14-05-2025 |
Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a présidé le 12 mai 2025 à Foumban, une réunion de sensibilisation des exécutifs communaux sur les avantages et les opportunités à rendre optimale la production des pavés.
Promouvoir la production de pavés de qualité et en quantité industrielle, destinés à l’aménagement de la voirie et améliorer l’offre en emplois décent pour les jeunes, c’est l’objectif poursuivi par la réunion de concertation que présidera le ministre de l’habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès à la Maison de la Culture de Foumban le 12 mai 2025. Depuis une vingtaine d’années, le ministère de l’Habitat et du Développement urbain s’est engagé dans la formation des jeunes à la fabrication et à la pause des pavés traduisant ainsi la volonté du Chef de l’Etat, S.E Paul BIYA de mettre l’humain est au centre du développement urbain durable comme l’indiquent les recommandations issues de l’Agenda 2030 des Nations Unies (ODD) notamment l’objectif 11 intitulé : « Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables. » ; le Nouveau Programme pour les Villes partageant la vision des villes pour tous ainsi que les orientations de la SND30 relatives à la promotion de l’emploi et de l’insertion économique.
Cette contribution du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain en faveur de l’inclusion socioéconomique des populations socialement vulnérables en milieu urbain a ainsi permis au MINHDU pour la période 2017 – 2024, de former 3550 jeunes sur les techniques de production et de pose des pavés et équipé les Communes de 45 unités de production des pavés, 02 unités de production des briques de terre comprimées et 01 unité de compostage des ordures ménagères dans les Communes de Bamenda 2, Foumban, Massangam, Makak, Makénéné, Ndobian, Meyomessala, Batchenga, Tignere, Matom, Bazou, Nkongsamba 2ème , Bamenda 1er , Garoua 1er , Guider, Abong-Bang, Mboma, Mbengwi, Bamenda 3eme , Douala 3ème et Yabassi , Ngounou et Bondjock, Ngaoundal, Banyo, Djoum et Ambam, Bikok, olanguina, Kar-Hay, Tokombéré, Dschang, Baham, Njimom, Massangam, Yabassi, Njombe penja, Nkoteng, Mbandjock, Mokolo, Kousseri, Belel, Mouanko, Bassamba, Tonga, Ndelele, Mandjou, Mamfe, Kumba 2, Tiko, Yaoundé 6, Yaoundé 2, Nkondjock, Yingui.
Produire des pavés pour l’aménagement des voiries, accroître les revenus et créer de nouveaux emplois
L’option de décentralisation voulue par le Président de la République donne aux Collectivités Territoriales Décentralisées la responsabilité de conduire le développement de leurs villes, dans un contexte où celles-ci sont en pleine mutation caractérisée par une poussée démographique et une urbanisation rapide et peu maîtrisée, avec comme conséquences l’occupation anarchique des territoires, l’accroissement de la pauvreté urbaine et des exclusions au plan économique, spatial et social, entraînant le désœuvrement d’une partie de la jeunesse qui se sent marginalisée et écartée du « droit à la ville ». L’Institut National de la Statistique et le BIT évaluent ainsi le taux de chômage à 13% dans notre pays avec un sous-emploi estimé à 75% et un secteur informel important. Face à cette situation, l’on est en droit de reconnaître que le Chef de l’Etat a anticipé, en confiant aux Collectivités Territoriales Décentralisées la gestion de proximité des problématiques posées dans leurs territoires respectifs. A travers les unités pilotes mises sur pied par le MINHDU, il est question plus spécifiquement de produire des pavés de qualité et en quantité industrielle, destinés à l’aménagement des voies de desserte dans les quartiers, des parkings pour véhicules, des chemins piétonniers et des espaces publiques dédiés à la détente des citadins. Bien plus, elles ont la vocation sociale, de recruter, de former et d’insérer les jeunes sans emplois et sans formation initiale, dans la chaine de production de ce matériau de construction contre une rémunération décente. Ces unités pilotes permettent aux communes bénéficiaires, d’assurer leur autonomie dans la production des pavés destinés l’amélioration des voiries existantes et à la commercialisation pour le revêtement des servitudes d’accès aux logements et autres destinations. Les équipements et matériels de production des pavés sont également des outils rentables et à forte intensité de main d’œuvre dans le cadre du développement des infrastructures de proximité (voies de mobilité intra quartier, espaces de détente, des carrefours et places publiques, parkings pour véhicules). Les transferts de compétence et des ressources aux communes, de ces équipements d’unité pilotes de production des pavés visent à accompagner les CTD, en adressant les problématiques d’emploi décent en faveur des couches socialement vulnérables, de viabilisation des quartiers précaires et l’amélioration de l’attractivité des villes.
