376 points d’eau ; 19 309 749,4 m2 de terrains nus.
  • La séparation des communautés villageoises ;
  • La perturbation des réseaux des concessionnaires (eau, électricité, télécommunication) ;
  • Les points d’eau détruits ;
  • Les terrains nus expropriés.

La mise en œuvre de ce projet d’envergure nécessitera la mobilisation de 794 405 297 407 de FCFA HT pour la construction de la route et 442 000 000 000 FCFA HT pour la viabilisation des extensions urbaines.

COMMUNIQUE : CONCOURS EAMAU 2022

Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain informe le public qu’un concours pour les filières Architecture, Urbanisme et Gestion Urbaine, à l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) de Lomé au Togo est ouvert aux jeunes camerounais des deux sexes sans âge limite.

Les candidats doivent être titulaire baccalauréat toutes séries (Les candidats en classe de terminal peuvent passer le concours sous réserve de leur admission ultérieure au baccalauréat 2022).

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