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Le Directeur des Opérations de la Banque mondiale en audience au MINHDU pour faire le point sur les projets en cours dans le développement urbain

Le Directeur des Opérations de la Banque mondiale en audience au MINHDU pour faire le point sur les projets en cours dans le développement urbain

Madame Célestine Ketcha Courtès, Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, a reçu en audience le 23 juin 2025 Monsieur Cheick Fantamady Kanté, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun. Cette rencontre marque une étape importante dans la consolidation du partenariat entre les deux institutions, à l’heure où s’achève le Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR) et où débute une nouvelle phase ambitieuse pour le développement urbain du pays. Cette audience vise à évaluer l’ensemble des projets du portefeuille de la Banque Mondiale au MINHDU, notamment :

  • Le Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR), dont les activités se clôturent le 30 juin 2025 après avoir transformé sept grandes villes camerounaises à travers la modernisation des voiries, des ouvrages d’assainissement, des marchés, centres communautaires et le soutien à 100 microprojets économiques de jeunes ;
  • Le Projet de Mobilité Urbaine de Douala (PMUD), dont le but est d’améliorer la mobilité urbaine et de soutenir un développement urbain et économique inclusif le long de certains couloirs de transport rapide par bus et de ses lignes de rabattement. Projet rendu dans sa phase opérationnelle ;
  • Et le Projet Villes et Gestion Foncière Durables (PVGFD), tout juste approuvé par le Conseil d’administration de la Banque mondiale le 3 juin 2025, avec un financement de 114,6 milliards de FCFA. Cette enveloppe représente un appui significatif au Cameroun dans sa stratégie de développement urbain durable, notamment dans les grandes métropoles comme Douala et Yaoundé, avec des interventions prioritaires sur la voirie, les infrastructures de drainage, les équipements sociaux de base et la gouvernance foncière.

L’audience a permis de dresser un bilan de la coopération engagée depuis plusieurs années avec la Banque mondiale dans le cadre de l’appui au secteur urbain et de réaffirmer l’engagement conjoint à poursuivre les efforts pour améliorer la qualité de vie des populations urbaines, en mettant l’accent sur l’inclusion, la résilience et la durabilité des infrastructures.

Le Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR), financé à hauteur de 93 milliards de FCFA par la Banque mondiale, vise à améliorer la gestion urbaine, à étendre l’accès aux services de base et à accroître la résilience des quartiers sous-équipés dans sept grandes villes du Cameroun, dont Yaoundé. Grâce à ses nombreuses réalisations le PDVIR se présente comme un puissant levier pour la transformation et la modernisation des zones sous-équipées et sous structurées, à travers la construction des voiries structurantes, drains et équipements socio-collectifs de proximité. La date de clôture des activités du PDVIR est fixée au 30 juin 2025.

PRODUCTION DES PAVÉS : UNE OPPORTUNITÉ POUR LES COMMUNES

PRODUCTION DES PAVÉS : UNE OPPORTUNITÉ POUR LES COMMUNES

Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a présidé le 12 mai 2025 à Foumban, une réunion de sensibilisation des exécutifs communaux sur les avantages et les opportunités à rendre optimale la production des pavés.

Promouvoir la production de pavés de qualité et en quantité industrielle, destinés à l’aménagement de la voirie et améliorer l’offre en emplois décent pour les jeunes, c’est l’objectif poursuivi par la réunion de concertation que présidera le ministre de l’habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès à la Maison de la Culture de Foumban le 12 mai 2025. Depuis une vingtaine d’années, le ministère de l’Habitat et du Développement urbain s’est engagé dans la formation des jeunes à la fabrication et à la pause des pavés traduisant ainsi la volonté du Chef de l’Etat, S.E Paul BIYA de mettre l’humain est au centre du développement urbain durable comme l’indiquent les recommandations issues de l’Agenda 2030 des Nations Unies (ODD) notamment l’objectif 11 intitulé : « Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables. » ; le Nouveau Programme pour les Villes partageant la vision des villes pour tous ainsi que les orientations de la SND30 relatives à la promotion de l’emploi et de l’insertion économique.


