MINHDU-CAMTEL : pour la connectivité des projets d’habitat et des infrastructures urbaines
Le Ministère de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu) et la Cameroon telecommunications (CAMTEL) ont scellé les bases de ce partenariat dans la salle de conférence du 1er étage de l’immeuble ministériel N°1 le lundi 18 juillet 2022.
L’objectif recherché est le déploiement des infrastructures et des services de haut débit dans les projets du MINHDU. De façon spécifique, la cérémonie visait trois objectifs : s’approprier les clauses de la convention de partenariat entre les deux parties, la signature des parapheurs et procéder au lancement officiel de la convention de partenariat.
Dans le cadre d’exécution de la convention, la CAMTEL s’engage à s’associer à la maîtrise d’œuvre, pour les travaux de déploiement des infrastructures d’attente ou de précâblage des immeubles ou maisons d’habitat des projets/programmes du Minhdu, déployer la fibre optique dans les sites des projets/programmes du Minhdu ou de ses partenaires et enfin fournir des services de connexité aux résidents locataires desdits sites. Le Ministère de l’Habitat et du développement urbain pour sa part, doit promouvoir le développement durable des voiries et des réseaux de communications électroniques, dans le cadre des politiques d’aménagement et de développement urbain, garantir à son partenaire CAMTEL, l’accès au domaine public de l’emprise routière, des différentes villes, saisir toute opportunité pour déployer des infrastructures d’attente pour la fourniture des services internet et l’inclusion numérique des villes, pour tous les projets et programmes d’habitat ou d’aménagement urbain dont il est le maître d’ouvrage. Madame Ketcha Courtès a rappelé que le projet répond à l’ODD qui porte sur la réhabilitation et la planification des villes, ou de tout autre établissement humain, de manière à ce qu’elles puissent offrir à tous, des opportunités d’emploi, un accès aux services sociaux de base, à l’énergie, au logement, au transport, aux espaces publics verts et d’autres tout en améliorant l’utilisation des ressources et réduisant leurs impacts environnementaux.
Inondations au centre-ville de Yaoundé : le MINHDU en quête des solutions durables
Toucher du doigt les causes réelles des inondations enregistrées une fois de plus au cœur de la capitale camerounaise, c’est l’objet de la descente du Ministre de l’Habitat et du développement urbain dur le terrain le jeudi 14 juillet 2022 au lendemain de son retour de sa participation à la 11ème édition du Forum Urbain Mondial à Katowice en Pologne.
Le MINHDU a visité le dalot situé à la voirie municipale, le canal du Mfoundi en contre bas du marché éponyme, l’exutoire des eaux au niveau de centre artisanal du carrefour de l’intendance et la rue CEPER, derrière le lycée d’Elig Essono. Des problèmes ont été décelé ici et là avec des solutions envisagées. c’est ainsi qu’au niveau de la voirie municipal, l’étroitesse de l’exutoire est le grand problème car les eaux abondantes provenant du drain, construit dans le cadre du Projet d’Assainissement de Yaoundé (PADY) venant de l’arrière de NIKI Mokolo jusqu’au lit du Mfoundi. En ce qui concerne le Canal de Mfoundi, au niveau du marché, l’incivisme des populations qui déversent les déchets sur le drain qui canalise les eaux est la principale cause. Ceux-ci sont obstrués par les déchets. A l’Avenue Kennedy, la solution envisagée est la construction d’un bassin de rétention des eaux pluviales derrière le lycée d’Elig Essono pour réduire le déversement des eaux vers le centre-ville. Cette réalisation sera faite dans le cadre du PADY 3 autrement appelé le PCADY.
Concours international d’idées pour un projet urbain JMH 2022
Télécharger le Règlement Concours projet urbain JMH 2022 (pdf)
Capitales régionales 2 (CR2) : Maroua et Bamenda
Cette phase a démarré tout récemment et connaît des avancées notables :
- Les études des grands travaux de voiries sont quasiment achevées (plus 80%) dans les deux villes. L’appel d’offres pour la contractualisation des entreprises sera lancé dans les prochains jours.
- Les travaux de certains services urbains sont en cours à Bamenda et Maroua et présentent déjà quelques réalisations, à savoir : 300 lampadaires dans les points d’insécurité ; 45 latrines, 835 tables bancs dans les écoles, des terrains multisports, des passerelles piétonnes et des bacs à ordures.
Le Tableau ci-après présente un aperçu global de la situation technique et financière du Programme.
Financement | Convention de financement | Montant (en milliers de FCFA) / Taux d’exécution estimatif | ||||
Date de signature | Date de clôture | Apport du bailleur | Apport de l’ETAT (FCP) | Coût global du projet (TTC) | ||
CR1 : Bafoussam, Bertoua et Garoua | Subvention C2D | 24/11/2014 | 31/12/2022 | 39 357 420 | 8.000.000 | 99 705 464 |
Prêt AFD | 03/07/2015 | 31/12/20022 | 42 637 205 | 9 710 000 | ||
CR2 :Bamenda et Maroua | Subvention C2D – phase 1 | 28/06/2018 | 31/12/2025 | 19 678 667 | 8.000.000 | 67 036 000 |
Subvention C2D – phase 2 | En attente Dec 2021 | 31/12/2025 | 39 357 333 | – |
Appui au renforcement aux efforts de relèvement et de la résilience à travers le NEXUS humanitaire, paix et développement à Zamai et Fotokol dans la Région de l’Extrême Nord : POS mokolo et fotokol.