La nécessité de mieux sensibiliser les bénéficiaires sur l’utilisation de ses équipements.
La rencontre de Foumban s’inscrit dans le cadre de la stratégie urbaine inclusive et participative mise en œuvre par le MINHDU qui vise à sensibiliser les Maires à saisir les opportunités qu’offre la Décentralisation en général et de manière spécifique, à tirer profit des matériels et équipements de production des pavés mis à disposition par le MINHDU. En dépit des opportunités réelles et des avantages liés à la création de ces unités pilotes de production de pavés, le constat fait sur le terrain est une très faible utilisation de ces équipements par la majorité des Maires bénéficiaires. A l’observation, sur vingt-trois (23) Communes ayant bénéficié de matériels de production des pavés offerts par le MINHDU entre 2017 et 2023, seules six (06) Communes dont Foumban, Yaoundé 2, Guider, Makénéné, Dschang et Ngaoundal ont produits des pavés et trois (03) dont Foumban, Guider, et Dschang ont réalisé au moins un projet d’aménagement en pavés.
La réunion de Foumban du 12 mai sur la sensibilisation des exécutifs communaux vient à point nommé rappeler à ces derniers, les avantages et les opportunités à rendre optimale, la production des pavés afin d’engager les travaux d’aménagement des voies de mobilité interne et de connectivité des quartiers à la ville. Il s’agit également là , d’une niche d’emplois décents pour les jeunes de ces Communes.
Cette importante rencontre, sera également l’occasion pour les maires concernés, de partager les bonnes pratiques dans l’utilisation des équipements de production des pavés mis à leur disposition et, l’expérience acquise dans le domaine de l’aménagement des espaces de loisirs, des places publiques et de l’entretien de la voirie en pavés produits à partir des unités pilotes.
Les 29 Maires des Communes bénéficiaires sont attendus à cette rencontre d’échanges et de partage d’expériences. Il s’agit des Communes de : Foumban, Makénéné, Batchenga, Tignere, Matom, Guider, Abong-Bang, Mboma, Douala 3ème, Ngaoundal, Banyo, Djoum, Ambam, Ngounou, Bondjock, Bikok, Olanguina, Tokombéré, Kar-Hay, Dschang, Njimom, Massangam, Yaoundé 2, Bondjock, Magba, Malentouen, Koutaba, Bangourain, Foumbot, Kouoptamo. L’initiative de Foumban a permis d’apprécier l’importance de cet outil de développement qui a coûté plus d’un milliard au Gouvernement. Elle a abouti a des résolutions fortes, pour inverser la tendance en mettant en œuvre les best practices des Communes modèles à l’image des Communes de Yaoundé IIème et de Foumban.
8-05-2025 |
Quelques solutions issues de ces Assises :
Sur le financement :
– Création d’un compte spécial d’affection pour assurer le transfert effectif des ressources (droits d’accises, autres subventions) aux Communes et Communautés urbaines
– Réforme globale du dispositif de financement pour mieux cibler les sources de production des déchets ménagers et assimilés : un Groupe de travail (MINFI, MINHDU, MINDDEVEL, MINEPAT, MINMAP, CAA, FEICOM, Représentants des Maires) devra faire des propositions au Gouvernement dans un délai de trois mois.
– Mise à contribution des guichets de financement Climat, dont celui du FEICOM pour appuyer les Communes.
– Augmentation de la part des Communes et des Communautés urbaines dans les opérations de pré-collecte et collecte, dans leur budget. – Concernant la contractualisation, préparation par les Communautés urbaines des contrats de collecte des ordures en année n-1, et le cas échéant, recours aux Accords- Cadre prévus par l’article 65 du Code des marchés publics.
