Le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain, architecte de l’État dans la concrétisation de la vision du Président de La République SEM Paul Biya, en matière d’habitat et du développement urbain s’emploie sans cesse à transformer la physionomie des villes camerounaises.
C’est dans cette perspective que le MINHDU s’est déployée dans la ville de Ngaoundére, capitale régionale de l’Adamaoua du 26 au 27 mai.
Cette visite de travail du MINHDU dans les nombreux chantiers en cours dans la ville de Ngaoundéré, en compagnie de l’ambassadeur de France au Cameroun avait pour objectif d’évaluer l’état d’avancement des chantiers réalisés par le MINHDU tant dans le cadre du Budget d’Investissement Public (BIP) du MINHDU et du projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR) fruit de la Coopération Cameroun- Banque Mondiale.
En ce qui concerne les projets BIP visité le 26 mai 2023, Madame le Ministre a trouvé le niveau d’avancement est peu satisfaisant. Elle a immédiatement prescrit pour ceux non résiliés diligences pour livrer ces projets dans les deux mois qui viennent. Le lendemain 27 mai 2023, Madame le ministre a visité les travaux de construction de la voirie structurante de Ngaoundéré construit dans le cadre du PDVIR, en compagnie de l’ambassadeur de France au Cameroun. Ils se sont rendus notamment sur les sites de pose des pavés réalisés selon l’approche HIMO (Haute intensité de main d’œuvre).
Mme le Ministre a noté avec satisfaction l’état d’avancement des travaux du PDVIR: la pose de la couche de roulement en béton bitumineux qui a débuté. Le pont est réalisé à 90%. L’emploi de 97% de la Main d’œuvre Locale dont plus de 30% des femmes. L’entreprise s’est engagée à achever les travaux dans les délais notamment le 10 juillet. Le deuxième volet de cette mission était de partager avec Monsieur l’Ambassadeur de France au Cameroun les 1ers résultats de l’état des lieux réalisés par ses collaborateurs dans le cadre du début de l’instruction du Projet Capitale Régional à Ngaoundéré qui a été éligible à ce programme. Visiter les voies potentielles éligibles à ce projet enfin de voir la possibilité de mutualiser les ressources avec la Banque Mondiale qui réalise actuellement des projets dans la ville de Ngaoundéré.
La première séance de travail a eu lieu le vendredi 26 mai 2023 dans les locaux des services du Gouverneur où il a été question de présenter aux autorités locales comment le programme C2D urbain a amélioré les conditions de vie des populations dans les villes de Garoua, Bertoua et Bafoussam, Batouri ainsi que le niveau d’exécution dans les villes de Maroua et Bamenda ; ensuite la présentation de la situation exacte du réseau routier et des équipements marchands dans la ville de Ngaoundéré et les projets qui pourraient être inscrits dans le programme à mettre en œuvre.
En conclusion il a été noté que l’intervention de ce programme est pertinent, urgent au regard du niveau de dégradation du réseau routier et de sa priorisation par les Populations. Cette intervention du programme urbain << capitales régionales>> contribuera à moderniser définitivement la ville de Ngaoundéré tel que prescrit et engagé à travers des nombreux projets en cours, par le Chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya. La mutualisation des ressources avec la Banque Mondiale permettra d’accélérer la mise en œuvre de ce beau programme dans la ville de Ngaoundéré.
La séance de travail suivante a eu lieu le samedi 27 mai 2023, au cours de laquelle le ministre accompagné de l’Ambassadeur de France a visité des projets réalisés par le PDVIR sous le financement de la Banque Mondiale dans la ville de Ngaoundéré ainsi que des sites de projets qui pourraient être inscrits dans le programme urbain »Capitales régionales » dans les jours à venir. Il s’est dit heureux de voir les projets qui se mettent en place selon les règles de l’art et convaincu de la pertinence du programme Capitales Régionales pour Ngaoundéré quand à son caractère intégrateur pour la Sous région.
La prochaine étape après cette belle mission c’est la finalisation de l’instruction de ce beau projet dans les mois à venir.
