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Concours national « Villes Propres » : Pour des villes Camerounaises résilientes et durables

Concours national « Villes Propres » : Pour des villes Camerounaises résilientes et durables

Le concours ‘’Villes Propres’’ est sans aucun doute l’un des moments les plus fort de la célébration de la JMH. L’avènement prend corps dès l’arrivée du Ministre Célestine Ketcha Courtes à la tête du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU). Lancée en 2019 sous la dénomination ‘’Quartiers Propres’’ parce que mettant en concurrence les seuls quartiers de la ville de Yaoundé, il s’élargi en 2020 en mettant en rivalité les communes des villes de Yaoundé dans le Centre, de Douala dans le Littoral et de Limbé dans la région du Sud-Ouest. En 2021 c’est l’ensemble des 360 communes de notre pays qui est sur la ligne de départ. En 2019 le vainqueur était le quartier Melen6 dans la Commune d’arrondissement de Yaoundé VI avec une cagnotte de 5 millions FCFA, en 2020 les trois vainqueurs sont par ordre La commune de Limbé 150 millions, Douala 2ème 75 millions et Yaoundé 5ème 50 millions. En 2021 c’est la commune d’Ebolowa 2ème qui est le grand vainqueur pour une enveloppe de 100 millions suivi de la Commune de Douala 2ème 85 millions et Buea avec 75 millions ; Il faut souligner qu’à partir de 2021 les 10 communes finalistes sont récompensées. En 2022 le trio de tête est composé de Yaoundé 5ème avec 100 millions de FCFA, suivi de Garoua 2ème 65 millions et Bertoua 1er 50 millions Concernant le sacre de la Commune d’arrondissement de Yaoundé V en 2022, il faut saluer la récompense de l’endurance. Classé 3ème respectivement en 2019 et 2020, la commune d’arrondissement de Yaoundé 5ème va reculer en 2021 pour occuper le 4ème rang. 2022 est le couronnement de plusieurs années d’effort.

En effet, l’annotation du concours ‘’Villes Propres’’ tient en compte plusieurs paramètres.  En un, parlant de la propreté, l’on évalue non seulement les routes mais aussi les établissements scolaires, formations hospitalières et les marchés. Le volet esthétique n’est pas en reste avec en deux, le pavoisement et le badigeonnage des bordures de rues, décorations des rues, élagage des arbres. En trois nous avons l’existence des équipements d’assainissement soit la présence des unités de
traitement et de valorisation des déchets. On évalue encore en quatrième position, l’entretien des rivières des cours d’eau et des caniveaux en termes de fréquence trimestrielle de nettoyage, débroussaillage et curage. En cinquième position, l’implication des services de la Commune avec le moyen de communication utilisé pour sensibiliser la population, l’existence d’un programme hebdomadaire dédié à l’assainissement de la commune et le pourcentage du budget communal dédié à l’assainissement. La suite en sixième position concerne la participation citoyenne, c’est-à-dire le taux hebdomadaire de participation des populations. Enfin l’implication des services de la Commune dans la lutte contre les maladies tels que le Paludisme, COVID 19, Choléra et autres à travers le nombre annuel de campagne de dératisation, désinfection, désinsectisation et de sensibilisation effectuées.

Le concours Villes Propres est une initiative du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain qui s’inscrit dans le cadre de l’implémentation de la Campagne nationale d’hygiène et de salubrité lancée par le Premier Ministre Chef du Gouvernement

De manière spécifique, il est question :

 D’organiser au niveau de chaque département un concours visant à sélectionner la Commune la plus propre ; ensuite sélectionner la Commune la plus propre de la Région. Il est question à long terme de :
– Sensibiliser et mobiliser les acteurs pour les opérations d’entretien des espaces urbains et du     cadre       de vie       ;
– Promouvoir et pérenniser les initiatives locales en matière d’hygiène et de salubrité ;
– Renforcer la participation collective des acteurs, entre autres, élus locaux, autorités traditionnelles, société civile et population, dans l’entretien et la préservation des espaces urbains.