Sur les infrastructures :
– Démarrage cette année de la construction des plateformes de regroupement des déchets dans les villes de Douala et Yaoundé
– Élimination à terme des bacs à ordures le long des axes
– Face au déficit en infrastructures qui a une incidence sur le coût d’enlèvement, Mise en Å“uvre, avec l’appui des bailleurs, d’un Programme de construction des infrastructures telles que les Centres de transfert et les Centres de traitement
– Intégration d’un volet déchets solides dans les programmes d’assainissement urbain
Sur l’économie circulaire
– Transformation de la Feuille de route en cours d’élaboration en un Document de politique nationale sur les ressources en déchets au Cameroun
– Appui de l’Etat sur le budget 2026 aux initiatives présentées lors de l’exposition sur l’économie circulaire
– Ouverture des filières de formation en économie circulaire dans les universités et grandes écoles (Masters, BTS) et lycées techniques.
– Incitation des Communes au tri sélectif dans les ménages
– Incitation à la création des unités (boutiques) de récupération de certains déchets dont le plastique, en vue d’alimenter la filière de recyclage qui se met place. – Augmentation de l’utilisation des matériaux issus du recyclage dans les projets urbains.
Sur la gouvernance :
– Plusieurs mesures de révision des textes encadrant le secteur, parmi lesquelles :
– la révision des articles 157 et 241 du code de la décentralisation en vue de l’attribution aux Communes d’arrondissement des compétences en matière de collecte, de tri et de valorisation
– le renforcement des sanctions en matière d’hygiène et de salubrité dans le code pénal, en portant les contraventions de moins de 5000 à 25 000
Sur l’organisation de la pré-collecte et participation citoyenne :
– l’organisation (découpage) des communes d’arrondissement en zones de pré-collecte confiées chacune à une association de pré-collecte,
– Professionnalisation de la filière de pré-collecte à travers d’une part, les agréments et conventions signés avec les Communes pour encadrer les opérations de pré-collecte, notamment le déversement des ordures, et d’autre part, l’appui de l’Etat en matériels aux communes, dont des tricycles
– l’organisation des journées de propreté générale encadrées par les comités de quartier sous la supervision des maires et des autorités administratives.
Pour s’assurer de la mise en Å“uvre de ces mesures, il est prévu dans les prochaines semaines la mise en place d’un Comité interministériel de suivi de la Feuille de route sur la gestion des ressources en déchets. Il a également été recommandé aux associations des Maires de mettre en place des groupes de travail dédiés au suivi de l’implémentation.
7-05-2025 |
In her capacity as personal representative of the Prime Minister, Head of Government, the Minister of Housing and Urban Development opened the deliberations of the National Forum on the Management Urban Waste Resources on 6 May 2025 in Yaounde. Co-hosted by MINHDU and MINDDEVEL, the meeting in the large hall of the Regional Council for the Centre welcomed stakeholders in their numbers, all burning with the same desire, to once and for all craft effective solutions to waste issues in our cities. After the opening ceremony, the afternoon was dedicated to break out sessions till late in the evening
24-01-2025 |
En tant que cadre de dialogue sectoriel sur le Partenariat Cameroun-Union européenne dans le secteur urbain, la première session du Comité de pilotage du Programme villes vertes inclusives et durables se tient ce 23 janvier2025, à la salle de conférence du 1er étage de l’Immeuble Ministériel N°1. Il s’agit du fruit de la coopération entre le Cameroun représenté par le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain et l’Union Européenne.
Le diagnostic du secteur urbain au Cameroun effectué en 2020 a révélé de multiples besoins dans des contextes variés. Tous ont cependant leur origine dans un enjeu clé de gouvernance urbaine et d’application du processus de décentralisation, qui touche plusieurs niveaux (national, régional, communal) et plusieurs secteurs de l’urbain (notamment l’application des outils de planification, l’organisation des transports, la gestion des déchets, l’atténuation des impacts du changement climatique, la sécurité et l’inclusion des femmes). Ce déficit en termes de gouvernance entraîne un étalement urbain incontrôlé, la dégradation des écosystèmes, une augmentation des émissions de C02, l’augmentation des effets des inondations, l’exclusion sociale et une croissance de la pauvreté urbaine.
L’UE intervient dans le secteur urbain au Cameroun par le biais d’une approche stratégique intégrée à plusieurs niveaux. Au niveau central, l’UE soutient une meilleure coopération entre les acteurs de l’urbain au niveau national et entre le niveau national et le niveau décentralisé. Au niveau décentralisé, l’UE accompagne des interventions urbaines intégrées et participatives, génératrices d’inclusion sociale. Ce double niveau d’action permettra à l’UE d’intervenir de façon holistique, à partir d’une action de renforcement à long terme de la gouvernance urbaine, soutenue par la mise en Å“uvre de projets urbains concrets et durables qui démontrent l’efficacité de l’approche.