Un atelier de consultation sur l’état du secteur urbain au Cameroun a été organisé du 9 au 11 avril 2023 à Yaoundé, sous la houlette de notre département ministériel en partenariat avec la Banque Mondiale. L’objectif global de l’atelier était de consulter les principales parties prenantes du secteur urbain au Cameroun afin de dégager les enjeux principaux et contraintes de ce secteur, et des orientations prioritaires en matière de réformes et d’investissements pour de futurs programmes.
Cet atelier intervient dans le cadre d’une mission de l’équipe-Projet à la Banque Mondiale prévue du 8 au 12 mai 2023, au Cameroun. Il était question de définir les contours du PDVIR, et de s’assurer non seulement de son alignement stratégique vis-à-vis des priorités du gouvernement, mais aussi de sa coordination avec les Programmes en cours et de sa cohérence avec les travaux analytiques existants. Ainsi l’atelier consultation sur l’état du secteur urbain au Cameroun organisé en collaboration avec les ministères et les CTD, s’est tenu du 9 au 11 mai 2023 à Yaoundé. Les participants constituaient un groupe élargi des principales parties prenantes du secteur urbain ; en matière de développement des villes, de résilience climatique, et de foncier urbain. Il s’agissait d’échanger avec lesdits participants sur la manière dont les enjeux et défis de cet atelier pourraient servir de base à la définition des grandes lignes de futurs programmes qui appuieraient le Gouvernement, en valorisant les études existantes, l’expérience du PDVIR, et celle des partenaires techniques et financiers (PTF).
De manière spécifique, cet atelier de consultation sur l’état du secteur urbain visait à : -Faire un état des lieux du secteur urbain et du contexte stratégique, notamment des politiques et documents stratégiques existants ou en projet au niveau du gouvernement dans les domaines du développement urbain, de l’habitat, de la résilience climatique des villes, et du foncier urbain. -Faire le point des travaux analytiques et académiques existants et de leur mise en œuvre à travers des programmes existants. -Engager le dialoguer avec les PTF autour de leurs portefeuilles de projets urbains au Cameroun, notamment les objectifs, les activités, et les enseignements tirés à ce stade de ces derniers, ainsi que les orientations prioritaires pour les futures interventions, et définir des axes de coordination. -Discuter des priorités et des défis des différents ministères et des municipalités en matière de fragilité et de résilience climatique, de foncier urbain, de périurbanisation informelle, d’amélioration de l’accès aux services de base, d’organisation institutionnelle et de financement du développement urbain, au travers de sessions thématiques dédiées.
Une réunion préparatoire à la mise en œuvre des activités du projet complémentaire d’assainissement pluvial durable de la ville de Yaoundé (PCADY), le 03 mai 2023 dans la salle des Délibérations de l’Hôtel de ville de Yaoundé. Cette rencontre, à laquelle prenait part une forte délégation du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) conduite par OUSSEYNOU GUENE, chef de la division eau et assainissement pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre, fait suite à l’entrée en vigueur le 23 février 2023 de la convention de prêt signée entre le gouvernement camerounais et la BAD le 20 septembre 2022.
D’un coût global de 23,6 milliards de FCFA, le Pcady a vocation à apporter une solution complémentaire aux multiples actions déjà déployées par la mairie de la ville pour améliorer la gestion des eaux pluviales dans capitale camerounaise dans le cadre des phases 1 et 2 du Projet d’assainissement de Yaoundé (PADY). Le maire de la Ville, Luc MESSI ATANGANA, a expliqué qu’afin d’avoir une vue globale de la problématique des inondations dans la ville de Yaoundé et prévoir les infrastructures à construire, un plan de prévention des inondations et un plan directeur d’assainissement pluvial ont été élaborés. Par ailleurs, les solutions à mettre en œuvre ont été consignées dans un programme d’investissement qui comprend une tranche d’urgence. C’est cette tranche urgente qui sera exécutée dans le cadre du Pcady.
