– Création d’un compte spécial d’affection pour assurer le transfert effectif des ressources (droits d’accises, autres subventions) aux Communes et Communautés urbaines
– Réforme globale du dispositif de financement pour mieux cibler les sources de production des déchets ménagers et assimilés : un Groupe de travail (MINFI, MINHDU, MINDDEVEL, MINEPAT, MINMAP, CAA, FEICOM, Représentants des Maires) devra faire des propositions au Gouvernement dans un délai de trois mois.
– Mise à contribution des guichets de financement Climat, dont celui du FEICOM pour appuyer les Communes.
– Augmentation de la part des Communes et des Communautés urbaines dans les opérations de pré-collecte et collecte, dans leur budget. – Concernant la contractualisation, préparation par les Communautés urbaines des contrats de collecte des ordures en année n-1, et le cas échéant, recours aux Accords- Cadre prévus par l’article 65 du Code des marchés publics.
Sur les infrastructures :
– Démarrage cette année de la construction des plateformes de regroupement des déchets dans les villes de Douala et Yaoundé
– Élimination à terme des bacs à ordures le long des axes
– Face au déficit en infrastructures qui a une incidence sur le coût d’enlèvement, Mise en œuvre, avec l’appui des bailleurs, d’un Programme de construction des infrastructures telles que les Centres de transfert et les Centres de traitement
– Intégration d’un volet déchets solides dans les programmes d’assainissement urbain
Sur l’économie circulaire
– Transformation de la Feuille de route en cours d’élaboration en un Document de politique nationale sur les ressources en déchets au Cameroun
– Appui de l’Etat sur le budget 2026 aux initiatives présentées lors de l’exposition sur l’économie circulaire
– Ouverture des filières de formation en économie circulaire dans les universités et grandes écoles (Masters, BTS) et lycées techniques.
– Incitation des Communes au tri sélectif dans les ménages
– Incitation à la création des unités (boutiques) de récupération de certains déchets dont le plastique, en vue d’alimenter la filière de recyclage qui se met place. – Augmentation de l’utilisation des matériaux issus du recyclage dans les projets urbains.
Sur la gouvernance :
– Plusieurs mesures de révision des textes encadrant le secteur, parmi lesquelles :
– la révision des articles 157 et 241 du code de la décentralisation en vue de l’attribution aux Communes d’arrondissement des compétences en matière de collecte, de tri et de valorisation
– le renforcement des sanctions en matière d’hygiène et de salubrité dans le code pénal, en portant les contraventions de moins de 5000 à 25 000
Sur l’organisation de la pré-collecte et participation citoyenne :
– l’organisation (découpage) des communes d’arrondissement en zones de pré-collecte confiées chacune à une association de pré-collecte,
– Professionnalisation de la filière de pré-collecte à travers d’une part, les agréments et conventions signés avec les Communes pour encadrer les opérations de pré-collecte, notamment le déversement des ordures, et d’autre part, l’appui de l’Etat en matériels aux communes, dont des tricycles
– l’organisation des journées de propreté générale encadrées par les comités de quartier sous la supervision des maires et des autorités administratives.
Pour s’assurer de la mise en œuvre de ces mesures, il est prévu dans les prochaines semaines la mise en place d’un Comité interministériel de suivi de la Feuille de route sur la gestion des ressources en déchets. Il a également été recommandé aux associations des Maires de mettre en place des groupes de travail dédiés au suivi de l’implémentation.
<< je voudrais à présent, vous engager à œuvrer mieux que par le passé, pour la réussite du PDVIR qui s’offre à nos populations, à la fois, comme une assurance de l’amélioration de leur cadre de vie mais aussi comme une belle opportunité d’emplois, en particulier pour nos jeunes citadins >>.
Ainsi s’exprimait le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, lors de son allocution d’ouverture des travaux de la septième session du Comité de Pilotage (COPIL) du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes, dans la salle de conférence du 1er étage de l’immeuble ministériel n°1 à Yaoundé ce 27 novembre 2024.
Cette réunion de haut niveau a réuni les membres du COPIL, des représentants de la Cellule de Coordination du Projet (CCP), ainsi que d’autres acteurs clés du secteur urbain.