La stratégie de l’Union européenne (UE) au Cameroun en matière urbaine s’articule autour du développement durable en accord avec les objectifs du développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 et s’inscrit dans les piliers de gouvernance, secteur privé/emploi et pacte vert du programme indicatif multi annuel (PIM) 2021-2027 pour le Cameroun. L’intervention de l’Union européenne d’un montant de 24 millions d’euros intitulé “Cameroun : villes vertes inclusives et durables ” se focalise principalement sur la mise en Å“uvre de la priorité 3 du PIM (Pacte vert, développement durable et action pour le climat), tout en contribuant également à la priorité 1 (Gouvernance, démocratisation, paix et stabilisation), en soutenant le processus de décentralisation et les capacités des autorités décentralisées. Elle contribue également à la priorité 2 (Croissance inclusive, emplois durables et secteur privé) à travers des actions et des investissements générateurs d’opportunités d’emploi, en particulier pour les femmes et les jeunes, et de développement d’une filière d’économie circulaire.
Dans sa structuration, la décision comporte 5 projets. Il s’agit de :
· Au niveau national, le projet Plateforme urbaine a pour objectif d’encourager la coopération entre les différents niveaux de pouvoir et entre ministères et est mis en œuvre par Expertise France.
· A Maroua, le projet Villes Vertes Inclusives et Durables – Améliorer la résilience face au changement climatique et renforcer la participation citoyenne au développement de l’espace urbain de Maroua est mise en Å“uvre par CARE International en consortium avec ALDEPA. – 3 –
· A Douala, le projet de gestion et de valorisation des déchets de Douala a pour objectif d’efficacement lutter contre la problématique des déchets plastiques en s’associant au projet Programme de Lutte contre les Inondations à Douala et à Yaoundé (PLIDY) porté par l’AFD
Dans le cadre de la Team Europe MoVe Yaoundé :
· Le projet de développement du BRT mis en œuvre par l’AFD a pour objectif de continuer les études du BRT de Yaoundé ainsi que de renforcer les capacités de la Communauté Urbaine de Yaoundé
· Le projet de professionnalisation du secteur des transports informels (taxis) et d’amélioration de la marche à pied via une rénovation tactique du centre-ville mis en œuvre par la GIZ dans le cadre de la préparation de l’arrivée du BRT à Yaoundé.
L’issue de ce premier comité, permettra de dévoiler la situation d’exécution des projets ; d’établir les correctifs en termes d’approche, d’organisation et de mise en œuvre; et de faire connaitre les projets de mobilités à Yaoundé à cours et à moyen termes, et de partager leur calendrier de mise en œuvre.
20-01-2025 |
Alors que les chantiers de voiries urbaines prescrits par le Chef de l’Etat pour l’amélioration des conditions de vie des populations sont en pleine exécution dans la Région du Littoral, le MINHDU évalue les différents chantiers de Douala. En 2025, les quartiers sous-équipés bénéficieront d’une meilleure connectivité, d’opportunités économiques accrues, et d’une résilience améliorée.
Le Ministre Célestine Ketcha Courtès a effectué ce 15 janvier 2025, une mission d’inspection spontanée pour évaluer et faire accélérer les travaux engagés par son département ministériel à Douala. Il s’agit des travaux du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR), ceux du Budget d’investissement public (BIP) et ceux relevant des ressources transférées aux CTD par le MINHDU dans l’ensemble des communes de Douala.
