The Minister of Housing and Urban Development, Célestine Ketcha Courtès, on a working visit in the City on 22 February 2023 noticed that transformation by herself. A perceptible change thanks to rehabilitation works on urban roads, undertaken as part of the Inclusive and Resilient Cities Development Project (PDVIR). This work consists in particular of the construction of 6.3 km of primary roads. Whether it is the “Gare Banane” junction – Djalingo junction stretch with a length of about 500 meters or the road linking Djalingo junction to the National Road N0.1 intersection via the Petit Marché junction, the earthwork phase and the laying of the base layer have been completed. The gutters are also completed. The same is true for the Petit Marché Junction to Mairie CA2 Junction, through Modibo Junction, where the laying of the base layer has also been completed and the gutters built. The next step is to lay 13 cm paving stones on the appropriate sections. The Minister said she was satisfied with the work progress of 64% completion.
Related developments consisting of footpaths and planned socio-collective works. It should be noted that all these works are carried out thanks to the efforts of the Cameroonian government and the World Bank. The Minister of Housing and Urban Development was also pleased that the completion of these works will help to connect substructured precarious neighborhoods with the rest of the city. This visit of the Minhdu was also an opportunity for her to sensitize residents on the direct and indirect benefits expected from the construction and rehabilitation of urban roads. Célestine Ketcha Courtès thus went to meet the beneficiary populations in order to anticipate local strategies for the appropriation and maintenance of future works.
Discussions with the Director of Operations and her World Bank team concerned the lessons learned from experiences, with regards to inclusion and resilience underway in the 7 Cameroonian cities concerned by the project, namely: Yaoundé, Douala, Batouri, Kumba, Ngaoundéré, Maroua and Kousséri. Both parties also highlighted their common desire to speed-up the implementation of identified activities in each city concerned by the project, so as to enable the project to achieve its development goals. These include capacity building for inclusive and resilient urban management and upgrading urban infrastructures, in a bid to increase access to basic services in precarious neighborhoods. With its budget worth XAF 93 billion, PDVIR plans inter alia to tar 28.051 kilometres of roads and to construct 7.256 kilometres of drains.
During this audience, the issue concerning the extension of PDVIR’s closing deadlines slated for 2024 was discussed. The Minister of Housing and Urban Development availed the opportunity to table in the proposal of the Cameroonian Government to move to the second phase of the project, in a bid to include a maximum of cities and to meet the urgent needs of urbanization and housing within regional and local authorities.
La problématique de la mobilité des populations dans nos cités est au centre des préoccupations du Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), devant la poussée démographique que connaissent nos villes avec pour conséquence la multiplication des embouteillages à l’origine des pertes économiques et surtout la pollution de l’air avec l’émission des gaz à effet de serre.
L’occasion était propice pour Célestine Kétcha Courtès, Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, de réunir autour d’elle ce 17 janvier 2023, les Maires des villes du Cameroun pour apprécier les avancées de la mise en œuvre des projets de transport de masse dans les différentes villes camerounaises. Il ressort des différents exposés que les édiles des villes sont résolument engagés à booster ce secteur d’activité qui a un impact important sur l’économie de leur ville respective mais devrait également générer des ressources pour leur commune. Outre les présentations des situations administratives, techniques et financières des projets en cours dans leur ville, les Maires ont déroulé leur plan d’action 2023 dans la mise en œuvre effective des projets de mobilité. Cette première session du Comité de Pilotage du projet de mise en place d’un système intégré de Transport Urbain de Masse au Cameroun (COPIL-TUMC) se tient après une intense activité de préparation des projets tant au niveau de nos deux grandes métropoles que sont Yaoundé et Douala que des cinq autres villes cibles. Par ailleurs, trois ans après l’adoption du Document de Politique Nationale de Mobilité Urbaine et des plans de mobilité urbaine soutenable de Douala et Yaoundé le temps est indiqué de procéder aux premières évaluations. Le représentant du maire de ville de Yaoundé et le maire de ville de Douala ont présenté l’état d’avancement des projets Bus Rapid Transit (BRT) dont les phases d’études se poursuivent avec un intérêt déjà perceptible de certains bailleurs. En plus du BRT la ville de Douala envisage une ligne de tramway. Les autres villes sont plus engagées dans l’identification et les études de faisabilités pour la densification des réseaux de transport par Bus classique. Pour ces dernières, le MINHDU a instruit le Coordonnateur du Secrétariat Technique du COPIL-TUMC d’accompagner les maires dans la production des plans de mobilité urbaine soutenable. Le Ministre a affirmé son accompagnement auprès des Communes qui sont résolument très avancées dans la mise en œuvre des projets de transport de masse. L’objectif est de transformer les villes camerounaises d’ici 2025 en cités attractives, durables et inclusives.