Classement général des 10 communes les plus propres du Cameroun en 2022 :

  • Commune de Yaoundé 5 (Centre) : 100 millions
  • Commune de Garoua 2e (Nord) 65 millions
  • Commune de Bertoua 1er (Est) : 50 millions
  • Commune de Bafoussam 2e (Ouest) 45 millions
  • Commune de Nkongsamba 1er (Littoral) 40 millions
  • Commune de Mayo Darlé (Adamaoua) 30 millions
  • Commune d’Ebolowa 2e (Sud) : 30 millions
  • Commune de Limbe 1er (Sud-Ouest) 30 millions
  • Commune Yagoua (Extrême Nord) 30 millions
  • Commune de Nkambe (Nord-Ouest) 20 millions
  • Prix spécial résilience : Bamenda (Nord-Ouest) 20 millions
Hygiène et Salubrité et production des logements décents et abordables : Le MINHDU s’imprègne du système rwandais.

Hygiène et Salubrité et production des logements décents et abordables : Le MINHDU s’imprègne du système rwandais.

Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain a conduit une délégation camerounaise au Rwanda dans le cadre d’une mission d’échange d’expériences relative à la gestion des déchets urbains et les projets de logements abordables. Devant le constat de la recrudescence des crises d’insalubrité dans les centres urbains avec le phénomène du déversement anarchique des déchets sur les grands axes et les trottoirs d’une part, et la volonté gouvernementale de redynamiser la filière publique de production des logements sociaux, avec le lancement du Programme Gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux et Les différentes composantes dudit Programme d’autres part, le MINHDU a sollicité et obtenu de la très haute hiérarchie une mission dans ce pays frère à l’effet d’échanger les expériences afin de s’approprier de leur approche dans la gestion des déchets urbains et la reproduire, la contextualiser et améliorer la salubrité de nos villes mais aussi offrir à nos compatriotes toutes les facilités dans la production ou l’acquisition des logements décents à des prix abordables. Le choix pour le Rwanda résulte de nombreux succès engrangés par ce pays dans la gestion des déchets qui range par ses villes comme les plus propres d’Afrique. Outre ses plus proches collaborateurs, la délégation était également composée par certains Maires des Communes à qui incombent, au premier chef, le service public de propreté et de gestion des déchets. Durant cette mission il s’est agit de :

• Rencontrer les responsables des administrations en charge de la gestion des déchets et de la production des logements ;

• Procéder à la Présentation de l’état des lieux du système de production des logements en masse et de gestion des déchets urbains dans les grandes villes du Rwanda et du Cameroun ;

•  Rencontrer les autorités locales (magistrats municipaux) de la ville de Kigali ;

• Descendre sur le terrain (visite des structures/entreprises locales en charge de la gestion des déchets et de la production des logements en masse).

Voie de contournement de Yaoundé : place à la recherche des financements

Voie de contournement de Yaoundé : place à la recherche des financements

L’hôtel Mont Fébé de Yaoundé a servi de cadre à l’organisation de la table de ronde des bailleurs de fonds pour le financement de la voie de contournement de Yaoundé le 24 mai 2022. Sous la double présidence du Ministre de l’habitat et du Développement urbain, célestine Ketcha Courtès  et du Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie de le Planification et de l’Aménagement du territoire, Paul Tassong.

Cette rencontre avait pour objectif de présenter les enjeux et les montages financiers possibles de cet important projet. En rappel, dans le souci de décongestionner le noyau urbain des grandes villes Camerounaises, le Gouvernement a entreprit depuis l’année 2017 la construction des voies de contournements conformément aux scénarios du plan Directeur Routier du Cameroun élaboré par le MINEPAT et le MINTP.

Pour ce qui est du cas particulier de la ville de Yaoundé, la situation est d’autant plus accentuée que cette ville se retrouve sur l’itinéraire des corridors régionaux Douala/kribi-Bangui-Ndjamena ; Ndjamena-Yoko-Djoum-Oesso-brazaville (et plutard kinshasa) et Njdamena-Yoko-Ambam-Libreville. Par conséquent, elle est sujette à un important trafic poids lourd qui doit traverser la ville, malgré les restrictions diurnes.