Cette rencontre stratégique vise principalement :
* L’examen et la validation du rapport d’activités du PDVIR pour l’année 2024 ;
* L’approbation du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2025 ; * L’adoption du Rapport de l’auditeur externe du PDVIR.
La session a été marquée par des présentations des documents stratégiques, suivies de discussions approfondies pour leur validation. Les travaux ont permis de renforcer la coordination entre les acteurs et d’aligner les activités futures sur les priorités nationales en matière de développement urbain inclusif et résilient.
Résultats, il est attendu : l’adoption du rapport d’activités 2024 et du PTBA 2025.
Le PDVIR, par son approche participative et ses investissements structurants, continue de contribuer significativement à l’amélioration des conditions de vie des populations urbaines et au développement durable des villes camerounaises. En 2022, le PDVIR a réalisé 2,2 km de voirie primaire dans la commune de Batouri.
En 2023, 7,5 km de route ont été inaugurés puis rétrocédés à la Communauté urbaine de Ngaoundéré. Les voiries structurantes de Yaoundé (14km) et Douala (10 km) sont en cours de finalisation et seront réceptionnés bientôt. Parallèlement, le PDVIR réalise une soixantaine de travaux de proximité constitués d’équipements et de voirie dans l’ensemble des 7 villes d’intervention, à savoir : Batouri, Douala, Kousséri, Kumba Maroua, Ngaoundéré et Yaoundé.
Les bénéficiaires directs du PDVIR sont les Municipalités et les populations concernées, ainsi que les ministères en rapport avec le sous-secteur urbain, dont en particulier le MINHDU et le MINDCAF.
Les communautés de bénéficiaires identifient leurs programmes d’amélioration de quartier de manière participative avec les autorités locales en fonction de leurs documents de planification existants (plan de développement communal, plan directeur urbain, etc.) et consignés dans les audits urbains. Pour chaque ville et commune, les programmes d’investissement et d’entretien du quartier et de la ville sont détaillés dans un document cadre appelé Contrat de ville.
La visite de travail du Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain accompagné de Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France au Cameroun du 13 au 14 novembre 2024 consolide l’aboutissement parfait de cet important Programme dans le chef-lieu de la région du Nord. Mercredi 13 novembre 2024, Célestine Ketcha Courtès et Thierry Marchand ont inauguré des réalisations fruits du Programme dans la ville de Garoua. Il s’agit : du Parc boisé, du Jardin an 2000 et du Marché yelwa.
La ville de Garoua a entamé un vaste processus de modernisation depuis 2014, à travers le programme C2D urbain “Capitales Régionales”, sous la maîtrise d’ouvrage du Maire de la Ville. Les financements qui sont assurés par l’Agence Française de Développement (AFD) en subvention et en prêt, s’élèvent à environ 33 Milliards de FCFA.
Présentation des équipements inaugurés
Parc Boisé :
Travaux Réalisés et réceptionnés provisoirement depuis le 06 Février 2024, pour un coût total de 2 471 780 382 FCFA TTC.
Ce parc est constitué de :
D’un bâtiment restaurant de 500 m² (composé d’une salle de restaurant, une cuisine, des toilettes, d’un réserve bar…) ;
Un bâtiment réception de 175 m² (composé d’un espace ouvert pour réception, un espace bar, un espace de stockage, un bloc toilette pour femme et un bloc toilette pour homme…) ;
Un bâtiment fitness de 162 m² (composé, d’une salle de fitness, un local technique, une salle de stockage, un vestiaire avec cabine de douche pour homme et un vestiaire avec cabine de douche pour femme…) ;
Le bâtiment vestiaire, composé de 2 bloc de toilettes et de deux salle pour vestiaire ;
Le local gardien et zone de prière ;
Un bâtiment pique-nique constitué de 2 blocs toilettes ;
Deux espaces de jeux pour enfants ;
Deux terrains multisports (basket Ball, handball, tennis et volley ball) ;
Des allées piétons aménagées, plus de 800 ml ;
Deux forage dont l’un est électrique et l’autre solaire ;
L’acquisition d’un groupe électrogène de 50 KVA y compris Inverseur automatique ;
Installation de 94 candélabres solaires ;
Aménagement des parkings de 20 véhicules ;
L’abonnement électrique au réseau ENEO sur chaque bâtiment ;
L’Abonnement au réseau d’eau de CAMWATER ;
Etc….