De la présentation de Gérard ESSI NTOUMBA, coordonnateur du Pcady, il ressort que le nouveau projet s’attèlera à l’aménagement d’un bassin de rétention des eaux fluviales et d’un canal en béton armé sur la rivière Djoungolo de sa source à l’arrière du lycée d’Elig-Essono, en longeant l’Avenue Kennedy, jusqu’à son raccordement au canal construit sur la rivière Mfoundi, au niveau de l’immeuble siège de la Société nationale des investissements. Bien plus, un dalot permettant le raccordement du canal construit sur la rivière Mingoa et celui construit sur la rivière Mfoundi en face de la voirie municipale sera reconstruit en améliorant son implantation pour assurer un meilleur drainage.
En plus de la construction des bassins d’écrêtage, il est prévu dans le cadre du PCADY, la réhabilitation des voies de circulation, l’aménagement des aires de sport, d’un espace boisé avec des voies piétonnes, d’un centre de promotion de la femme, des parkings… Cette rencontre a aussi permis aux différentes parties prenantes, au premier rang desquelles les maires d’arrondissement de Yaoundé et les représentants des administrations publiques ; de prendre connaissance du projet, de ses objectifs et des zones impactées. Les échanges qui ont suivi la présentation du coordonnateur ont essentiellement porté sur la nécessité d’harmoniser les projets de certaines mairies avec ceux prévus dans le cadre du Pcady. Les services techniques des municipalités ont été mobilisés à cet effet. Le PCADY a une durée d’exécution de 48 mois. Il est financé à 90 % par la BAD et à 10 % par le gouvernement camerounais. A travers ce projet complémentaire, le maire de la ville de Yaoundé entend résoudre de manière définitive le problème des inondations dans le centre-ville.
Le Secrétaire Général du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain, le Pr Mathurin Nna, a présidé le mercredi 03 mai dernier, un colloque des parties prenantes du programme de planification urbaine et d’infrastructures dans les contextes migratoires. Organisé par le Programme des Nations unies pour les établissements humains, Onu-Habitat, ledit colloque était placé sous le thème : «Présentation du plan d’actions pour une commune de Douala 4 résiliente à l’échelle de la future métropole de Douala ».
Dans son mot d’ouverture, le Secrétaire Général a expliqué que la ville de Douala a été proposée comme ville pilote pour la première phase de ce programme, au regard du nombre des déplacés qui ont pu être recensés. Particulièrement la Commune d’arrondissement de Douala 4 qui « est devenue la porte d’entrée des déplacés internes de la crise anglophone ». Par ce programme, Onu-Habitat veut utiliser l’urbanisme et l’aménagement du territoire comme un outil permettant de combler l’écart entre les activités humanitaires et de développement.
Le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès, a présidé 18 avril 2023 à Yaoundé l’atelier Bailleurs couplé à la signature des Contrats de ville avec les communes de Bélel du département de la Vina dans l’Adamaoua, Foumban du département du Noun dans la région de l’Ouest et Mouanko du département de la Sanaga Maritime, région du Littoral.
Le Contrat de Ville est un instrument de mise en œuvre à moyen terme, de la politique urbaine telle que définie dans les Documents de Planification Urbaine. Il s’agit d’un outil de mise en cohésion des actions de l’Etat avec la vision de développement émanant des magistrats municipaux et des populations. Il concourt à la réduction des écarts de développement entre les quartiers défavorisés et leurs unités urbaines et l’amélioration des conditions de vie des habitants, en luttant notamment contre toute forme de discrimination.
D’un montant d’environ 5 milliards de FCFA pour accélérer le développement des collectivités territoriales décentralisées cibles durant la période 2023 -2026, ce processus s’inscrit dans la stratégie de développement du sous-secteur urbain suivant le Document de Stratégie Nationale de Développement – Cameroun 2030 (SND-30). Ces premiers contrats de ville qui bénéficient d’un positionnement légal octroyé par le décret du Premier ministre du 30 décembre 2022 fixant le régime général des Contrats-plan et des Contrats de Ville entre l’Etat et les collectivités territoriales décentralisées, vont permettre la mobilisation de financements.
Pour la commune de Bélel, c’est un contrat de 1 572 118 439 FCFA dont 1 445 274 927 FCFA à mobiliser par département ministériel en charge de l’Habitat et du Développement urbain. Ce fonds sera consacré aux travaux d’infrastructures. Pour les travaux d’accompagnement et d’entretien des ouvrages réalisés, la commune va mobiliser 126 843 512 FCFA.