Cette contribution du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain en faveur de l’inclusion socioéconomique des populations socialement vulnérables en milieu urbain a ainsi permis au MINHDU pour la période 2017 – 2024, de former 3550 jeunes sur les techniques de production et de pose des pavés et équipé les Communes de 45 unités de production des pavés, 02 unités de production des briques de terre comprimées et 01 unité de compostage des ordures ménagères dans les Communes de Bamenda 2, Foumban, Massangam, Makak, Makénéné, Ndobian, Meyomessala, Batchenga, Tignere, Matom, Bazou, Nkongsamba 2ème , Bamenda 1er , Garoua 1er , Guider, Abong-Bang, Mboma, Mbengwi, Bamenda 3eme , Douala 3ème et Yabassi , Ngounou et Bondjock, Ngaoundal, Banyo, Djoum et Ambam, Bikok, olanguina, Kar-Hay, Tokombéré, Dschang, Baham, Njimom, Massangam, Yabassi, Njombe penja, Nkoteng, Mbandjock, Mokolo, Kousseri, Belel, Mouanko, Bassamba, Tonga, Ndelele, Mandjou, Mamfe, Kumba 2, Tiko, Yaoundé 6, Yaoundé 2, Nkondjock, Yingui.

Produire des pavés pour l’aménagement des voiries, accroître les revenus et créer de nouveaux emplois

L’option de décentralisation voulue par le Président de la République donne aux Collectivités Territoriales Décentralisées la responsabilité de conduire le développement de leurs villes, dans un contexte où celles-ci sont en pleine mutation caractérisée par une poussée démographique et une urbanisation rapide et peu maîtrisée, avec comme conséquences l’occupation anarchique des territoires, l’accroissement de la pauvreté urbaine et des exclusions au plan économique, spatial et social, entraînant le désœuvrement d’une partie de la jeunesse qui se sent marginalisée et écartée du « droit à la ville ». L’Institut National de la Statistique et le BIT évaluent ainsi le taux de chômage à 13% dans notre pays avec un sous-emploi estimé à 75% et un secteur informel important.
Face à cette situation, l’on est en droit de reconnaître que le Chef de l’Etat a anticipé, en confiant aux Collectivités Territoriales Décentralisées la gestion de proximité des problématiques posées dans leurs territoires respectifs.
A travers les unités pilotes mises sur pied par le MINHDU, il est question plus spécifiquement de produire des pavés de qualité et en quantité industrielle, destinés à l’aménagement des voies de desserte dans les quartiers, des parkings pour véhicules, des chemins piétonniers et des espaces publiques dédiés à la détente des citadins. Bien plus, elles ont la vocation sociale, de recruter, de former et d’insérer les jeunes sans emplois et sans formation initiale, dans la chaine de production de ce matériau de construction contre une rémunération décente. Ces unités pilotes permettent aux communes bénéficiaires, d’assurer leur autonomie dans la production des pavés destinés l’amélioration des voiries existantes et à la commercialisation pour le revêtement des servitudes d’accès aux logements et autres destinations. Les équipements et matériels de production des pavés sont également des outils rentables et à forte intensité de main d’œuvre dans le cadre du développement des infrastructures de proximité (voies de mobilité intra quartier, espaces de détente, des carrefours et places publiques, parkings pour véhicules).
Les transferts de compétence et des ressources aux communes, de ces équipements d’unité pilotes de production des pavés visent à accompagner les CTD, en adressant les problématiques d’emploi décent en faveur des couches socialement vulnérables, de viabilisation des quartiers précaires et l’amélioration de l’attractivité des villes.

La nécessité de mieux sensibiliser les bénéficiaires sur l’utilisation de ses équipements.