L’Union européenne a accordé un peu plus de 2 millions d’euros (1,3 milliards de FCFA) pour financer l’ensemble des études préparatoires (techniques, économiques, environnementales et sociales, urbanistiques) nécessaires au démarrage des travaux. Sous la supervision de la Cellule d’Appui à l’Ordonnateur du FED (MINEPAT) comme maitre d’Ouvrage et le MINHDU comme maitre d’Œuvre, lesdites études ont été réalisées par le bureau THIEG pour ce qui est des études de faisabilité en 2017 et par le bureau CIRA SAS pour le reste de 2018 à 2021.

Cette rocade d’une longueur de 90 km, et avec un profil en travers de 45 m de largeur (2×2 voies avec terre-plein-central de 14 m pour la future voie express ou Transport en commun en site propre), transformera le visage de la ville de Yaoundé et ses environs.

Ses 4 sections ci-après présentées traversent les 7 communes d’arrondissement de la ville de Yaoundé et 7 communes de son Aire Métropolitaine (LOBO, OKOLA, SOA, MFOU, BIKOK, MBANKOMO, NKOLAFAMBA) :

  • Section T1 : Mbankomo (RN3) – Nkolméyang (RN10) d’environ 36 km ;
  • Section T2 : Nkolméyang (RN 10) – Nkozoa (RN1) d’environ 22 km ;
  • Section T3 : Nkozoa (RN1) – Minkoameyos (Autoroute Yaoundé-Douala) d’environ 23 km;
  • Section T4 : Minkoameyos (Autoroute Yaoundé-Douala) – Mbankomo (RN3) d’environ 9 km.

En termes d’ouvrages il sera aménagé dans de ce projet, 16 échangeurs, 03 ponts, 13 passages supérieurs, 1 passage inférieur et plusieurs dalots.

Ainsi, cette rocade optimisera le temps de parcours entre Douala et le Tchad, la RCA et le Gabon ce qui va faciliter les échanges sous-régionaux ; évitera la traversée de la ville par les camions transportant du fret ; Facilitera la mobilité urbaine dans Yaoundé ; permettra la réduction des émissions de Carbone et la conservation des zones naturelles traversées afin de conférer à la rocade un rôle de ceinture verte autour de Yaoundé.

Par ailleurs, considérant que la mise en œuvre de ce projet suscitera la naissance et/ou la densification de plusieurs pôles de développement secondaires autour de Yaoundé, le Gouvernement a également entreprit à travers la composante N°2 du projet, l’aménagement et la viabilisation de 04 futurs pôles urbains jouxtant la voie de contournement de Yaoundé dans les communes de SOA, MFOU, MBANKOMO et OKOLA. Ces pôles urbains viendront répondre à un besoin de la ville de Yaoundé en termes d’équipements spécifiques

La mise en œuvre de ce projet va engendrer plusieurs impacts de plusieurs ordres dont les plus signifiants sont les suivants :

  • L’amélioration des conditions de transport des personnes et des biens. Selon les études économiques, la mise en œuvre de la VCY a des avantages économiques relatif au gain de temps de parcours et à la réduction du coût d’exploitation des véhicules. Le taux de rentabilité interne du projet (TRI) est de 12% tandis que la valeur actuelle nette est de 3,3 milliards pour une période de 2025 à 2050.
  • La dynamisation de l’économie régionale, pour les différents secteurs d’activités. Le trafic poids lourds de transit ne sera plus assujetti aux restrictions diurnes ;
  • La plus-value foncière des terrains situés à proximité de la VCY ;
  • L’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables desservies par la VCY et les voies et pistes connexes ;
  • Économie sur les émissions CO2

Par ailleurs une telle infrastructure ne va pas sans grincement de dents, ainsi va-t-on assiter à :

  • L’expropriation, pertes de biens et déplacements involontaires. Le cadre 1624 ménages seront déplacés ; 200000 cultures détruites ; 1 038 tombes déplacées ; 376 points d’eau ; 19 309 749,4 m2 de terrains nus.
  • La séparation des communautés villageoises ;
  • La perturbation des réseaux des concessionnaires (eau, électricité, télécommunication) ;
  • Les points d’eau détruits ;
  • Les terrains nus expropriés.

La mise en œuvre de ce projet d’envergure nécessitera la mobilisation de 794 405 297 407 de FCFA HT pour la construction de la route et 442 000 000 000 FCFA HT pour la viabilisation des extensions urbaines.