Descente du Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain en début d’après midi le 12 janvier 2023 sur le site du drame du quartier Damas à Yaoundé. Cette descente avait pour objectif de trouver les voies et solutions pour éviter de telles catastrophes. Aussi le Minhdu a t il invité les populations à prendre conscience de l’importance de la lutte contre l’incivisme et le désordre urbain mais également apporter leur contribution dans la réponse aux menaces que nous oppose le changement climatique.
Au Gouverneur : il a demandé de soutenir les Maires dans la lutte contre le désordre urbain.
Au Maire de Ville :
de Garder une vigilance accrue dans le respect des règles d’urbanisme et de construction ;
Identifier et sécuriser les zones à risques ;
Accompagner les populations dans la réalisation des travaux de construction en milieu urbain dans les règles de l’art.
Au Maire de la Commune d’Arrondissement de Yaoundé 3ème :
Sensibiliser les populations aux meilleures pratiques de civisme et de construction en milieu urbain ;
Garder une vigilance accrue dans le respect des règles d’urbanisme et de construction ; Identifier et sécuriser les zones à risques ;
Accompagner les populations dans la réalisation des travaux de construction en milieu urbain dans les règles de l’art ;
Proposer en collaboration avec le Délégué Régional du MINHDU, et ce dans un délai de 2 semaines, un plan d’actions relatif aux opérations à mener en vue :
Du changement des mœurs ;
L’adoption des bonnes pratiques en matière d’éradication du désordre urbain et d’application des règles d’utilisation du sol et de la construction ;
La pérennisation des actions menées.
Aux Autorités traditionnelles :
Sensibiliser les populations ;
Remonter les cas de dérapage et de non-respect des règles d’urbanisme et de construction aux autorités ;
Créer des comités de développement et de veille dans les quartiers.
Aux propriétaires des sites et des parcelles/bâtisses voisines :
Construire des murs de soutènement et/ou autres dispositifs de sécurisation de cette zone à risque sous la supervision des services techniques de la Commune de Yaoundé 3ème ;
Libérer les bâtiments menacés.
Aux populations :
S’engager dans la réduction des risques et catastrophes en milieu urbain ;
Se conformer à la réglementation en vigueur qui interdit l’installation des populations dans les zones à risques.
Au Délégué Régional du Centre et au Délégué Départemental du Mfoundi :
Faire le point exhaustif du déploiement SOUHAITS ADRESSÉS AUX BLESSÉS DE CE MALHEUREUX INCIDENT Un bon rétablissement, et aux familles éprouvées par la perte d’un être cher, de trouver au travers de cette visite, l’expression de ma compassion ;
Interpellation à être des ambassadeurs de la lutte contre l’occupation des zones à risques.
« Je vous invite donc, au cours de vos échanges et réflexions, à rechercher et proposer des pistes de solutions pour mettre en place des mécanismes et des outils robustes d’aménagement foncier concerté, de copropriété, de réinstallation des ménages soumis au déplacement forcé, pour faciliter et favoriser l’amélioration et la prévention des bidonvilles, les autres aménagements urbains y compris les conflits fonciers en milieu urbain ». Ainsi s’exprimait le Secrétaire Général du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain, représentant Madame le Ministre, le 27 octobre 2022, lors de la cérémonie de l’ouverture de l’atelier national sur la gestion du foncier dans les opérations de restructuration des quartiers précaires.
Co-organisés par le MINHDU, ONU-Habitat et le FEICOM, l’atelier avait pour objectif de dégager des perspectives de réformes foncières permettant une gestion efficace des opérations de restructuration urbaine et d’aménagement concerté au Cameroun.
A cet effet, il faut rappeler que le Cameroun collabore avec le Système des Nations Unies depuis 2004 à sortir les quartiers précaires de l’extrême pauvreté à travers le Programme Participatif d’Amélioration des Bidonvilles (PPAB), une initiative du Secrétariat des Pays ACP, financé par la Commission de l’Union Européenne et mise en œuvre par ONU-Habitat dans une quarantaine de pays. L’objectif poursuivi par le PPAB est d’amener les Etats à élaborer des politiques de prévention de l’apparition des quartiers à habitat spontané par l’implication des populations et des institutions publiques et privés nationales dans la planification urbaine.
Après plusieurs années de mise en œuvre reconnue comme exemplaire en Afrique, le Cameroun s’est approprié les outils et les méthodes promus au niveau international afin de doter ses capitales régionales de stratégies d’amélioration de certains quartiers précaires en 2019. Plus encore, le Gouvernement a formulé en 2019 une Stratégie Nationale d’amélioration des bidonvilles afin d’étendre cette initiative sur l’ensemble du territoire. Toutefois, l’un des défis que doit encore relever cette stratégie pour une mise en œuvre effective est celui d’une gestion concertée du foncier. Elle est en effet une source importante de conflits entre les différents intervenants de l’aménagement concerté (collectivités locales, autorités administratives et traditionnelles, populations, investisseurs etc.).