La rencontre de Foumban s’inscrit dans le cadre de la stratégie urbaine inclusive et participative mise en œuvre par le MINHDU qui vise à sensibiliser les Maires à saisir les opportunités qu’offre la Décentralisation en général et de manière spécifique, à tirer profit des matériels et équipements de production des pavés mis à disposition par le MINHDU.
En dépit des opportunités réelles et des avantages liés à la création de ces unités pilotes de production de pavés, le constat fait sur le terrain est une très faible utilisation de ces équipements par la majorité des Maires bénéficiaires. A l’observation, sur vingt-trois (23) Communes ayant bénéficié de matériels de production des pavés offerts par le MINHDU entre 2017 et 2023, seules six (06) Communes dont Foumban, Yaoundé 2, Guider, Makénéné, Dschang et Ngaoundal ont produits des pavés et trois (03) dont Foumban, Guider, et Dschang ont réalisé au moins un projet d’aménagement en pavés.

La réunion de Foumban du 12 mai sur la sensibilisation des exécutifs communaux vient à point nommé rappeler à ces derniers, les avantages et les opportunités à rendre optimale, la production des pavés afin d’engager les travaux d’aménagement des voies de mobilité interne et de connectivité des quartiers à la ville. Il s’agit également là, d’une niche d’emplois décents pour les jeunes de ces Communes. 

Cette importante rencontre, sera également l’occasion pour les maires concernés, de partager les bonnes pratiques dans l’utilisation des équipements de production des pavés mis à leur disposition et, l’expérience acquise dans le domaine de l’aménagement des espaces de loisirs, des places publiques et de l’entretien de la voirie en pavés produits à partir des unités pilotes.

Les 29 Maires des Communes bénéficiaires sont attendus à cette rencontre d’échanges et de partage d’expériences. Il s’agit des Communes de : Foumban, Makénéné, Batchenga, Tignere, Matom, Guider, Abong-Bang, Mboma, Douala 3ème, Ngaoundal, Banyo, Djoum, Ambam, Ngounou, Bondjock, Bikok, Olanguina, Tokombéré, Kar-Hay, Dschang, Njimom, Massangam, Yaoundé 2, Bondjock, Magba, Malentouen, Koutaba, Bangourain, Foumbot, Kouoptamo.
L’initiative de Foumban a permis d’apprécier l’importance de cet outil de développement qui a coûté plus d’un milliard au Gouvernement. Elle a abouti a des résolutions fortes, pour inverser la tendance en mettant en œuvre les best practices des Communes modèles à l’image des Communes de Yaoundé IIème et de Foumban.

Section urbaine de l’Autoroute Yaoundé – Nsimalen : Un Comité Interministériel de Pilotage du projet à l’œuvre pour évaluer et accélérer les travaux

Section urbaine de l’Autoroute Yaoundé – Nsimalen : Un Comité Interministériel de Pilotage du projet à l’œuvre pour évaluer et accélérer les travaux

 Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Célestine Ketcha Courtès, préside ce Mercredi 23 Avril 2025, le Comité de Pilotage de la Section Urbaine de l’Autoroute Yaoundé-Nsimalen.   

      L’amélioration du potentiel économique de Yaoundé fait partir des priorités du Gouvernement camerounais. Un des moyens clés pour atteindre cet objectif est un engagement fort pour améliorer la fluidité de la circulation, et réduire le temps de parcours sur l’axe reliant l’aéroport international de Nsimalen au centre-ville de Yaoundé. C’est pour cette raison que le Chef de l’Etat son Excellence Paul Biya a impulsé la construction d’une autoroute à l’aéroport de Nsimalen, ce qui permettra de réduire la durée de trajet de 60% entre l’aéroport et le centre-ville de Yaoundé, tout en créant un axe majeur de développement de la zone sud de l’agglomération et en embellissant la ville de Yaoundé aux côtés des projets MOVE, Cœur de ville…

     Le projet de construction de l’Autoroute Yaoundé-Nsimalen est composé de deux sections : La section rase campagne achevée d’un linéaire de 10,8 km, qui relie l’aéroport de Nsimalen à la route nationale n°3 à proximité d’Ahala mise en service depuis le 05 janvier 2022. La section urbaine objet du présent projet, qui est le prolongement naturel de la section précédente vers le centre-ville, d’un linéaire de 12,7 km.