Pour le département du Noun, le contrat de Foumban paraphé par Patricia Tomaino Ndam Njoya, maire de la ville dote la commune d’un montant total : 1 597 447 648 FCFA. Le Minhdu mobilisera 1 453 770 508 FCFA pour les travaux d’infrastructures, les travaux d’accompagnement et d’entretien seront financés par la commune à hauteur de 143 677 140 FCFA. Au littoral, Mouanko, bénéficie d’un contrat de chiffré à 1 393 133 603 FCFA avec une contribution du Mindhu à hauteur de 1 299 555 783 FCFA pour les travaux d’infrastructures, contrepartie de la commune de Mouanko 93 577 820 FCFA par la commune pour les travaux d’accompagnement et d’entretien des ouvrages réalisés. « Ceci implique l’engagement de ces trois maires à développer leurs villes de manière planifiée. Ils acceptent d’accompagner le chef de l’État à développer durablement leurs villes sur la base des projets identifiés, priorisés et matures avec l’accompagnement du ministère de l’Habitat et du développement urbain. Cela veut dire également que ces communes ont accepté de changer de paradigme, c’est-à-dire partir sur des projets sur 3 ans, sur 10 ans pour voir ce que seront leurs villes dans 5 ans ou dans 10 ans », martèle Célestine Ketcha Courtes.
L’atelier qui s’est tenu en prélude à la signature des contrats a permis aux 3 collectivités de présenter la liste des projets retenus pour être exécutés sur la durée des Contrats de Ville ; de révéler la liste des projets à besoin de financements, de recueillir des propositions de financements et de finaliser les Programmes Cadres d’Investissement. Visant le renforcement du rôle économique des villes en procédant à l’extension, à la réhabilitation et à la maintenance des infrastructures urbaines et à l’amélioration des conditions de vie des populations urbaines, une trentaine de Contrats de Ville et protocoles de partenariat ont déjà été signés depuis 2004.
Le lundi 17 avril 2023, le Gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, représentant personnel du Ministre de l’habitat et Développement Urbain (MINHDU), a présidé à la cité des Logements sociaux de Mbanga Bakoko à Douala la cérémonie de remise des clés à la 6e vague des nouveaux acquéreurs. Ceci, dans le cadre du projet de construction de 1675 logements sociaux, soit 500 à Olémbé par Yaoundé et 1175 à Mbanga Bakoko par Douala.
Il convient de dire que le MINHDU est résolument engagé à rendre concrète la politique du Chef de l’Etat à travers le vaste programme gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux et d’aménagement 50 000 parcelles constructibles, afin de faciliter l’accès à un logement décent aux Camerounais. « Madame le Ministre ne pouvait pas faire attendre ces Camerounais qui ont fait confiance au Chef de l’Etat en adhérent à cet important projet », a déclaré le Gouverneur. Cette 6e vague de remise des clés concernait 36 acquéreurs dont 22 qui sont passés par le prêt acquéreur qu’offre le Crédit Foncier du Cameroun (CFC), et 14 qui ont procédé par achat cash. C’est dire que cette remise vient soulager l’attente de ces acquéreurs.
Le CFC, l’un des partenaires de choix de ce programme, a contribué depuis 2008 par un prêt à l’Etat 25 milliards FCFA pour le démarrage du programme (entièrement débloqués et en cours de remboursement), et depuis 2013, a offert plus de 254 prêts aux acquéreurs éligibles pour un montant global d’environ 4 milliards de FCFA, qui n’ont pu cependant pas être débloqués en raison des contraintes des procédures. Notamment, « la difficulté liée à l’indisponibilité des titres de Propriété », soulignera Jean Clavin Tjonog, le Directeur Général adjoint du CFC. A cet effet, Mme le Ministre fera dire que les services techniques du MINHDU et ceux du MINDCAF sont à pied d’œuvre pour que les premiers titres de copropriété soient produits dans les meilleurs délais. Toutefois, l’appui du CFC a permis de soutenir les camerounais désireux d’accéder à la propriété immobilière à travers ce programme gouvernemental a permis de financer à nouveau 143 acquéreurs qui ont réactualisé leurs dossiers de prêts.