Le Jardin An 2000 :
Les travaux de la phase 1 de ce jardin sont réalisés et réceptionnés provisoirement depuis le 30 novembre 2023 pour un montant total de : 396 620 025 FCFA TTC.
Ce jardin est constitué de :
Le bâtiment restaurant (composé d’une Salle de restaurant de 184.1 m², d’un service bar, d’un local poubelle, d’un bloc toilettes pour hommes, d’un bloc toilettes pour femmes, d’un espace de stockage, d’une cuisine, d’un vestiaire, etc…déjà fonctionnel) ;
D’un local gardien et de deux bloc toilettes ;
D’un groupe électrogène de 50 KVA ;
D’un forage électrique ;
Aménagement des espaces verts ;
Installation de 70 candélabres solaires ;
L’abonnement électrique au réseau ENEO sur chaque bâtiment ;
L’Abonnement au réseau d’eau de CAMWATER ;
D’une clôture pour la sécurité du jardin de plus de 400 ml ;
Etc….
N B : les travaux de clôture de ce jardin sont réalisés à travers un avenant pour un montant de 115 Millions TTC.
Le Marché YELWA :
Construction de 72 boutiques en BTCS ;
Construction de deux hangars pour vivre frais de 212 étals pour vendeuses de vivres frais ;
Travaux réalisés et réceptionnés provisoirement depuis le 04 avril 2024 pour un coût total de 419 085 164 FCFA ;
Aménagement de 2 voies en pavés dans le marché de 0.445 km ;
En rappel
Le programme C2D urbain « Capitales Régionales » dans la capitale de la région du Nord a pour objectif :
Améliorer la mobilité urbaine et contribuer au désenclavement des quartiers ;
Améliorer l’accès aux services urbains de base ;
Améliorer le développement économique de la ville et contribuer à la création des revenus pour la Communauté Urbaine de Garoua et les Communes d’Arrondissements ;
Améliorer le cadre urbain et l’image de la ville
Renforcer les capacités de la Communauté Urbaine pour lui permettre d’assurer pleinement les compétences qui lui sont transférées.
Dans la ville de Garoua, le C2D urbain Capitales Régionales a deux principales composantes :
Concernant la première composante, Projets d’investissements prioritaires (PIP), les travaux sont :
Voirie et Assainissement : 20,155 km de route en Béton Compacté
au Rouleau (BCR) et aux Pavés, constituées de : 9,94 Km de voies en BCR et 10,21 km de voies en Pavés, donc 3,841 km de voies prioritaires CAN et l’Aménagement d’un drain (Cartoucherie – Roumdé adjia) d’une longueur 0.780 km. Le Coût Total de ces travaux de voirie et Assainissement est de : 22 136 108 387 FCFA TTC et ils sont réceptionnés définitivement depuis 07 mars 2023
Equipements marchands / projets générateurs de revenus
Le volet équipement marchands porte sur trois des principaux marchés de la ville de Garoua : Marché Poisson/bétail, marché YELWA et marché BEAC.
Le Marché aux Poissons et à bétails en cours nonobstant quelques difficultés
est constitué de :
32 hangars pour vente des poissons et vivres frais ;
10 enclos pour bétails ;
74 boutiques ;
Une station d’épuration,
Une chambre froide ;
Un groupe électrogène de 50 KVA ;
Un local pour le transformateur ;
Un Bâtiment administratif ;
Une mosquée aménagée ;
Aménagement de VRD en Pavés ;
Le Coût total du projet est de : 2 489 087 702 FCFA TTC.
Marché BEAC :
L’Aménagement de 3 voies en pavés dans le marché ;
L’Aménagement d’un parking le long de la voie principale du BEAC au carrefour TOTAL BONJOUR.