Qualité et respect des délais
C’est en présence du Gouvernement de la Région du Littoral, du préfet du département du Wouri, des responsables des services techniques centraux et régionaux, des entreprises et des élus locaux que démarre la visite de travail du Ministre Célestine Ketcha Courtès. La ministre s’est rendue dans les arrondissements de Douala 1er, 2ème, 3ème, 4ème et 5ème. Cette mission spontanée vise à se rassurer du respect des cahiers de charge, de la mobilisation des entreprises, du respect des délais et surtout de la qualité des infrastructures en cours de réalisation. Les chantiers visités par le Ministre Célestine Ketcha Courtès ce jour à Douala, incluent les équipements urbains et de proximité, la construction de voiries, de la première Station de Traitements des Boues de Vidanges (STBV) à Ngombè, la construction des drains et d’équipements communautaires. Elle a entre autre visité les travaux de réhabilitation de 13.000 mètres linéaires de voirie structurantes de Douala en cours, la réhabilitation de la voie station MRS – Camtel Bepanda, les travaux de voirie et d’équipement de proximité dans la CAD 3 (Carrefour Entrée Bille – Zone Industrielle ; Carrefour CCC – Carrefour Saint MICHEL ; les travaux de Voirie structurante de Douala 5ème (Carrefour BEDI – Carrefour BASSONG , PK 11 – Carrefour BASSONG), l’axe Entrée Bepanda – Boulangerie de la Paix , l’axe carrefour AGIP -MBOPPI – CAMP YABASSI –Nkoulouloun – Collège Evangélique. A Douala 2ème, elle a visité le chantier de voirie structurante avant de se rentre sur l’axe Entrée Bepanda – Laboratoire du Rail-Cimétière Njo-Njo. On peut aussi citer la voirie de l’axe Carrefour Abattoir- Carrefour Ndobo à Douala 4ème, les travaux de voirie et d’équipement de proximité dans la CAD 5 Et bien d’autres. À chaque étape le Ministre s’est intéressée à l’état d’avancement des travaux structurants et de proximité réalisés en identifiant les obstacles et prescrivant des mesures pour garantir leur achèvement dans les délais impartis.
Cette mission du MINHDU à Douala reflète l’engagement du Chef de l’Etat à offrir aux populations de la région du Littoral à travers le MINHDU, plus précisément de la ville de Douala, des infrastructures modernes de proximité et améliorer significativement leur cadre de vie.
Rigueur et performance…
Sur le terrain, Célestine Ketcha Courtes, dans la grande rigueur qu’on lui connaît et sans complaisance a apprécié les dispositions prises par les entreprises adjudicataires pour l’accélération des travaux. Au cours des échanges parole a été donnée aux différents acteurs intervenant à tous les niveaux pour identifier les obstacles techniques et administratifs rencontrés dans la progression des chantiers. L’on aura noté Les problèmes climatiques qui cause les remontées des eaux, la délicatesse de certaines zones, la présence de certains réseaux complexes, les lenteurs connues dans la libération des emprises et réseaux par les concessionnaires, et certains réseaux non identifiés au départ.
Prenant la parole à l’issu de la visite le ministre Célestine Ketcha Courtès est allé droit au but en reconnaissant que tous ces problèmes ont déjà trouvé des solutions et qu’il est urgent de rattraper le temps perdu. Elle va prescrire des mesures pour relever les défis, y compris des actions coercitives contre les entreprises non performantes. Célestine Ketcha Courtès a aussi recommandé d’assurer la sensibilisation des populations bénéficiaires aux avantages de ces infrastructures offertes par le Chef de l’Etat pour leur bien.
Satisfaction et engagement…
Au terme de cette visite, le tableau affiche un taux d’avancement supérieur à 90â„… pour les Travaux structurants, le taux d’avancement moyen des travaux de proximité est de 25%, et des efforts accrus ont été prescrits pour respecter les échéances. La station de traitement des boues de vidange quant à elle affiche un taux d’avancement de 98 %. Grâce à ces réalisations, les quartiers sous-équipés bénéficieront d’une meilleure connectivité, d’opportunités économiques accrues, et d’une résilience améliorée. Le Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes est un programme sous tutelle du Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), qui appuie les Collectivités Territoriales Décentralisées dans la mise en Å“uvre des activités, dans le but d’«Améliorer la gestion urbaine et l’accès à l’infrastructure dans des zones urbaines sélectionnées, en particulier pour les quartiers sous-équipés, et, accroître la résilience aux aléas naturels et autres crises admissibles».