Réunion de lancement de l’étude et de l’atelier de validation du rapport de démarrage des Communes de FOTOKOL et MOKOLO et évaluer l’impact de COVID-19 sur les petits emplois urbains, le droit au logement des ménages et la construction de logements dans les localités de Mokolo et Fotokol.
Projet Covid 19 : Projet de mise en œuvre du plan de relèvement socio-économique des effets négatifs de la Covid-19 dans les villes du Cameroun « Douala, Yaoundé et Bafoussam »
Pour les Sessions de formation (COVID-19 et techniques d’animation, technique de mobilisation des communautés + Kobotoolbox + cartographie participative) Il y a eu 16 sessions de formation, donc 4 par Commune avec 53 mouvements associatifs, qui fait un total de 195 participants (82 femmes et 113 hommes).
Projet Villes plus sures
a) Remise de don en équipement et en matériels aux agents de la police municipale de Bafoussam et Ebolowa
b) Formation des jeunes sur le montage des kits solaire photovoltaïque à Ebolowa et Bafoussam
Eclairage public via l’énergie photovoltaïque : le MINHDU appui le Réseau des Femmes Elues locales (REFELACAM)
Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain du Cameroun Célestine Ketcha Courtès a reçu en audience le 14 juin 2022, une délégation des membres du Réseau des Femmes Elues locales d’Afrique, section du Cameroun (REFELACAM). Celle-ci est venue présenter au ministre leur projet dénommé : « Femmes et Energie Durable au Cameroun » (FEDECAM) et qui vise à fournir l’éclairage public via l’énergie photovoltaïque dans les communes de Pete Bandjoun, Kon Yambette, Dzeng, Tombel, Ebone, Akom 2.
Il a été question au cours de cette rencontre de peaufiner la stratégie de mise en œuvre dudit projet. Le ministère de l’Habitat et du Développement urbain s’est engagé, à travers un accord de principe, à accompagner le projet. Madame Célestine Ketcha Courtès a ainsi annoncé l’inscription dans le budget d’investissement public de son département ministériel, pour l’exercice 2023, de la somme de 300 000 000 Fcfa comme contribution à la réalisation du projet.
La mise en œuvre de ce projet initié en 2021 et qui bénéficie de l’appui de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) et du partenaires technique et financier le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), démarrera après les études supplémentaires en cours.
Développement urbain durable : le Burkina Faso à l’école du Cameroun
Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Développement Durable de Ouagadougou phase 2 (PDDO 2), une mission d’études composée des responsables Burkinabè et conduite par M. TOGUYENI Youmandia Djibril, Directeur Général de l’Agence Municipale des Grands Travaux du Burkina Faso (AMGT) a séjourné au Cameroun du 24 au 29 mai 2022. Il a été question au cours de ce voyage d’étude de s’imprégner des bonnes pratiques des communes urbaines du Cameroun dans les choix technologiques pour la construction des chaussées revêtues ainsi que l’organisation et l’entretien des voiries dans le cadre du projet C2D intitulé « Capitales Régionales ».
Il y a quelques années, la Banque Mondiale avait financé une étude en vue de la « Construction de chaussées en béton de ciment au Cameroun ». Cette étude avait fait une large analyse des technologies routières durables, les avait comparées sous divers angles et concluait que le meilleur choix dans les pays en développement était le béton compacté au rouleau (BCR). Les chaussées revêtues à base de bitume nécessitant beaucoup plus d’attention et de suivi que celles à base de béton de ciment. Le projet du C2D Urbain intitulé « Capitales Régionales » s’est donc appuyé sur cette étude pour réaliser le programme de réhabilitation et de construction des voiries des villes de Bafoussam, Bertoua et Garoua dans cette technologie. Les villes de Bamenda et Maroua vont suivre de manière imminente. D’où l’intérêts des responsables Burkinabè (une dizaine de cadres venus du ministère des infrastructures et de désenclavement, de la Commune de Ouagadougou et de l’Agence municipale des grands travaux) qui se sont rendus entre autres dans la ville de Bertoua. La ville a été choisie pour la similitude du sol avec celui de Ouagadougou : latérite avec des zones de cuirasse latéritique affleurant. Ils ont ainsi pu apprécier l’expérience de construction et de l’entretien des chaussées revêtues de béton compacté au rouleau qu’ils pourraient répliquée dans la capitale de leur pays.
Il faut relever que le Projet PDDO 2 du Burkina Faso se rapproche du Programme C2D ‘’Capitales Régionales’’ mis en place au Cameroun, dans ce sens qu’il vise à accompagner et intensifier un développement territorial équilibré de la Commune de Ouagadougou en favorisant la mobilité et l’émergence de centralités secondaires, en cohérence avec le Plan d’Occupation des Sols (POS) et le « Schéma de principe de circulation du centre-ville de Ouagadougou », élaborés sous maîtrise d’ouvrage de la Commune en 2011 et 2012 sur financement AFD. Il s’agit de désenclaver des quartiers périphériques et d’améliorer les conditions de vie des habitants par l’aménagement de 12 km de voiries structurantes (bitumage, drainage, éclairage, plantations, arrêts de bus). Il est aussi question de développer trois quartiers parmi les sept identifiés par le POS ayant vocation à devenir des centralités secondaires dans un effort de déconcentration de la ville à travers la création et le renforcement d’équipements publics, l’aménagement de voiries, le drainage, etc.
A l’issue de cette visite les parties camerounaises et burkinabè ont convenues d’initier des axes de collaboration entre la Direction Générale des Services Techniques Municipaux (DGSTM) de la Commune de Ouagadougou et les Services Techniques Municipaux de la Communauté Urbaine de Yaoundé.