Aussi, la rencontre du 27 octobre 2022 à Yaoundé a-t-elle rassemblé une cinquantaine de participants représentant les services centraux et les services déconcentrés des départements en charge de l’Habitat, du foncier, de la décentralisation, de l’aménagement du territoire, du développement rural, de l’eau et de l’énergie, de la recherche scientifique (MINDCAF, MINDDVEL, MINEPAT, MINHDU, MINADER, MINEE, MINRESI), des entreprises et établissements publics (MAETUR, FEICOM, SIC, MAGZI, INC, MIPROMALO), des Collectivités Territoriales et leurs associations (CVUC, Communautés urbaines de Bamenda, Douala et Bafoussam, Conseil Régional du Centre, Communes d’Arrondissement de Yaoundé 6, Kribi 2, Bamenda 3), des Ordres professionnels nationaux ou organisations (OBEC, ONUC, ONIGC, notaire), des universitaires (Université de Yaoundé 1 ), du Secteur privé ( La Régionale Banque, Afriland First Bank).
Au cours des travaux, il s’est agi de présenter les expériences de gestion et régularisation foncière dans les opérations de restructuration et d’aménagements concertés au Cameroun et d’ailleurs. De même, il a débattu des approches de gestion et d’administration foncière susceptibles de prendre en compte tous les modes de production, d’échanges, de reconnaissance de « titres » de propriété, en vue d’une meilleure sécurisation foncière, notamment les conditions de mise en place du Registre Foncier Urbain (RFU) au Cameroun.
Au terme des échanges, près d’une quarantaine de recommandations ont été formulées à l’endroit de l’Etat, des collectivités territoriales et du secteur privé notamment :
Réviser les textes sur l’expropriation pour cause de l’utilité publique en prenant en compte la valeur économique des biens et les normes internationales sur la protection des droits économiques et sociaux ;
Développer la fiscalité foncière afin d’en faire le principal outil de financement de l’aménagement urbain ;
Encourager l’utilisation d’outils fonciers et de solutions d’administration des terres adaptés aux objectifs et permettre l’amélioration progressive de la sécurité des régimes fonciers pour les citadins pauvres ;
Renforcer les capacités opérationnelles des collectivités territoriales décentralisées à l’identification et la conduite des opérations d’aménagement concerté qui devront désormais être adoptées comme principal outil de gestion des extensions urbaines ;
Réviser la loi sur les déclarations d’utilité publique en incluant des dispositions particulières favorables aux opérations d’aménagement concerté ;
« Nous avons fait le tour d’horizon dans le cadre de la réception provisoire de cette autoroute, la première que le Chef de l’Etat a mis en circulation depuis bientôt huit (08) mois ». Ainsi s’exprimait le Ministre de l’Habitat et du développement urbain, célestine Ketcha Courtès, Président du COPIL au sortir de la 8ème session du Comité interministériel de pilotage du projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen et des voies de contournement Est et Ouest de Yaoundé, qui s’est tenue le mardi 1er Novembre 2022.
En compagnie du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des travaux publics, Armand Ndjodom, représentant le Ministre des Travaux Publics, Vice- président du COPIL, il était question de valider les recommandations et mettre en place les dispositions nécessaires pour l’exécution des voies de raccordement, et des passerelles piétonnes.
Opérationnelle depuis plusieurs mois déjà, l’autoroute Yaoundé- Nsimalen Section Rase Campagne fait le plus grand bien et la fierté des Camerounais. Après plusieurs inspections et les multiples mobilisations des sectorielles compétentes, l’heure est à la réception provisoire de cet ouvrage.
Une descente sur le terrain a précédé les travaux de ce comité de pilotage. Sur le terrain Célestine Ketcha Courtès et les autres membres du Copil ont noté que le véritable problème pour la construction des voies de raccordement et des parcelles piétonnes est la libération des emprises.
Entre autres recommandations du comité de pilotage qui s’est tenu ce jour, l’on peut noter que le suivi des opérations de libération des emprises devra se faire en collaboration avec le Préfet du Mfoundi, la Communauté urbaine de Yaoundé et les Mairies d’arrondissements ; la réalisation des voies d’accès des passages supérieur (PS1) et supérieur (PS3) confiée à la MAETUR.
En plus des activités de ce jour, le Copil a examiné le projet de raccordement de la voie de contournement de Yaoundé et la section urbaine ou voie rapide de l’autoroute qui prendra sa source à Ahala 2, au terminus de la section rase campagne.
Le raccordement futur De l’autoroute à la voie de contournement de Yaoundé et le lancement des travaux de la section Urbaine, sont des projets structurants qui permettront non seulement de désengorger Yaoundé, mais aussi de booster l’économie camerounaise et de la sous-région en adressant les questions des changements climatiques.