     La section urbaine commence à l’échangeur Ahala et s’achève à la sous-préfecture Tsinga. L’itinéraire emprunté par la section urbaine de l’Autoroute pour traverser la ville alterne des configurations différentes. Le tracé de la nouvelle autoroute entre Ahala et le carrefour Nsam traverse un espace bondé par des constructions existantes, et par des zones humides présentes dans ce secteur. A partir du carrefour Nsam, le tracé rejoint une route existante dans lequel l’autoroute s’insère pour optimiser son fonctionnement.

     Le nouveau tracé prévoit la mise en place de voies de services adaptés aux modes de circulation des taxis et des autres modes de transports en commun, et permettra une desserte aisée des bâtiments bordant l’autoroute sans perturber le déplacement des usagers en transit sur de plus longues distances. Les encombrements que l’on observe aux intersections principales seront résolus grâce à la construction d’échangeurs, qui permettront d’améliorer la fluidité du trafic, ainsi que l’accès des voies secondaires à l’axe principal de la ville. Par ailleurs une Optimisation des travaux prescrite par le Chef de l’Etat a réduit les déguerpissements.

     La réalisation de la section urbaine de l’Autoroute Yaoundé-Nsimalen, représente une transformation de l’espace urbain, un facteur clé de l’amélioration des conditions environnementales et sociales de l’agglomération de Yaoundé, une opportunité unique d’accompagner le développement économique de la capitale.

     Le Comité de Pilotage du projet, coprésidé par le MINTP, instance de coordination et de suivi des opérations stratégiques relatives à la réalisation du projet a pu apprécier en cette 10e session des avancées notables, évaluer les points de blocage et relever les modalités pratiques pour un pas supplémentaire déterminant. Aussi, pour franchir le chemin critique avant la saison des pluies. Il s’agit pour les entreprises avec le secrétariat technique de visiter les projets pour affiner les besoins financiers des prochaines années, accélérer le décret d’expropriation des travaux de délocalisation des impactés pour voir les grands travaux à mettre en œuvre aux côtés des travaux préliminaires en cours.  

En 2025 il est envisagé l’aménagement du site de relocalisation d’OLEZOA et la construction de la voie de déviation au niveau du carrefour 03 statues ; l’aménagement des voies de déviation, Entrée Camp Tunisien-2ème Echangeur Mvan -911 ml ; Obam Ongola (Entrée Ecole) – Entrée Pharmacam-1080 ml. Une visite du terrain est prévue pour fin mai.    

LES MISSIONS DU COPIL

Conformément à l’arrêté créant le COPIL, celui-ci est chargé :

  • d’arrêter les orientations stratégiques du projet ;
  • d’examiner et de valider toute étude soumise par le Gouvernement dans le cadre de la réalisation du projet ;
  • de valider l’échéancier des besoins de financements ;
  • de statuer sur toutes les modifications du projet et/ou délai des travaux de chaque phase ;
  • d’approuver le projet de budget du comité et du secrétaire technique ;
  • de statuer sur les rapports d’exécution du projet ;
  • de prendre toutes les mesures de facilitation aux plans juridique, technique et financier, nécessaires à l’aboutissement rapide du projet ;
  • de prendre toutes mesures de nature à favoriser le développement et l’opérationnalisation du projet ;
  • de conduire la réflexion et de faire des propositions sur le renforcement des capacités techniques et administratives en matière de gestion des projets de voirie ;
  • de valider les éventuels projets de convention ou d’accord à conclure entre le Gouvernement et les différentes parties prenantes ;
  • d’accomplir toute autre mission à lui confiée dans le cadre de la mise en œuvre du projet ;
  • de prendre acte de la réception provisoire et définitive des travaux.

PDVIR : un COPIL pour mieux parachever le projet en 2025.

PDVIR : un COPIL pour mieux parachever le projet en 2025.

<< je voudrais à présent, vous engager à œuvrer mieux que par le passé, pour la réussite du PDVIR qui s’offre à nos populations, à la fois, comme une assurance de l’amélioration de leur cadre de vie mais aussi comme une belle opportunité d’emplois, en particulier pour nos jeunes citadins >>.