Travaux réalisés et réceptionnés avec les travaux de voirie et drainage.
En ce qui concerne le Parc boisé, le Jardin an 2000 et le Marché yelwa, les travaux sont également bouclés.
Services Urbains : Déjà rétrocédés pour la plupart au Communes d’arrondissements, ils concernent :
La Construction de « 20 kiosques à eau » ;
La « fourniture et la pose de « 101 points d’éclairage public solaire » de sécurité » ;
Construction de 26 toilettes dont : 06 toilettes publiques et 20 latrines dans certaines écoles de la ville de Garoua ;
La construction de « 68 forages dans certains quartiers et écoles de la ville de Garoua » équipés de pompe à motricité humaine ;
« Construction de 9 forages solaires » pour faire fonctionner certains kiosques à eau ;
Cout des projets du service urbain : 1 289 202 276 FCFA TTC.
Signalons que d’autres actions complémentaires sont en cours dans la ville de Garoua, avec le financement AFD. Il s’agit notamment de :
La réhabilitation du Drain de Moussa Yaya
L’aménagement du Marché Yelwa
Les travaux confortatifs et l’achèvement du marché au bétail et aux poissons
La réhabilitation des kiosques à eau par la réalisation de forages à énergie solaire
La modernisation de la ville de Garoua, fruit de la volonté du Chef de l’État, est une réalité palpable à ce jour. Pour ses habitants c’est désormais la plus belle ville du Cameroun. Seulement le MINHDU n’a pas manqué de rappeler l’implication de tous les acteurs urbains, pour la préservation de ces importants acquis.
Après la visite des travaux réalisés dans le cadre du C2D Urbain ”Capitales Régionales”et lancé les travaux de voirie du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR), respectivement financé par le gouvernement camerounais et les partenaires financiers et techniques notamment l’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque Mondiale, le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain a procédé à l’inauguration du Boulevard Kakataré rebaptisé Boulevard du Lamidat au terme de sa visite de travail dans la ville de Maroua le mardi 12 novembre 2024.
Le Boulevard du Lamidat de Maroua long de 1375 mètres linéaires était dans un état impraticable jusqu’au jour où le Gouvernement par l’entremise du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain a entrepris les travaux sur cet axe.
Les travaux de bitumage du Boulevard du Lamidat de Maroua étaient répartis en deux phases.
La première phase a débuté le 8 juillet 2022 pour un délai de 5 mois a pris fin le 8 décembre 2022 avec la levée de réserves :
Les travaux comprenaient :
– Les travaux forfaitaires d’installation de chantier, d’amenée et du repli du matériel,
– Les travaux de nettoyage et terrassement généraux :
– Elagage d’arbres ;
Déblai ordinaire mis en dépôt ;
Remblai en “graveleux latéritiques” provenant d’emprunt ;
Purges ;
– Mise en forme de la plateforme.
-Les travaux de chaussée :
Couche de fondation ;
Couche de base en grave concassée
Les travaux d’ouvrage d’art et ouvrage hydrauliques ainsi que les travaux d’assainissement et de drainage ;
Réfection des ouvrages d’assainissement ;
Construction des caniveaux ;
Curage des caniveaux y compris les exutoires déversant au Mayo.
Le coût des travaux de la 1ère phase se sont élevés à un montant Global de 499 885 235 FCFA TTC financé par le Budget D’Investissement Public du MINISTERE DE L’HABITA ET DU DEVELOPPEMENT URBAIN.
La réception provisoire a été prononcée.
La deuxième phase quant à elle qui a débuté le 21 août 2023 pour un délai de 5 mois s’est achevée le 21 janvier 2024 dans les délais prévus.
Éclairage public pour un coût de près de 1 000 000 000 Franc CFA TTC financé par le Budget D’Investissement Public MINEPAT ligne 94.
La réception provisoire a été prononcée laissant une fierté à la population de la ville de Maroua. Lors de son allocution d’inauguration, Célestine Ketcha Courtès a invité les édiles des villes à veiller à l’entretien de ces importants investissements consentis par l’État pour le bien-être des populations bénéficiaires tel que voulu par le Chef de l’État.