En cette année 2025, le MINHDU compte accélérer la transformation et l’amélioration des quartiers sous-équipés, suivant l’engagement du gouvernement et de ses partenaires à promouvoir le développement urbain inclusif et durable. Comme prescrit par le chef de l’Etat, Célestine Ketcha Courtès a recommandé qu’un accent particulier soit mis sur l’amélioration de la qualité de vie des citoyens, tout en renforçant la résilience des populations face aux défis urbains contemporains. C’est avec un sentiment de satisfaction que le membre du gouvernement a achevé son séjour dans la capitale économique
17-01-2025 |
Le 14 janvier 2024, Célestine Ketcha Courtès, Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain a effectué une descente à travers les artères de la capitale camerounaise, afin d’apprécier l’état de propreté des rues réputées pour leur insalubrité. C’était en compagnie du gouverneur de la région de centre et des autorités locales. Malgré les multiples réunions de concertations et la série d’actions engagées par le Ministère de l’Habitat et du Développement urbain, les villes camerounaises comme la plupart des villes des pays d’Afrique sub-saharienne font face à la problématique de gestion des déchets solides et liquides. Cette problématique constitue un défi pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) et reste une préoccupation permanente pour les pouvoirs publics et particulièrement du S.E. Monsieur Paul BIYA, Chef de l’Etat. Il a à cet effet prescrit l’adoption d’une stratégie durable et efficace à très court terme pour régler les problématiques de collecte des ordures dans nos principales villes. En vue de mettre en Å“uvre les Très Hautes Directives du Chef de l’Etat, le Ministre Célestine Ketcha Courtès accompagné du Gouverneur de la Région du Centre, a parcouru les 7 arrondissements de la cité capitale. C’est avec beaucoup d’amertume et de désolation que le MINHDU et les autorités administratives ont touché du doigt la réalité que vivent au quotidien, les populations de Yaoundé. D’une commune à l’autre, Célestne Ketcha Courtès a déploré le désordre urbain que causent ces dépotoirs sauvages sur la voirie. Sur le terrain, elle a recueilli les avis des commerçants et des transporteurs sur les initiatives mises en place au niveau local. Elle a également écouté les représentants des maires ainsi que ceux de la société Hysacam et Tychlof au sujet des difficultés et des blocages. Parmi les difficultés évoquées figure l’absence de contrat signés entre la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) et les prestataires depuis 2023, ainsi que le non-paiement des factures par l’Etat et la CUY. Depuis quelques années, le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain met sur pied des initiatives comme l’organisation du “Concours Villes propres” et des opérations coups de poings, pour tordre le coup à ce phénomène d’insalubrité dans les différentes villes camerounaises. S’il est vrai que la croissance démographique est à la base de l’augmentation vertigineux des ordures ménagères, amplifiée par des difficultés financières et l’incivisme des populations, il n’en demeure pas moins vrai que l’engagement peu perceptible des Maires à gérer ces questions avec énergie peut justifier l’aggravation de ce problème de collecte des déchets dans nos villes.
Plans d’actions et perspectives 2025
Dans la perspective de résorption de façon durable le traitement des ordures dans nos grandes métropoles, le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain a réuni le lendemain 15 janvier 2025, dans ses services, l’ensemble des acteurs dans la chaîne de traitement des ordures en compagnie des Gouverneurs des régions du Centre et du Littoral. Suivant les perspectives et actions envisagées par les Maires des Villes de Yaoundé et Douala pour améliorer la propreté, l’on note une importante mobilisation des prestataires, des actions et communication pour lutter contre l’incivisme, le désordre urbain. Pour plus d’efficacité, le Minhdu a invité les maires à prendre en compte les réflexions du groupe de travail sur les solutions durables et pérennes et à continuer les concertations. Ensuite, le ministre a recommandé aux maires de villes et maires de communes d’arrondissements de mobiliser et redynamiser l’ensemble de la chaine pour des résultats à la hauteur des réformes engagées dans l’ensemble de la filière parmi lesquelles « la construction des infrastructures modernes et adaptées à la gestion durable des déchets, la mobilisation des financements pour mieux adresser la question, l’élaboration de nouvelles stratégies en cohérence avec les besoins projetées des villes, ainsi que des modalités d’accompagnement des CTD dans la mise en Å“uvre des actions d’hygiène et de salubrité » . Pour joindre la parole à l’acte l’OPÉRATION COUP DE POING II a été lancée. Sur instruction de Madame le Ministre au terme de la réunion de concertation des acteurs de la chaîne de gestion des déchets, le nettoyage des points critiques a démarré la nuit du 15 janvier 2025 par les axes SED-EMIA-MELEN, CHATEAU-CRADAT-CITE DES NATIONS et les marchés MOKOLO, 8ÈME, ETOUDI, après l’éradication du dépotoir sauvage de Santa Lucia Mvan.