Ainsi s’exprimait le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, lors de son allocution d’ouverture des travaux de la septième session du Comité de Pilotage (COPIL) du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes, dans la salle de conférence du 1er étage de l’immeuble ministériel n°1 à Yaoundé ce 27 novembre 2024.

Cette réunion de haut niveau a réuni les membres du COPIL, des représentants de la Cellule de Coordination du Projet (CCP), ainsi que d’autres acteurs clés du secteur urbain.

Cette rencontre stratégique vise principalement :

* L’examen et la validation du rapport d’activités du PDVIR pour l’année 2024 ;

* L’approbation du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2025 ; * L’adoption du Rapport de l’auditeur externe du PDVIR.

La session a été marquée par des présentations des documents stratégiques, suivies de discussions approfondies pour leur validation. Les travaux ont permis de renforcer la coordination entre les acteurs et d’aligner les activités futures sur les priorités nationales en matière de développement urbain inclusif et résilient.

Résultats, il est attendu : l’adoption du rapport d’activités 2024 et du PTBA 2025.

Le PDVIR, par son approche participative et ses investissements structurants, continue de contribuer significativement à l’amélioration des conditions de vie des populations urbaines et au développement durable des villes camerounaises. En 2022, le PDVIR a réalisé 2,2 km de voirie primaire dans la commune de Batouri.

En 2023, 7,5 km de route ont été inaugurés puis rétrocédés à la Communauté urbaine de Ngaoundéré. Les voiries structurantes de Yaoundé (14km) et Douala (10 km) sont en cours de finalisation et seront réceptionnés bientôt. Parallèlement, le PDVIR réalise une soixantaine de travaux de proximité constitués d’équipements et de voirie dans l’ensemble des 7 villes d’intervention, à savoir : Batouri, Douala, Kousséri, Kumba Maroua, Ngaoundéré et Yaoundé.

Les bénéficiaires directs du PDVIR sont les Municipalités et les populations concernées, ainsi que les ministères en rapport avec le sous-secteur urbain, dont en particulier le MINHDU et le MINDCAF.

Les communautés de bénéficiaires identifient leurs programmes d’amélioration de quartier de manière participative avec les autorités locales en fonction de leurs documents de planification existants (plan de développement communal, plan directeur urbain, etc.) et consignés dans les audits urbains. Pour chaque ville et commune, les programmes d’investissement et d’entretien du quartier et de la ville sont détaillés dans un document cadre appelé Contrat de ville.

Ci-dessous le communiqué final :

Béton Compacté au Rouleau (BCR): le temps de l’appropriation.

Béton Compacté au Rouleau (BCR): le temps de l’appropriation.

Béton Compacté au Rouleau (BCR): le temps de l’appropriation.

C’est le fil d’Ariane qui a guidé la centaine de participants qui a pris part à deux sessions de formation sur le BCR, du 24 au 25 octobre 2023 à Maroua et du 26 au 27 octobre à Maroua. Les participants venus des services centraux et déconcentrés du MINHDU, des Services techniques des mairies de ville de Maroua et Garoua, des mairies d’arrondissement,des différents ordres, des Universitaires, des étudiants… se sont imprégnés pour appropriation , de cette nouvelle technologie d’entretien de voiries entre la théorie et la pratique. Les choix des villes de Maroua et Garoua pour ces sessions de formation étaient judicieux. La ville de Maroua bénéficie en ce moment de près de 13km de revêtement de voirie en BCR dans le cadre du Programme C2D Urbain  »Capitales Régionales ». Occasion saisie par les formations de permettre aux participants de toucher du doigt toutes les étapes qui conduisent à la pose du BCR . Un circuit qui passe par le laboratoire, la centrale à production du BCR, son transport et sa pose. L’étape de Garoua avait tout un autre objectif, le chef-lieu de la région du Nord ayant bénéficié dans le cadre de Capitales Régionales 1 d’environ vingt kilomètres de route en BCR. Ici sous l’encadrement des experts et des praticiens de cette technologie, les participants ont sillonné la voirie réalisée en BCR afin de comprendre sa mise en œuvre, les écueils rencontrés. L’autre aspect ayant suscité l’attention des apprenants était la résistance du BCR au temps plusieurs années après sa réalisation, les travaux de Garoua ayant été réalisés il y a environ cinq ans.

Toutes les considérations mises ensemble mettent en évidence que le BCR est un matériau qui présente beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients.
Parfaitement durable et résilient ;
Coûte moins cher que toutes les autres technologies routières ;

Ne nécessite pas beaucoup d’adaptations de la part des équipes habituées à construire des routes ;

Utilise les mêmes matériels que pour les chaussées en matériaux bitumineux, à part la centrale à enrobés qui est remplacée par une centrale à béton.

Le BCR est en conséquence un choix à privilégier. Il en est de même du pavé lorsque les vitesses de circulation sont faibles et que les efforts tangentiels sont importants.

Les pourvois Publics, les Bailleurs de Fonds, les collectivités territoriales décentralisées devraient emboîter le pas au Programme C2D Urbain Capitales Régionales pour utiliser cette technologie routière qui s’adapte mieux à notre environnement et qui permet
de construire les routes Urbaines et Interurbaines moins coûteuses et plus durables que
les routes en bitume, plus écologiques et respectant l’environnement en plus d’utiliser la main d’œuvre locale ainsi que les matériaux locaux disponibles.

Il est souhaitable que les chaussées en BCR soient intégrées dans les modules de formation dans nos écoles et vulgarisées par les tous les Maîtres d’ouvrage en charge des Infrastructures et par les confréries professionnelles.





Le Ministre Célestine Kétcha Courtès reçoit le nouveau bureau de l’ONAC

Le Ministre Célestine Kétcha Courtès reçoit le nouveau bureau de l’ONAC

Elu au cours des travaux de lAssemblée Générale tenus le 23 octobre dernier à Yaoundé, le nouveau bureau de l’Ordre National des Architectes du Cameroun (ONAC), dirigé par Jean-Christophe Ndongo a été reçu en audience, le vendredi 27 octobre 2023 par le Ministre de lHabitat et du Développement Urbain, Célestine Kétcha Courtès.


Au-delà de la présentation des membres du bureau, cette audience a permis au président de lONAC de dérouler son plan daction pour les trois (3) années à venir à la tête de l’ordre. Dici 2026, Jean-Christophe Ndongo entend hisser haut le flambeau des architectes camerounais. Dans sa feuille de route ambitieuse, il sengage à soutenir laction du Gouvernement pour un habitat durable et dans la lutte contre l’occupation anarchique des zones non constructibles ; de travailler pour les architectes en normalisant leurs rapports entre les communes à travers la signature dune convention avec l’association des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC). La modernisation du travail des architectes passe également par l’érection dun siège au Centre urbain de la capitale, Yaoundé ; l’homologation des honoraires des architectes ; la fermeture des établissements usurpant le titre d’architecte ; la systématisation des rapports du Conseil auprès des architectes. Le nouveau bureau de l’ONAC envisage également souvrir aux populations à travers l’organisation des journées Portes-ouvertes pour faire connaître le rôle et la mission des architectes ; sans oublier la création dune véritable plateforme digitale avec à la clé un site web pour assurer la visibilité de lOrdre National des Architectes. L’ONAC prépare la célébration de son cinquantenaire en 2025
Le Ministre Célestine Kétcha Courtès a transmis ses félicitations au nouveau bureau élu de lONAC et la encouragé à accompagner les Maires qui sont les principaux gestionnaires de nos villes. Il a encouragé le président de l’Ordre à mobiliser et à ramener la sérénité dans la famille des architectes camerounais. Il faut tendre la main aux membres du bureau sortant lui a-t-il conseillé. Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain compte d’ailleurs sy investir.
Rappelons à toutes fins utiles que lOrdre national des Architectes du Cameroun est placé sous la tutelle du Ministère de lHabitat et du Développement urbain, à l’instar de l’Ordre National des urbanistes (ONUC) et de l’Ordre National des Géomètres (OGEC).





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